Les îles……(suite)

île  » batailleuse » ( Loire-Atlantique et Maine et Loire).

île batailleuse ?

Un » caillou  »âprement disputé ;posée sur la Loire,cette île de quatre Kms a souvent été l’objet d’âpres combats,servant de base à différentes armées.Au VIIIème siècle ,les carolingiens et les bretons s’y affrontent.Puis les Normands s’y installent,mais ils en sont chassés par Robert Le Fort

Robert Le Fort?

,comte d’Anjou. Aujourd’hui,comme un  » clin d’oeuil au destin,l’île est toujours partagée:Elle est séparée entre deux départements,le Maine et Loire et la Loire-Atlantique .

Île de RIOU (bouches du Rhône)

archipel des îles de Riou ?

La trace des premiers humains et du Petit Prince .Voici huit mille ans,le niveau de la mer était plus bas d’environ 20 mètres.On pouvait alors atteindre à pied l’archipel de RIOU ,qui formait une presqu’île au sud de l’actuelle ville de Marseille .A l’époque , des humains s’y sont aventurés :L’île de Riou (la principale ) a abrité l’un des plus anciens sites néolithiques d’Europe de l’ouest de l’Europe .Des silex et des débris de poteries datant d’au moins 5000 ans avant notre ère y ont été trouvés .

Une autre découverte archéologique,très émouvante a eu lieu près du site .En 1998,un pêcheur remonte dans ses filets ,du fond de l’eau une gourmette ;un nom y est gravé : Antoine de Saint-Exupéry.!!Il faudra encore deux ans pour retrouver les décombres de son avion .Fin du mystère de sa mort :l’auteur du  »petit prince  »

Saint-Exupéry

a bien disparu ici , au large de Marseille le 31 juillet 1944……

Île Barbe ( Rhône)

Île Barbe ?

Une capitale oubliée du christianisme…..

Cette île située à Lyon ,au milieux de la saône a été un lieu important de la chrétienté française .Selon une croyance , elle aurait servi de retraite à saint Longin

saint Longin ?

, un soldat romain qui y aurait fondé un monastère .D’après certains récits, il sagissait d’un centurion ayant martyrisé le Christ pendant son  » chemin de croix  » ,avant de se repentir et de se convertir .Plus probablement ,l’abbaye a été construite au 5 ème siècle.Elle a longtemps joui d’une aura internationale :Rois et papes s’y rendaient en pélerinage .En 1630, Anne d’Autriche

Anne d’Autriche

y serait venue s’y recueillir pour remercier la vierge ( Marie) pour la guérison de son époux ,louis 13

Louis 13 ?

.Et les marins desendant de la saône devaient, en passant devant ,observer le silence et se découvrir en signe de respect …

La suite ce samedi soir ( peut-être).……

Les îles……

……..leurs mystères :

1)Les îles  »sanguinaires’‘:

Pourquoi ces îles du golf d’Ajaccio portent-elles le qualificatif de  » sanguinaires  » ?

-Peut-être à cause leurs roches de porphyre pourpre .Ou de la déformation du nom du golfe de Sagone ,qui est voisin de la Corse ( à l’ouest )…3ème explication, la plus probable :ici se trouvait au XIXème siècle un lazaret (établissement où on mettait en quarantaine les marins qui débarquaient sur l’île.Certains de ces  » pensionnaires » étaient surnommés  » I sangui neri  » = ceux au sang noir .Brrrrrr!

Île sanguinaires ,

2)  »Îlet LAMERE » (Guyane française):

D’où viennent ces drôles de singes ? Sur l’île de La Mère , au large de Cayenne, en Guyane, une centaine de petits singes écureuils ( aussi nommés saïmiris) règnent en maîtres …Sautant des arbres sur l’épaule des touristes ,ils leurs demandent de la nourriture . Mais d’où viennent ces animaux ,inconnus dans la régions ?

Leur arrivée remonterait à 1981. A cette époque,l’Institut Pasteur a installé une annexe sur cet îlot et y a introduit ces petits singes originaires d’Amérique du Sud afin de tester sur eux un vaccin anti-paludique .Après l’arrêt de l’étude , en 2001,les animaux de laboratoire ont été relâchés et, vu l’absence de prédateur ,se sont multipliés. depuis ,il ont fait de cet îlet leur royaume ,transformant les ruines du vieux bagne ( autre curiosité de l’île ) en terrain de jeu.

