Qu’est-ce que “Tintin et le Thermozéro” ?

  Tintin et le Thermozéro est une œuvre inachevée d’Hergé.

   Oui , une aventure de TintinTintin 2 - Copie et Milou qui n’a jamais été terminée ni donc publiée !

   Hergé l’a imaginée entre 1957 et 1960, après  » Coke en stock  » Il réalisa même 62 pages de story-board et 8 pages crayonnées. Certaines considérées comme les plus belles de toute la carrière d’Hergé.

  Quant à l’intrigue la voici:

    L’histoire commence avec un accident de voiture. En route pour Moulinsart, Tintin, le Capitaine Haddock et le professeur Tournesol sont témoins d’un accident. Prêt à secourir le blessé qui a manqué de les envoyer dans le décor, Tintin, sous une pluie battante, le couvre de son imperméable. Différentes personnes accourent. Se sentant en danger, il cache dans la poche de la veste de Tintin ce qui ressemble à un insecticide. Puis au bout de quelques jours, Tintin s’aperçoit que la majorité des témoins de cet accident ont été cambriolés. Il comprend que l’accidenté est possesseur d’un objet très convoité et part enquêter.

    L’album devait s’appeler au début  » La Boîte de Pandore  » , puis   » Les Pilules  ». Mais Hergé décida finalement d’abandonner son projet pour réaliser l’album Tintin au Tibet.       Il s’y remet ensuite. Mais se replonger dans ce scénario qu’il avait élaboré quelques années auparavant lui donne le sentiment de retourner en arrière.

    Car à cette époque il quitte sa femme, contracte de nouvelles passions, comme l’art contemporain, et se fait un nouveau cercle d’amis. Il souhaite que Tintin évolue comme lui.

   Le projet Thermozéro est ainsi abandonné en 1960. A la place il dessine l’album des Bijoux de la Castafiore.

   N.B : le titre de Thermozero avait été trouvé par Achille Talon ? . Les pages dessinées de cet album ont été publiées une seule fois en 1989 et six se trouvent au Musée Hergé à Louvain-la-Neuve en Belgique.

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haddock

C’est un rossignol d’Arcadie…….

C’est un rossignol d’Arcadie ? ?

Au propre, c’est un baudet ; au figuré, c’est un ignorant, un chanteur détestable

Les Grecs et les Romains  comparaient les hommes d’une grande ignorance aux ânes d’Arcadie, qu’ils regardaient comme les prototypes de l’espèce.

   Par la suite ,   cette comparaison proverbiale a été adoptée , et nous avons dit d’abord un  » roussin d’Arcadie  », puis nous avons substitué  le nom de rossignol à celui de roussin, avec lequel il a une certaine analogie phonétique, par allusion au trait de la fable qui représente le dieu Pan donnant des leçons de musique à ces stupides animaux.

 Cette tradition mythologique pourrait être  fondée sur l’observation de quelques effets extraordinaires produits par les sons mélodieux de la voix ou des instruments sur ces animaux, qui ont montré quelquefois une  »délicatesse d’oreille  », dont bien des gens pourraient être jaloux.

   Témoin l’âne dont parle le père Regnault :  » cet âne élevait la tête par dessus le chapeau d’un joueur de flûte pour mieux l’entendre, et, dans cette position, il restait la bouche béante à l’écouter  ». Témoin encore l’âne d’Ammonius, commentateur d’Aristote. Ce second amateur était plus remarquable encore que le premier.

    Le patriarche Photius ?  était si émerveillé de ses qualités, qu’il a cru devoir en faire une mention honorable dans un ouvrage de théologie où il assure que cet illustre baudet, entendant son maître déclamer ou chanter des vers, oubliait les meilleurs chardons placés devant lui, et souffrait la faim plutôt que d’interrompre son attention. !!

 » Avoir la dalle  » ?

  Je ne sais pas si cette expression est employée dans toute la France , mais ici et dans ma région  » d’origine  » , elle est courante et signifie familièrement  » avoir faim  » assiette 1

    J’ai voulu en connaitre l’origine  et en cherchant ici et là :

  Quand quelqu’un a très faim on peut dire de façon familière qu’il  » a la dalle  ». Cette formule daterait  du Moyen Age.

