Les grands scandales…..

……de l’art

"Le Jugement dernier" de Michel-Ange est hérétique.

« Le Jugement dernier » de Michel-Ange est hérétique.

En 1541, le peintre Michel-Ange dévoile son Jugement dernier devant des officiels romains réunis autour du pape Paul III. Sur la voûte de la chapelle Sixtine, vingt nus masculins athlétiques, les ignudi,  » corps frémissants, cuisses impatientes, membres ouverts  » comme les décrit en 1964 le journaliste Marcel Marnât, s’offrent au regard. Pour l’artiste, leur beauté est l’œuvre de Dieu. Las ! Dès 1545, le philosophe Pierre l’Arétin accuse le peintre de souiller le plus grand temple de Dieu.  » Même un tenancier de bordel  fermerait les yeux pour ne pas voir … cet obscène établissement de bains  », écrit-il. L’indignation grandit et on blâme l’ homosexualité du peintre. La Réforme catholique est en marche, l’étau moral se resserre et le concile de Trente (1545-1563) ordonne de bannir des églises tous ces nus qui suscitent le désir.

Retables, sculptures, vitraux sont saccagés par les iconoclastes en colère. Dans ce contexte, les mâles de Michel-Ange vont aller se rhabiller ! En 1564, Daniele da Volterra, élève du maestro, recouvre tous les sexes de voiles, ce qui lui vaut le surnom de « grand culottier ». A saint Blaise, qui lorgne l’anatomie de Catherine d’Alexandrie, il fait tourner la tête vers le Christ. Quant à la sainte impudique, la voilà affublée d’une toge verte. En 1936, Pie XI fait même rajouter culottes et maillots ! Tous ces repeints ne seront retirés qu’en 1994.

"La Mort de la Vierge" de Caravage est un sacrilège.

« La Mort de la Vierge » de Caravage est un sacrilège.

Quand il découvre cette Vierge Marie aux jambes nues, à la peau verdâtre et au corps bouffi, Nicolas Poussin (1594-1665), chef de file du classicisme français, s’exclame :  » Je ne regarde pas, c’est dégoûtant. Cet homme-là (Le Caravage ), est venu sur terre pour détruire l’art. La laideur de ses peintures le conduira en enfer.  » Mais pourquoi tant de haine ? Le Caravage a osé représenter une Vierge très humaine, rompant ainsi avec la conception de la beauté idéale qui prévaut jusqu’alors. Une révolution que l’on appellera plus tard le  » caravagisme  ». Mais en attendant, sa Vierge profane, faite de chair et d’os et habillée à la mode vestimentaire du XVIIe siècle, ne passe pas. Jugée obscène, triviale, blasphématoire , la peinture du maître est aussitôt rejetée par le clergé et décrochée des cimaises de l’église Santa Maria della Scala de Trastevere à Rome. Mais Le Caravage persiste et signe.

Figure sacrée ou pas, ce qui l’intéresse, c’est de rechercher la beauté dans la vérité de la vie sans en lisser la souffrance, la laideur et la misère. Pour ses sujets religieux, il puise ses modèles dans son quotidien. Sous sa Vierge se cache le cadavre d’une prostituée  enceinte retrouvée dans le Tibre. Sous son saint Jean-Baptiste se dissimule l’un de ses amants. Pour sa Madeleine  repentante, il fait poser une fille de cuisine. Autant de provocations qui bouleversent les conventions et font de l’artiste un peintre scandaleux et maudit dont nombre de chefs-d’œuvre seront refusés par leurs commanditaires.

"Le déjeuner sur l'herbe" de Manet est lubrique.

« Le déjeuner sur l’herbe » de Manet est lubrique.