 » Singe écureuil  »

3)Île de Ré ( Charente-Maritime)

Derniers graffitis avant l’exil ….

Bagnards  » à l’embarquement » ?

Au large de La Rochelle ,au XIXème siècle ,les habitants de l’île de Ré s’offraient un curieux divertissement….Une à quatre fois par an, les habitants se massent sur le port de sainte-Martin-de-Ré (ou aux fenêtres des maisons) pour voir passer les prisonniers en partance pour la Guyane ou la Nouvelle- Calédonie.Ces derniers rejoignent un bateau-prison ,qui peut embarquer jusqu’à 700 bagnards entassés à fond de cale .Cette  » attraction » durera jusqu’en 1938,année où le président

Bagnards à l’embarquement ?

Albert Lebrun

Albert Lebrun

décréta la fin des travaux forcés.En face de la porte royale de la citadelle ,d’où sortaient les bagnards, certaines pierres conservent encore des graffitis écrits à la hâte ,avant le départ. Environ 100 000 malheureux sont passés par là et la plupart…..ne sont jamais revenus.

île de Ré ?
statue de bagnard.

3)Île d’Ouessant (finistère)..

L’étonnant rite de la  » proëlla  »:

Dans le cimetière de Lampaud , sur l’île d’Ouessant ,se dresse un curieux monument: Le  »mausolée de la proëlla ». Ce terme,issu du breton  »bro-ella » qui signifie  » retour au pays »,désigne un rite funéraire à l’intention des marins péris en mer .Comme ces disparus ne pouvaient pas être inhumés selon la tradition chrétienne , on organisa une cérémonie spéciale ,pratiquée à Ouessant au moins depuis 1734 !Une petite croix de bois d’abord ,puis de cire , symbolisait leur corps lors de la veillée funèbre .Elle était ensuite portée en procession jusqu’à l’église puis,après la messe placée dans une urne en bois .Il pouvait se dérouler plus d’une dizaine de cérémonies par an.Lorsque l’urne était remplie de croix , on allait l’enterrer ,de préférence lors d’une visite de l’évêque….En 1868,ces reliques ont été regroupées dans un petit édifice installé au cimetière .

mausolée de la proëlla ?

4) Île de Glénan(finistère)

Le narcisse de l’île Saint-Nicolas….

‘île Saint-Nicolas ?

Chaque année ,en avril, l’archipel se couvre de blanc : c’est l’heure de la floraison du narcisse des Glénan,qui ne pousse que sur ces îles bretonnes. Proche du narcisse ibérique atlantique ,cette variété a été découverte en 1863 par un pharmacien de Quimper. Impossible de l’exporter ,les plantes cessent de se reproduire après quelques années hors de leur terre natale!!! Alors que la fleur était très répandue sur l’île Saint-Nicolas ( la principale) au début du 20ème siècle , elle s’est raréfiée avec l’essor du tourisme et la cueillette sauvage. Grâce au classement d’une partie de l’île en réserve naturelle en 1974 ,l’espèce a retrouvé de  » sa superbe  »

narcisse des Glénan ??

5) île du levant( Var)

île du Levant ,

 »En costume militaire ……ou nu comme un ver »

Face à Hyères , se trouve  »l’île au deux visages » .Côté face , elle est occupée depuis 1951 par un centre d’essai de la Marine nationale . Une tradition militaire très ancienne : Les colons grecs qui avaient fondé Marseille au VIIème siècle avant J.C y avaient déjà installé une garnison.Aujourd’hui ,l’armée occupe 95% de l’île du Levant,une zone interdite à toute personne non habilitée.Les touristes sont , en revanche , les bienvenus dans la petite portion restante .Ils peuvent même s’y dévêtir: Cette parcelle naturiste nommée Héliopolis a été créée en 1932 par les médecins Gaston et André Durville

Gaston et André Durville

,initiateurs du mode de vie naturiste en France.Il y ont accueilli de nombreuses personnalités ,comme Michel Simon , Guy Béart ou Annie Girardot

A.Girardot ?