   Pour bien en comprendre l’origine,  il faut savoir que le mot  »dalle » vient du terme nordique  » daela  », qui signifiait gouttière ou rigole, en tous cas une sorte de tuyau qui permet l’écoulement des liquides.

   Au 14e siècle on utilisait même  »dalle » pour désigner au figuré la gorge et l’œsophage, ( eux aussi en quelque sorte des tuyaux ).

  » Dalle »  aurait donc eu le sens de tuyau avant de désigner une table ou une plaque de pierre. Ce qui ne fut le cas que 200 ans plus tard, au 16eme siècle.

    Ainsi dès le 15e siècle on dit  » avoir la dalle en pente » pour les gens qu étaient capables de boire beaucoup d’alcool.

   Puis au fil du temps, la formule s’est allégée, perdant  »en pente’. Son sens s’est élargi à toute forme d’alimentation, boisson comme nourriture. Au cours du 19e siècle,  » avoir la dalle » signifiait déjà avoir très faim.

C’était il y a environ ….

172 ans :

 

   Le 24 janvier 1848, en Californie, un charpentier du nom de James Marshall découvre des pépites d’or mélangées à des cailloux alors qu’il travaille à la réparation d’un moulin à eau. 

   Sa trouvaille va causer la ruine de son patron ? mais aussi déclencher une guerre, susciter la première  » ruée vers l’or  » du continent nord-américain, accélérer le peuplement de l’Ouest américain et bouleverser l’économie mondiale

 

Un Suisse tranquille

Johann Augustus Sutter (Kandern, Suisse, 15 février 1803 ; Washington, 17 juin 1880)Son patron, Johann Augustus Sutter, un Suisse né en 1803 dans le duché de Bade, a connu des fortunes diverses. Employé dans une usine de sel jusqu’à la faillite de celle-ci, il quitte l’Europe et s’établit aux États-Unis, abandonnant sa femme et ses cinq enfants !

  Il obtient une concession de 900 km2 dans la vallée du Sacramento, non loin de San Francisco, l’appelle  » Nouvelle Helvétie  » et y bâtit un fortin, Sutter’s Fort, pour se protéger des Indiens. Le sort commence à lui sourire lorsque survient la découverte de Marshall…

Une guerre  » opportune  »

   Sutter rédige une lettre dans son fort quand son ouvrier, hors d’haleine, lui amène le fruit de sa découverte : quelques grains de métal jaunâtre dans un chiffon. Il ouvre une encyclopédie à la lettre G (comme Gold, Or), teste les échantillons et conclut enfin :  » De l’or !  »

   Instantanément, le bruit se répand dans la région et les prospecteurs affluent tant et si vite que la propriété de Sutter est ravagée et lui-même ruiné. Il mourra en 1880 avec tout juste une pension de l’État de Californie. C’est la première victime de la ruée vers l’or !

   La Californie, à cette époque, compte à peine 15 000 blancs. Elle fait encore partie du Mexique, lequel est devenu indépendant en 1821 au terme d’une longue lutte de libération émaillée par les aventures légendaires de Zorro   lol , héros californien.

  En février 1848, soit un mois après la découverte de l’or, le Mexique est contraint, au terme d’une guerre rapide autant qu’inique, de signer avec les États-Unis le traité de Guadalupe Hidalgo par lequel il cède à son puissant voisin la Californie ainsi que tous les territoires situés au nord du Rio Grande, en échange de seulement 15 millions de dollars.

   Et dès le mois suivant, l’   » American Journal of Science  » publie une lettre selon laquelle  » de l’or a été découvert dans la rivière Sacramento… et tout laisse prévoir qu’il s’agit de quantités importantes  ».

Ruée vers l’or

 En décembre 1848, le président américain James K. Polk confirme très officiellement la présence d’or en Californie. La découverte entraîne une ruée du monde entier. Beaucoup d’aventuriers et de colons du Middle West traversent le continent américain dans les chariots à bâche popularisés par les westerns.