En avril 1863, à la demande des artistes rejetés du Salon officiel, Napoléon III crée le Salon des refusés. On y dévoile au public 1 600 tableaux inédits. Dont Le Déjeuner sur l’herbe de Manet, une toile qui met en scène grandeur nature une jolie rousse nue comme un ver et ses deux chevaliers servants. Le public et la critique sont en émoi. Quel outrage aux bonnes mœurs ! En plus, la cocotte a l’impudence de regarder le visiteur droit dans les yeux comme pour l’inviter à une ‘ partie carrée  » ( » partouze ») surnom donné à la toile par l’artiste lui-même. Ulcérée, l’impératrice Eugénie va même jusqu’à frapper la dame d’un coup d’éventail !

Dans  »Le Figaro  », Charles Monselet écrit :  » M. Manet a déjà conquis la répulsion du bourgeois, c’est un grand pas !  » En ce siècle très pudibond, le maître a osé l’impensable, peindre un nu plus vrai que nature, débarrassé de tout prétexte allégorique ou symbolique, une atteinte impardonnable aux conventions artistiques du second Empire. Devenue un classique, l’œuvre a été réinterprétée par des artistes comme Picasso et même détournée dans des publicités.!!!

"Impression, soleil levant" de Monet est trop moderne.

« Impression, soleil levant » de Monet est trop moderne.

Le 15 avril 1874, une trentaine d’artistes rejetés du Salon officiel décident d’organiser leur propre expo dans l’atelier du photographe  Nadar, boulevard des Capucines à Paris. C’est la première manifestation impressionniste de l’histoire. Il y a là Renoir, Degas, Cézanne… réunis autour de Claude Monet qui présente Impression, soleil levant, un paysage noyé dans la brume et la vapeur. La bataille entre traditionnels et modernes fait rage.  » Impression, j’en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans…  » se moque le critique Louis Leroy qui compare le tableau à du papier peint.  » C’est la main enfantine d’un écolier qui étale pour la première fois des couleurs  », renchérit Marc de Montifaud.  » Effroyable spectacle que la vanité humaine poussée jusqu’à la démence !  » s’insurge A. Wolf dans Le Figaro. Fous furieux, attardés, barbouilleurs… Les insultes  pleuvent sur les impressionnistes. Trente ans seront nécessaires pour que leur art novateur s’impose. 

"La petite danseuse de 14 ans" de Degas est trop dépravé.

« La petite danseuse de 14 ans » de Degas est trop dépravé.

Voyez cette fillette à la moue boudeuse. Aujourd’hui, on a du mal à imaginer que la » Petite Danseuse de 14 ans » de Degas a pu choquer. Et pourtant ! Quand ils découvrent ce bronze à l’exposition impressionniste de 1881, les critiques manquent de s’étouffer. Quelle vulgarité !!

Degas a osé représenter de manière hyperréaliste son modèle. Et pas n’importe lequel : Il s’agit de Marie Van Goethem, petit rat et surtout fille de mauvaise vie. Car à l’époque, l’Opéra sert de vivier de (très jeunes ) maîtresses aux riches bourgeois.!!!!

Le "Nu couché" de Modigliani est obscène.

Le « Nu couché » de Modigliani est obscène.

Décembre 1917, vernissage de la première exposition personnelle de Modigliani, à Paris. Les visiteurs sont au bord de l’apoplexie. Ces poils pubiens jetés comme ça, à la figure, ce n’est pas tolérable ! On appelle la police qui saisit sur le champ cinq nus pour attentat à la pudeur. La galerie doit fermer ses portes.  » Nous, c’est un monde. Le bourgeois, c’en est un autre  », constatera l’artiste maudit, mort dans la misère. Ironie du sort, son  »Nu couché ‘ a été vendu 159 millions d’euros en 2015, ce qui en fait le deuxième tableau le plus cher de l’Histoire vendu aux enchères .

Le "Portrait de Staline" de Picasso est insultant.

Le « Portrait de Staline » de Picasso est insultant.