(élue 2ème dauphine au concours de miss naturiste de 1949 )!

Klik à suivre peut-être……..Mais pour moi seulement , même si les coms ne sont pas bloqués !!!!!

……..leurs mystères :

1)Les îles  »sanguinaires’‘:

Pourquoi ces îles du golf d’Ajaccio portent-elles le qualificatif de  » sanguinaires  » ?

-Peut-être à cause leurs roches de porphyre pourpre .Ou de la déformation du nom du golfe de Sagone ,qui est voisin de la Corse ( à l’ouest )…3ème explication, la plus probable :ici se trouvait au XIXème siècle un lazaret (établissement où on mettait en quarantaine les marins qui débarquaient sur l’île.Certains de ces  » pensionnaires » étaient surnommés  » I sangui neri  » = ceux au sang noir .Brrrrrr!

Île sanguinaires ,

2)  »Îlet LAMERE » (Guyane française):

D’où viennent ces drôles de singes ? Sur l’île de La Mère , au large de Cayenne, en Guyane, une centaine de petits singes écureuils ( aussi nommés saïmiris) règnent en maîtres …Sautant des arbres sur l’épaule des touristes ,ils leurs demandent de la nourriture . Mais d’où viennent ces animaux ,inconnus dans la régions ?

Leur arrivée remonterait à 1981. A cette époque,l’Institut Pasteur a intallé une annexe sur cet îlot et y a introduit ces petits singes originaires d’Amérique du Sud afin de tester sur eux un vaccin anti-paludique .Après l’arrêt de l’étude , en 2001,les animaux de laboratoire ot été relachés et, vu l’absence de prédateur ,se sont multipliés. depuis ,il ont fait de cet îlet leur royame ,transformant les ruines du vieux bagne ( autre curiosité de l’île ) en terrain de jeu.

<<<<====singe écureuil

3)Île de Ré ( charente-Maritime)

Derniers graffitis avant l’exil ….

Au large dee La Rochelle ,au XIXème siècle ,les habitants de l’île de Ré s’offraient un curieux divertissement….Une à quatre fois par an, les habitants se massent sur le port de sainte-Martin-de-Ré (ou aux fenêtres des maisons) pour voir passer les prisonniers en partance pour la Guyane ou la Nouvelle- Calédonie.Ces derniers rejoignent un bateau-prison ,qui peut embarquer jusqu’à 700 bagnards entassés à fond de cale .Cette  » attraction » durera jusqu’en 1938,année où le président Albert Lebrun

Albert Lebrun

décréta la fin des travaux forcés.En face de la porte royale de la citadelle ,d’où sortaient les bagnards, certaines pierres conservent encore des graffitis écrits à la hâte ,avant le départ. nviron 100 000 malheureux sont passés par là et la plupart…..ne sont jamais revenus.

île de Ré ?
statue de bagnard.

C’était il y a environ…..

…….100 ans:

5 juillet 1922 : Création du passeport Nansen pour les apatrides

Suite à la Première Guerre mondiale et des bouleversements géopolitiques qu’elle a déclenchés, des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans nationalité et sans rattachement à aucun État. L’explorateur norvégien Fridjtof Nansen

Fridjtof Nansen ?

, nommé en 1921 premier Haut commissaire aux réfugiés par la Société des Nations, élabore alors ce qui devient rapidement le  » paseport Nansan  ». Ce document de voyage, rédigé en français, est reconnu le 5 juillet 1922 par seize États à l’issue d’une conférence tenue à Genève. Valable à l’origine pour les Russes, il est par la suite étendu à d’autres nationalités, et reconnu par un nombre croissant d’États. Au total, 450 000 personnes vont en bénéficier dans l’Entre-Deux-Guerres, disposant ainsi de documents d’identité leur permettant de voyager.

Le passeport:

La frontière entre le contrôle et la liberté

Le passeport est un document auquel on ne prête que peu attention, la carte d’identité étant en France bien plus importante administrativement et symboliquement.Pourtant ,le passeport est au cœur de l’histoire administrative, elle-même riche d’enseignements sur la conception du territoire, de son contrôle par l’autorité et de la liberté d’aller et venir.

Laissez-passer accordé à Claude Niépce pour se rendre à Chalon-sur-Saône, 1795, Paros, BnF, Gallica.