Les prospecteurs d’Europe contournent l’Amérique en bateau par le sud, en franchissant le cap Horn ; c’est la voie la moins chère… mais aussi la plus longue. Les notables, militaires et fonctionnaires préfèrent quant à eux la route de Panamá, en dépit de l’obligation de traverser l’isthme en voiture ou à cheval. Les difficultés de liaison vont  » relancer  » l’idée de relier par un canal l’Atlantique et la Pacifique…

Et les Français dans tout ça ?

    Environ 30 000 Français participent à la ruée vers l’or. On les surnomme « Keskidees » (déformation de « Qu’est-ce qu’ils disent ? ») en raison de leur difficulté à comprendre la langue anglaise. Parmi eux des ouvriers au chômage, des nobles ruinés et d’anciens révolutionnaires des journées de Février et Juin 1848. Le gouvernement français organise même une loterie au bénéfice de 5 000 misérables dont il est trop heureux de débarrasser le pays !

   La Californie étant encore dépourvue d’administration, les terrains et l’or qu’ils recèlent appartiennent au premier arrivant. Des villes généralement éphémères se multiplient dans la vallée du Sacramento. Les prospecteurs ne tardent pas à déchanter quand ils découvrent les conditions très éprouvantes de leur travail : de longues journées de labeur en plein soleil pour trouver quelques pépites. Bien peu s’enrichissent. Les seuls qui tirent profit de la ruée vers l’or sont les tenanciers de lupanars et de casinos ainsi que les camelots.

   Les tonnages qui sortent de terre n’en sont pas moins conséquents : pas moins de 752 tonnes dans les neuf premières années, soit presque autant qu’au Brésil pendant tout le XVIIIe siècle.

Le mythe californien :

   À la fin de l’année 1848, on compte environ 4 000 orpailleurs dans les divers sites de prospection californiens et le territoire compte déjà 90 000 habitants. Les Mexicains et les Indiens, respectivement au nombre de 20 000 et 10 000, se retrouvent en minorité. L’année suivante, le nombre des orpailleurs se monte à 40 000 ; en 1850, ils sont 60 000 et en 1860 plus de 100 000.

   La Californie devient dès 1849 un État de plein droit au sein des États-Unis d’Amérique. Dès 1851, elle frappe fièrement ses propres monnaies.

        Aujourd’hui, l’or de Sutter est épuisé, mais la Californie continue de séduire tous les audacieux du monde entier. Berceau de l’électronique, elle produit plus de richesses que n’en ont jamais découvertes les anciens orpailleurs.

Triomphe de l’étalon or

La découverte de l’or en Californie est précédée d’autres découvertes en Sibérie et suivie de nouvelles dans le désert du Nevada, en Australie ainsi qu’en Afrique australe, enfin sur les bords de la rivière Klondike, à la frontière entre le Canada et l’ Alaska (29 ans après l’achat de ce territoire par les États-Unis à la Russie).

   Au cours du XIXe siècle, la planète aura ainsi produit plus de 12 000 tonnes d’or, soit 6 fois plus qu’au XVIIIe siècle, 12 fois plus qu’au XVIIe et… 13 fois plus qu’au XVIe siècle en dépit de la découverte du Nouveau Monde …………

   Cette abondance d’or entraîne l’éviction progressive du  » bimétallisme  » or-argent dans les échanges monétaires et porte un coup très dur à la tentative d’Union monétaire lancée par Napoléon III sous le nom d’ Union latine.

   Ainsi, en 1871, lorsque l’empire d’Allemagne crée le mark, sa nouvelle monnaie, il la gage exclusivement sur ses réserves d’or.

Un moment de soleil …..

  Manu est passé cet après midi avec Camille . Il devais sortir => Je suis resté seul avec mon adorable petite fille . Une heure ou deux de soleil dans ma journée ! Elle avait ce qu’elle nomme une tablette ( écran extra plat ) , j’ai du jouer avec elle et ce  » machin  » qu’elle manipule comme une  » pro  »  : Elle m’a expliqué comment faire : Elle  » crée  » des personnages , me demande si on lui met un chapeau , comment on l’habille etc…..Et crée ce que je veux : Suis épaté ! ( peut – être pas objectif  , mais  …..)