Le 5 mars 1953, Staline  vient de mourir. Le camarade Louis Aragon commande à Pablo Picasso, communiste depuis 1940, un portrait du dirigeant pour la une de son journal ‘Les Lettres françaises » à paraître le 12 mars. S’inspirant d’une photo de jeunesse, le maître catalan représente le leader défunt de l’URSS en simple ouvrier, provoquant aussitôt la colère des cadres du PCF. Le 18 mars, L’Humanité publie un communiqué :  » Le secrétariat du Parti communiste français désapprouve catégoriquement la publication du portrait du grand Staline par le camarade Picasso.  »Dans la foulée, Aragon interpelle Picasso et lui demande de refaire  » un Staline, un vrai  » ! Le peintre confie son désarroi à son ami Pierre Daix :  » J’ai pensé à un héros tout nu… Oui mais et sa virilité ? Tu lui fais un zizi grec, on se fâche :  »Ça, pour le père des peuples ? Allons donc ! Si petit !  » Alors tu le traites avec les attributs du Minotaure : »Mais vous le voyez en obsédé, en satyre  !  » Et si jamais tu calcules le juste milieu, comme toi et moi, alors qu’est-ce que tu prends !  » De guerre lasse, Picasso jette l’éponge et prend ses distances avec le Parti. 

."Les Deux Plateaux" de Buren sont trop intellos.

« Les Deux Plateaux » de Buren sont trop intellos.

En 1985, les 260  » colonnes de Buren  »sont retenues pour aménager la cour du Palais-Royal, à Paris. Un choix qui provoque le tollé. Jack Lang, ministre de la Culture, se fait insulter.  » Un furoncle  »,  » Viol de l’art  », lit-on sur les palissades du chantier. Des associations saisissent la justice pour le suspendre. Quand Chirac devient Premier ministre en 1986, les détracteurs de Buren espèrent la destruction de l’œuvre. Mais Léotard, nouveau ministre de la Culture, l’envisage, avant de se raviser.

Quel pays européen Hitler n’était pas capable d’envahir ?

Une fois la drôle de guerre terminée et Hitler ayant occupé la Pologne, il attaqua la France et celle-ci se rendit plus tard au bout de six semaines ; Hitler envahit et occupa rapidement le Danemark, la Norvège, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas et autres ; même si la majorité de ces pays optèrent pour le non-alignement ou la neutralité.

Avant la guerre, la Suisse, constatant la vague actuelle de volatilité qui inonde l’Europe et le danger que représentent la montée de l’Allemagne nazie et ses politiques d’agression constantes, a commencé à renforcer les capacités de défense et d’attaque de son armée. Elle disposait alors d’une armée forte (comparée à celle des Pays-Bas et de la Belgique par exemple) ; ce qui rendait les choses plus difficiles pour les nazis était le fait que la Suisse disposait de terrains en haute montagne qui offraient une grande position défensive à la Suisse.

 Hitler considérait toute offensive contre la Suisse comme « un gaspillage de ressources ». La Suisse restera neutre pendant toute la guerre ; bien qu’elle ait été bombardée par accident par les deux parties, elle était hostile aux deux camps bien qu’elle soit très  »anti-nazie  ».

Sur la photo ci-dessus : Henri Guisan, général des forces armées suisses pendant la Seconde Guerre mondiale.

La gare du Mont Saint-Michel….

Ce ne serait pas une blague, il y aurait bien eu une gare au pied du Mont Saint-Michel.! L’histoire commence en 1855. On ne parle pas encore de tourisme de masse, mais le Mont draine déjà beaucoup de pèlerins venant par leurs propres moyens. Le chemin de fer serait un moyen de faciliter leur venue et aussi d’en faire venir beaucoup plus. En 1855 la société bretonne des Tanguières obtient l’autorisation d’établir une liaison par voie ferrée entre Rennes et Moidrey (voir carte ci-dessous).