Le laissez-passer, ancêtre du passeport

L’histoire ancienne du passeport est obscure. Les souverains ont très souvent délivré des documents garantissant à leur porteur la libre-circulation sur le territoire, ainsi que la protection royale. Bien avant d’être une manifestation de l’État-nation, le passeport est le corollaire de la construction de l’État et de la souveraineté royale ou impériale.

Entre outil de contrôle interne et instrument diplomatique

À l’époque moderne, l’administration  »se fait statistique » et l’ambition d’une police qui contrôle la population s’affirme.

Des projets sont dressés au XVIIIe siècle pour enregistrer toute la population. Dans ce contexte, le statut du passeport se retourne : les documents d’identité servent moins à permettre la circulation qu’à contrôler les catégories mobiles et donc  » dangereuses  », et à empêcher les artisans d’affaiblir le royaume en le quittant.!

Toutefois ,l’exigence de papiers pour tous dépasse les capacités de l’administration, qui ne tente du reste jamais d’en centraliser la production, et la police peine à exercer un contrôle réel, la population qui n’accepte jamais complètement l’exigence de disposer de documents d’identité et de circulation. Le passeport est donc supprimé par la Constitution de 1791qui affirme solennellement le principe de la liberté de circulation.

Certificat délivré par le « comité de surveillance » en 1793 pour l’obtention d’un passeport par un citoyen d’Orléans. Le passeport ne peut être délivré qu’après vérification que l’individu respecte les lois et paie ses impôts.

Rapidement , des exceptions apparaissent : déjà en 1790, pour lutter contre l’arrivée de vagabonds à Paris, il avait été décidé de les munir de passeports pour qu’ils retournent dans leur commune, laquelle était tenue de leur apporter de l’assistance. Quelques jours après la fuite de Louis XVI , un décret du 29 juin 1791 impose un passeport pour les étrangers résidant en France et pour les négociants en cas de départ à l’étranger, pour lutter contre l’émigration.

Face à la détérioration des relations internationales, l’Assemblée législative adopte le 1er février 1792 une loi (promulguée le 28 mars 1792) imposant la détention d’un passeport pour tout voyage et la déclaration à la municipalité du lieu de résidence de l’intention de quitter le territoire national.

Prévue à l’origine pour lutter contre l’émigration, cette mesure fut ensuite utilisée pour que les hommes ne se soustraient pas à la conscription. Elle impose également l’uniformisation des passeports : le pouvoir central homogénéise ainsi les annotations que pouvaient ou ne pouvaient pas porter les communes chargées de leur délivrance et la description des porteurs.

Passeport intérieur délivré en 1803 par le maire de Mende (Lozère).

L’exigence de passeport est maintenue par les régimes successifs : un règlement de 1816 prévoit un passeport pour les déplacements intérieurs, hors du département, et un autre pour les déplacements à l’étranger.

Cette dualité montre le processus d’unification du territoire accompli depuis la Révolution, mais aussi la crainte qu’inspirent les pauvres et les étrangers, qui, tout au long du XIXe siècle, font l’objet de mesures de surveillance poussées : les passeports pour indigents leur permettent ainsi de bénéficier de subsides pour se rendre dans leur commune d’origine, à condition qu’ils respectent l’itinéraire prévu.

Passeport chinois de la dynastie Qing, 1898. L’empire chinois émettait une gamme complexe de passeports autorisant leur détenteur à circuler dans certains territoires et accomplir certaines actions.La surveillance des étrangers change par ailleurs d’objectif au cours du siècle puisque c’est moins l’espionnage que le  » dumping  » ( Dumping = Pratique qui consiste : 1) Pour un employeur, à utiliser de la main d’œuvre moins chère que celle présente où la société est implantée.

2)Pour un État, à encourager de telles pratiques afin d’en tirer un avantage économique.)

de la part de travailleurs étrangers pauvres qui est craint, si bien que des conditions de ressources sont souvent exigées.

L’application des règles demeure cependant peu efficace, les communes n’étant pas incitées à collaborer activement alors que la fraude est aisée. Du reste, des circulaires de 1874 et 1878 exemptent de passeports les ressortissants de plusieurs pays européens et nord-américains.

