» La bougie du sapeur  » ?

Qu’est ce que c’est que cette  » bougie  »  ?

  En fait ( je viens de le découvrir ) ,  » la bougie du sapeur  » n’a rien à voir avec une bougie : C’est un journal ! Mais un journal particulier , original :sapeur

   Sa périodicité pose un problème, elle n’a pas de nom officiel. Mais comme La Bougie du Sapeur doit être le seul journal du monde à ne paraître que les 29 février, personne n’en a cherché. Voici donc venu le jour où l’on peut acheter un journal original, car s’il existe depuis 1980 et qu’il publie, ce samedi, son onzième numéro, il passe toujours pour un   » bizuth  » aux yeux de ses camarades de kiosque. Du fait de sa fréquence, bien sûr, mais aussi par son contenu, décalé et satirique.

   En 40 ans d’existence, ce journal unique en son genre s’apprête à sortir son onzième numéro :  » La Bougie du Sapeur  », curiosité journalistique qui sort tous les 29 février, a décidé de rajeunir son équipe pour s’assurer un avenir.

   Avec ses vingt pages de calembours, jeux de mots, vraies et fausse interviews, billets grivois et commentaires plus ou moins sérieux sur l’actualité des quatre dernières années, La Bougie du Sapeur, en kiosque dès vendredi, déclare défendre le  » politiquement incorrect  ».

 En  » une  » de ce numéro à la maquette rouge et noire, qui sortira samedi 29 février 2020, un papier sur le coq Maurice, un titre annonçant le retour de feu  Thierry Le Luron, l’humoriste décédé en 1986, un autre sur l’usage de l’anglais en temps de Brexit et des entretiens d’Hélène Darroza, Cédric Villani et Philippe Chevallier.

Référence à un personnage de bande dessinée

   » Les grandes rubriques sont celles d’un quotidien que l’on retrouve de manière systématique : vie politique, vie économique, vie internationale et puis plus vous avancez dans le journal, plus vous avez des sujets plus légers : le spectacle, le sport, et la cerise sur le gâteau pour un journal qui a notre périodicité, nous avons évidemment une page + Dernière minute +  », détaille son rédacteur en chef, le truculent Vicomte Jean d’Indy.

Cette année, sa femme Valérie Vrinat, ancienne propriétaire du groupe Taillevent (cave et restaurant gastronomique), a pris la plume pour recommander  » 20 vins pour 2020  ».

   Le journal, né d’un gag en 1980, a été baptisé La Bougie du Sapeur en référence à un personnage de bande dessinée créé à la fin du XIXe siècle, le Sapeur Camembert, dont l’anniversaire tombait un 29 février.

Une équipe rajeunie…..

 Une équipe d’une dizaine de bénévoles, dont certains sont journalistes, le font vivre tous les quatre ans. Nouveauté cette année, des  »vingtenaires  » ont intégré la rédaction :  » on a rajeuni la moyenne d’âge car il faut qu’on prépare la suite  », explique Jean d’Indy.

L’une de ces nouvelles recrues, Melchior Riant, journaliste de 25 ans qui travaille pour Technikart et dont le père est un ami de Jean d’Indy, apprécie  » la liberté de ton, les conférences de rédaction qui ont lieu au resto et avec du bon vin  ».

   » J’espère que les gens qui le lisent se renouvelleront. C’est important que des gens plus jeunes participent, on a pu confronter les points de vue de deux générations qui n’ont pas eu les mêmes vies  », poursuit-il.

 » Humour gaulois  »

 » La bougie c’est un conservatoire de l’humour gaulois. Il y a des jeux de mots, des à-peu-près, des contrepèteries, il y a toutes les formes d’humour de la tradition française, il faut qu’on la perpétue et donc il faut que l’on demande à des jeunes de se plonger dans notre univers et de prolonger ce que l’on a construit  », souligne Jean d’Indy.

Après  » le Sapeur Dimanche  » ,  » le Sapeur Madame  » et  »La Bougie du zappeur  », cette année un supplément Sapeur écolo est proposé, « notre concession à la modernité », raille le rédacteur en chef.

Une rubrique écologique

    » Je suis dans le cahier écologie parce que je dis dans ma tribune que peut-être l’une des réponses à la problématique écologique ce n’est pas le durable, mais au contraire l’éphémère, les plaisirs simples, le fait de mourir tôt  », raconte sa jeune recrue un brin provocatrice.

   Autre concession au monde moderne, une page Facebook qui permet au titre de garder le lien avec ses lecteurs, essentiellement des collectionneurs et des natifs du 29 février.

Tiré à 200 000 exemplaires, le journal est vendu au prix de 4,80 € en France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le numéro 10 s’était écoulé à 130 000 exemplaires.

 Les ventes permettent à ce journal sans publicité de financer son prochain numéro. Il reverse aussi une partie de ses recettes à l’association  » A tire d’aile  », qui accompagne les personnes autistes et épileptiques.!

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Pfffffffffffff : Nul cette nuit , je passe des heures pour mettre une image / photo sur l’article !