La concession est renouvelée en 1859 mais reste inutilisée. En 1867 la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères relance le projet et obtient une déclaration d’utilité publique pour un prolongement de sa ligne de Fougères à Moidrey par Pontorson. En 1876 la compagnie obtient la concession d’un prolongement jusqu’à l’embouchure du canal du Couesnon mais ne réalise pas de travaux. En 1880 cette concession est annulée, les trains arrivent toujours à quelques centaines de mètre du rivage. La Compagnie de l’Ouest propose alors de raccorder la ligne, passée entre temps à l’Etat, à la hauteur de Pontorson, là où les lignes se croisent à angle droit. Mais ce projet reste lettre morte, la partie de ligne vers la mer est déclassée en 1897

La ligne est déclassée en tant que   » grand   » chemin de fer, mais va pouvoir faire l’objet en 1899 d’une déclaration d’utilité publique en tant que … tramway. Les travaux vont être menés rapidement, puisque ce tramway sera à voie normale et réutilisera les infrastructures de la ligne précédente. En 1901, les premiers trains circulent et en 1902, la   »Compagnie des Tramways Normands  » exploite la ligne. Dans la gare de Pontorson, une voie à quai est créée pour la nouvelle ligne.

gare de Pontorson ?

  Au bout de la digue, au pied du Mont, une gare terminus est créée également. C’est une gare bien modeste, sans bâtiment pour les voyageurs, sans quai, faute d’espace. Il s’agissait simplement d’une voie dédoublée avec une plaque tournante pour tourner la locomotive.

Pour ne pas altérer la vue du Mont, les services de la gare sont installés dans un fourgon désaffecté au bout de la voie.

  L’exploitation est simple, du fait qu’aucun train ne peut stationner, faute de place. Le matériel est constitué de deux locomotives Corpet-Louvet 030T de 17,5 tonnes, remorquant chacune cinq voitures à deux essieux : Une de 1ère classe, une mixte 1ère/2e classe, une 2e classe, et deux de 3e classe, auxquelles est ajouté un fourgon.

Tout se passe bien pour la compagnie, jusqu’à la fin des années 20 où commence à poindre la concurrence routière. A cette époque, le marché est totalement libre est le Ministère des Travaux Publics (chargé des transports) n’émet aucune régulation du marché.

Le marché du ferroviaire s’effrite d’autant plus vite que les autocars se modernisent, alors que le tramway propose toujours son matériel désuet. Une tentative de liaison Granville-Mont Saint-Michel par automotrice est tentée en 1934. La crise économique achève la chute de la Compagnie, la ligne est fermée par décision du Conseil Général du département de la Manche en 1938. Quelques trains circulent encore jusqu’en 1940. Les rails sont démontés par les Allemands en 1944 pour récupérer l’acier. C’en est fini de la ligne.

Cette solution du tramway, beaucoup plus capacitaire que les autocars, aurait pu être choisie pour le nouveau transport des visiteurs, comme celui du Puy-de-Dôme par exemple.

C’est le bus réversible qui a été préféré. (Dommage ).

 »Fuck le système Bolivie »(commentaires inutiles /comme d’habitude sur ce blog )

Je ne comprends pas pourquoi je n’ai jamais de commentaire sur ce blog ??

 » Fuck le système  » : Après les oubliés de l’Amérique, les maoïstes nostalgiques et le paradis des derniers hippies, en Bolivie à San Jose de Chiquitos dans une communauté peuplée de descendants d’Allemands. Ils vivent comme au 19ème siècle, il s’éclairent à la bougie et parlent une langue morte. Ce sont des  » mennonites » et pour eux, l’enfer c’est les autres.

Ils vivent hors des normes sociales / du temp ( ? )

Le  »mennonisme  » , est un mouvement chrétien anabaptiste évangélique issu de la Réforme radicale (protestantisme) Le nom vient de l’appellation populaire par laquelle les Néerlandais désignaient les anabaptistes ( doctrine refusant ,entr’autre le baptême de enfants)…..

…..au 16 ème siècle, du nom de l’un de leurs dirigeants célèbres, le Néerlandais Menno Simons.

Menno Simons

Les Églises appartenant au mouvement sont appelées Églises mennonites. Une grande partie de ses membres sont rassemblés dans la  » conférence mennonite mondiale ».