Le passeport intérieur diparait progressivement en France, largement en raison du chemin de fer qui permet aux voyageurs de circuler plus vite que les documents administratifs. Le livret de circulation des gens du voyage n’a cependant été supprimé qu’en 2017 !

Le contrôle de la population repose par ailleurs sur divers types de documents (livret de famille, carte d’électeur, permis de chasse…), puis également sur les techniques d’anthropométrie judiciaire développées par Adolphe Bertillon

Adolphe Bertillon ?

. En revanche, l’URSS stalinienne ou de nos jours encore la Chine communiste recourent au passeport intérieur.

Le triomphe du passeport après la Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale donne une importance nouvelle au passeport  » extérieur  », dont la forme et le contenu font l’objet de conférences entre États tenues à Paris en 1920 et à Genève en 1926.

L’État-nation s’impose partout avec la chute des empires austro-hongrois et ottoman. La libre circulation n’est plus le privilège de la noblesse et des classes les plus aisées. Beaucoup regrettent alors la liberté perdue au profit de contrôles tatillons et perçus comme humiliants.

Après ce LONG  »préambule » : Le but de ce billet:

Le passeport Nansen, une avancée majeure du droit humanitaire

Passeport Nansen de la princesse Vera Mestchersky © Dépôt de Pierre Mestchersky.À la suite de la Première Guerre mondiale et des bouleversements géopolitiques qu’elle a déclenchés, des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans nationalité et sans rattachement à aucun État : Russes blancs déchus de leur nationalité en décembre 1921, Galiciens issus d’un territoire autrefois autrichien devenu polonais, Arméniens, Assyro-chaldéens de l’ancien Empire ottoman ayant fui les massacres…
L’absence de passeport les condamne à être rejetés par tous les États.
C’est dans ce contexte que l’explorateur norvégien Fridjtof Nansen ,

Fridjtof Nansen

nommé en 1921 premier Haut commissaire aux réfugiés par la Société des Nations, élabore ce qui devient rapidement le  » passeport Nansen  ». Ce document de voyage, rédigé en français, est reconnu le 5 juillet 1922 par seize États à l’issue d’une conférence tenue à Genève. Valable à l’origine pour les Russes, il est par la suite étendu à d’autres nationalités, et reconnu par un nombre croissant d’États.
Au total 450 000 personnes en bénéficient dans l’Entre-Deux-Guerres et disposent ainsi de documents d’identité leur permettant de voyager.

Dans ce système, l’exigence de passeport, émis par l’État dont le voyageur est un ressortissant, se double d’une exigence de visa délivré par le pays d’accueil ou de séjour. Des conventions internationales peuvent dispenser de visa certains arrivants, en particulier pour les courts séjours.

Les ressortissants d’États membres de l’Union Européenne et de certains autres États associés bénéficient de règles particulières impliquant des conditions de ressources et de respect de l’ordre public sans assurer toutefois une liberté absolue d’installation.

Les débats autour du Brexit ont été notamment marqués par la volonté de revenir à « l’ancien » passeport britannique, de couleur bleue, abandonnée en 1988 au profit du rouge bordeaux (quoiqu’il soit fabriqué en Pologne par Gemalto, une entreprise franco-néerlandaise).Aux ressortissants non-UE s’applique la convention de Schengen. Signée à l’origine en 1985, elle rassemble aujourd’hui une bonne partie des États membres de l’UE ainsi que la Suisse et le Liechtenstein. Elle prévoit un système unifié de délivrance des visas de court séjour reposant notamment sur une base de données biométriques  » VIS  ». La convention de Schengen permet de circuler au sein de l’UE durant trois mois.

Depuis la Seconde Guerre mondiale se sont multipliés les accords d’exemption de visas au nom de la liberté de circuler et de la simplification des procédures, avec toutefois des retours en arrière parfois spectaculaires.

Les attentats du 11 septembre 2001 qui eurent lieu aux États-Unis ont conduit à un durcissement et à une intensification des contrôles associés au passeport et au visa : les États-Unis ont d’abord exigé des bénéficiaires de l’exemption de visa un passeport biométrique pour entrer sur leur territoire (2004), puis mis en place le système ESTA (système électronique d’autorisation de voyage), qui prévoit un contrôle de diverses bases de données avant d’accorder à un voyageur l’autorisation d’entrer sur le territoire américain.