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Allemagne hôtel  » lits – tonneaux  »

La douleur et….

….la mort :

La douleur s’évapore .

Un jour La douleur s’évapore

Les causes existent encore

Mais l’esprit est plus fort

L’esprit devient le maître du corps

Un jour Sans le moindre miracle

Elle cesse la débâcle

C’est sur le long chemin

Etape essentielle d’éveil humain

Un jour L’homme comprend l’amour

Un jour L’homme comprend la mort

Comprendre pourquoi comment

Comprendre le « s’en va » et « survient » des éléments

Un jour Détaché complètement Sourire du mot argent

Lâcher peu de paroles

Vivre sans chercher à tenir un rôle

Un jour A chaque atome, sensible

On dira insensible

C’est ainsi qu’à l’extérieur

N’apporte plus ni bonheur ni terreur

Un jour ….

L’homme comprend l’amour

Un jour … L’homme comprend la mort

Comprendre pourquoi comment…

Stéphane Ternoise 

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   4 mars 2017 à Montcuq en Quercy Blanc : la disparition de Stéphane Ternoise, 49 ans, écrivain candidat à la présidentielle 2017

Stéphane Ternoise 1968 – 2017 ( décès à 49 ans )

 Stéphane Ternoise, écrivain francophone, a publié en indépendant, depuis 1991, une centaine de livres, dont 6 romans, 25 pièces de théâtre, l’essai « les villages doivent disparaître ! »…

     Candidat de la ruralité réelle et de la modernité à la présidentielle 2017.
Candidat d’une république déontologique.

 Samedi 4 mars 2017 à 21:00 sa vidéo de fin est lancée sur YouTube et http://www.ternoise.net

« Il faut toujours se dire adieu,
Remettre son sort entre les mains de Dieu. »

   Ce Dieu selon Gérard Manset, est plus à rechercher dans l’approche Bouddhiste, ou stoïcienne de la nature créatrice.
   Combien de jours, de mois, d’années, me reste-t-il à vivre ? En ce dernier dimanche de février… débutant ce texte, sachant où je vais en venir, je me pose la question, en souriant à mon reflet sur un écran 5 pouces de smartphone…

    Je ne vais pas m’immoler devant le dernier bureau de Martin Malvy en dénonçant la politique de son Centre Régional des Lettres, subie durant presque deux décennies. Ni devant celui de Gérard Miquel. Ni devant les quartiers du ministre de la Ruralité dont la Dépêche a si bien relaté ma centaine de publications…

  Je ne vais pas me jeter de la tour de Montcuq dans un clin d’œil à la défenestration de Jack-Alain Léger.
   Ni me taillader les veines à la manière de Sénèque devant le Conseil Constitutionnel pour dénoncer la confiscation de la démocratie par une classe d’installés, lors du premier vrai tour de la Présidentielle que constitue l’étape des 500 parrainages nécessaires, avec des élus membres de partis dont la signature est réservé à leur couleur et des élus non encartés qui préfèrent ne pas se mouiller, parfois en redoutant d’être privés d’une subvention indispensable, par exemple celle de la réserve parlementaire de leur député…

Pourquoi maintenant ?
   Tellement de malentendus, qui ressemblent à des mises en scène pour justifier l’injustifiable.
Trahisons, mensonges, silences et autres curiosités.
   Le lot commun de l’humanité certes. Qui à mon âge ne s’est pas pris ces portes dans la tronche ?
   Mais j’ai voulu vivre autrement. J’y suis presque arrivé. Le chemin fut… merveilleux… finalement…
    Oui ça c’est nettement mieux passé que ce que je redoutais, disons entre 10 et 20 ans.
   A 25 ans, j’ai abandonné le costume du jeune cadre en espérant pouvoir vivre une vie de ce genre.
   Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient pour relativiser ce qui pourrait être perçu comme un échec… C’est presque un autre sujet.
   Quand on sait où l’on va, pourquoi on y va, l’important, c’est le chemin. J’ai essayé. Et je suis dans une impasse.
Comme je l’ai résumé dans un texte de chanson, « l’impasse des malentendus ». (le texte en intégralité et la vidéo)