L’État français délivre depuis 2009 des passeports biométriques, plus sûrs que les documents papier, mais demeure nettement moins exigeant que les États- Unis. Cependant, il est de plus en plus question de reconnaissance faciale, l’image du visage pouvant le cas échéant être intégrée dans le passeport, ce qui naturellement pose la question du respect des libertés individuelles.

L’épidémie de COVID 19 montre que le passeport, entendu au sens large, peut aussi devenir un élément de contrôle sanitaire, même si ni les attestations de sortie, ni les éventuels  » passeports sanitaires  » ne sont assimilables aux passeports classiques. Elle rappelle, avec toutes les différences et nuances qui s’imposent, la triste époque où l’Ausweis était exigé pour circuler dans la France occupée.

La permanence des débats auxquels donne lieu le passeport, et plus généralement la circulation des étrangers sur le territoire national, est frappante : entre fantasmes de contrôle absolu (les projets de fichage de toute la population élaborés au XVIIIe siècle paraissent étonnamment actuels ) et volonté de souplesse, entre crainte et attachement à la liberté, le XXIe siècle diffère peu de ses prédécesseurs…

Pourquoi le port du béret fut interdit en France ?

Brouillon à revoir ! ( peut-être )
Bien qu’étant porté par les citoyens de nombreux pays, le béret est souvent associé à la France. En tout cas, les occupants nazis étaient plutôt de cet avis. C’est même cette association d’idées qui les poussa… à interdire le béret, pour effacer tout symbole français dans l’espace public de certaines zones de la France occupée.

Plus qu’un symbole…

Un béret et une baguette de pain sous le bras :

la caricature du Français est (presque) connue de tous.

S’ils ne sont pas allés jusqu’à interdire la baguette, les Allemands ont toutefois tenu à restreindre l’usage du béret en Alsace-Moselle, pendant l’Occupation.

En effet, dans ce territoire qu’ils considéraient comme étant déjà germanique (ethniquement parlant), les Nazis souhaitaient évacuer tout symbole français.

De ce fait, dès le 16 mai 1941, les autorités allemandes prirent la décision d’interdire le port du béret (sous peine de lourdes sanctions).!!

…Une mise au pas:

Les occupants nazis ne se contentèrent pas de dire que le béret  » obscurcissait le cerveau  » !!! ??? de ceux qui le portaient, pour mener à bien leur politique de germanisation à marche forcée.

En effet, dans le but d’embrigader la jeunesse  »alsaco-mosellane  », le Reich mit en place le service du travail obligatoire (STO) ; dès le 8 mai 1941.

Ainsi, les jeunes hommes et les jeunes femmes âgés de 17 à 25 ans se voyaient confier des missions diverses. Pour les jeunes hommes, le service prenait la forme d’une préparation militaire intensive ; pour les demoiselles, il s’agissait d’un emploi d’auxiliaire occupé chez des particuliers ou au sein de l’administration locale.

Les Alsaciennes et Mosellanes, justement, étaient loin d’être délaissées par le régime nazi. À l’instar, des Allemandes, elles pouvaient en effet rejoindre le BDM ;  » Bund Deutscher Mädel  » (la  »Ligue des jeunes filles allemandes  ») ; créé le 19 avril 1942.

Pendant féminin des  » Jeunesses hitlériennes  » cette organisation servait en fait à organiser des activités sportives et d’éveil pour des jeunes filles âgées de 10 à 18 ans.

Regroupées dans des camps de loisirs, celles-ci se livraient donc à des séances de gymnastique, des promenades en forêt, ou encore au chant d’hymnes populaires.

Le but de toutes ces dispositions était évidemment le même : radicalement défranciser les territoires fraîchement annexés, puis embrigader les locaux pour en faire de parfaits citoyens du Reich.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 ….

……. »𝗔𝗺𝗯𝘂𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 » 𝗲𝘀𝘁 écrit 𝗮̀ 𝗹’𝗲𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗲́𝗵𝗶𝗰𝘂𝗹𝗲𝘀 d’urgence?

Vu de face, à l’avant d’un véhicule d’intervention, le mot  » ambulance  » est écrit à l’envers. Curieux, mais ce n’est pas une fantaisie. Ce type d’affichage, appelé  » effet miroir  » est, de fait, destiné à faciliter l’identification du véhicule de secours par les automobilistes qui le précèdent. Car une fois son reflet dans le rétroviseur, le mot se lit à l’endroit.

J’ai entendu dire aussi que c’est pour que les avions depuis dans le ciel peuvent l’identifier à une certaine distance sans aucun problème.( mais ??? plutôt farfelue comme explication )

Au moment où la sirène est activée dans une situation d’urgence et qu’on est dans sa voiture ,pour pouvoir voir dans le miroir ( rétroviseur ) de l’auto le mot AMBULANCE qu’on est en train de lire,qu’on doit laisser le passage et voir l’urgence de la situation.

Une ambulance en service est prioritaire dans la circulation : Dispensée de s’arrêter au feu rouge; et même tolérée de rouler en sens inverse, le cas échéant. Un privilège dont des conducteurs d’engins médicalisés n’hésitent à abuser , au risque de s’attirer la foudre des autres automobilistes.

En plus de l’écriture, et du terme lui-même universel, d’autres traits permettent également d’identifier le véhicule de secours. Dans certains cas, l’ambulance porte un filet de bandes verticales tout autour du véhicule. D’autres misent plutôt sur la couleur: rouge pour les sapeurs pompiers, blanc pour le Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) ou les voitures médicalisées des centres hospitaliers. En plus de la sirène et des gyrophares bien sûr.

Aucune description de photo disponible.

Pourquoi les Schtroumfs sont ils bleus ?

C’est la question que m’a posée ma petite fille ( Camille ) cet après-midi ,je rangeais , triais mes livres et mes B.D quand Manu accompagné de Camille et Justine sont arrivés. Une B.D (  »les Schtroumfs » traînait sur la table ); Camille l’a prise et commencé à la feuilleter , et elle me dit :  » dit papy pourquoi les petits bonhommes sont bleus

Schtroumpf

?  » Moi ???  » Heu…peut-être parce qu’ils ont été malades  ». lol ( bien embêté le papy )….Mais apparemment l’explication lui a suffit . Après leur départ , j’ai cherché un peu ici et là pour avoir moins bête si la question de Camille revenait sur la tapis…..Et :

Dès leur naissance dans l’univers de la bande dessinée en 1958, les Schtroumpfs furent bleus. Ce fut en effet le cas dès l’album de Johan et Pirlouit La flûte à six schtroumpfs du dessinateur Peyo

Peyo?

.

La question lui fut posée à plusieurs reprises mais à chaque fois il l’esquiva dans un sourire. Peut-être parce que l’idée de cette couleur n’est pas de lui. Elle viendrait de sa femme, qui pour la choisir aurait bêtement procédé par élimination ! Elle raconta en 1992 comment elle fit. Les Schtroumpfs ne pouvaient pas être verts pour ne pas être confondus avec les éléments de la nature, la forêt, les feuilles, les plantes. De plus on aurait pu les prendre pour des Martiens. Ils ne pouvaient pas non plus être rouges car sinon ils auraient eu l’air d’être en permanence en colère. Quant au jaune cela aurait signifié pour beaucoup qu’ils étaient tous malades. Le rose ? Ils auraient trop ressemblé à des humains.

Il ne restaient alors que quelques couleurs dont le bleu, qui selon sa femme, coloriste pour ses albums, était la couleur le plus en harmonie avec celles de la forêt. De plus le bleu aurait plu à Peyo en raison de la symbolique de cette teinte: la sagesse, la sérénité, mais également le rêve. De surcroît le bleu est le symbole de la vérité et de la transparence, et par essence le schtroumpf ne ment pas. Il est honnête malgré ses défauts.

Pour d’autre, le choix du bleu aurait un lien avec la naissance de ces petits êtres. En effet, dans l’un des albums il est expliqué que les bébés Schtroumpfs sont amenés par une cigogne, les soirs de Lune Bleue. La lueur de cet astre les colorerait.

Quant au noir, Peyo l’a utilisé dans un cas précis: pour l’album Les schtroumpfs noirs paru en 1963 dans lequel les petits lutins des forêts piqués par une mouche deviennent noirs

.