Histoire :

Exécution des mennonites Jan Woutertz van Cuyck et Adriaanken Jans à Dordrecht en 1572. (trouvée sur le net ).
Église évangélique mennonite à Altkirch

Le mouvement a ses origines dans un groupe d’anabaptistes des Pays-Bas . En 1537,Menno Simons , un ancien prêtre catholique, est ordonné  » ancien  » et devient dirigeant de la communauté.

En 1540, la publication de  » Fondation de la doctrine chrétienne  », un livre théologique sur les croyances et pratiques anabaptistes, par Memmo Simons aux Pays-Bas a donné naissance au mennonitisme. Au début, les membres de cette communauté s’appellent  » ménnistes  ». Cette publication et d’autres ont contribué à la formation du mennonitisme, dont certaines doctrines inspireront plus tard aussi le  » christianisme évangélique  ».

En 1544, le terme  » mennonite  » est employé pour la première fois par un pasteur et servira à désigner les anabaptistes des Pays-Bas.

Équipe de louange, The Meeting Place au Canada .

En 1693, Jakob Amman,

Jakob Amman ( ?)

….un leader anabaptiste conservateur venu de Berne , se trouve en divergence théologique avec les mennonites de la région de Sainte-Marie -aux Mines ……

, en Alsace, qui trouvent des accommodements avec la société locale. Il déclenche le schisme qui va conduire à créer le mouvement amish.

amish !
Centre de musique du , église Mennonite USA.

Au xx e siècle, les mennonites sont mis à l’épreuve pour leur pacifisme, cherchant à respecter la doctrine de la non-résistance (refus d’utiliser la force contre tout être humain, par amour du prochain). Face à la généralisation de la conscription et des guerres mondiales, de nombreux mennonites ont demandé de manière insistante à être exemptés, au lieu de devoir fuir le pays comme par le passé, en faisant pression sur les autorités politiques pour obtenir le droit de faire des services civils.

La Conférence mennonite mondiale  est fondée lors de la première Conférence mondiale à Bâle en Suisse , en 1925 pour célébrer les 400 ans de l’ anabaptisme .

Croyances:

Les croyances du mouvement sont celles de  » l’Eglise professant ». Il s’y ajoute d’autres croyances spécifiques, comme le refus de l’usage d’armes contre les humains, et donc du service militaire .

Une minorité fondamentaliste refuse également le progrès technologique et la modernité.

La majorité des dénominations mennonites ont une position conservatrice sur l’homosexualité.

La » Mennonite Church Canada » laisse le choix à chaque église pour le mariage des personnes du même sexe ….

Encore un billet à mettre à la….poubelle !

24 novembre 1883 : Apparition des poubelles (il y a environ 140 ans)

Le 24 novembre 1883, sous la IIIe République, Eugène René Poubelle ……

E.Poubelle 1ères poubelles?

(il y a environ 140 ans) , le préfet du département de la Seine, impose aux Parisiens l’usage de réceptacles fermés pour l’évacuation des ordures ménagères. Il s’agit d’en finir avec la crasse qui fait la mauvaise réputation de la capitale depuis le Moyen Âge et les premières dispositions royales . Le préfet met en place un ramassage quotidien par des voitures tirées par des chevaux. Il prévoit même un tri sélectif avec trois types de réceptacles (déchets organiques, verre, faïence ou coquilles d’huîtres…) mais cette mesure, mal appliquée, disparaîtra du deuxième arrêté relatif à la collecte des ordures, le 7 mars 1884.

Mal accueillis, les arrêtés du préfet suscitent l’hostilité de la grande presse et un journaliste du Figaro qualifie par dérision les réceptacles de  » boîtes Poubelle  ». Le nom leur restera pour l’éternité. Il n’empêche que ces réceptacles se généralisent très vite dans la capitale française puis dans toutes les grandes villes. De façon bénéfique, ils réduisent considérablement la saleté habituelle aux voies publiques depuis le Moyen Âge et facilitent le travail des éboueurs.

rue de Paris au moyen-âge (sas poubelle lol)

7 objets….

…..que le monde nous envie ( toujours pour TESTER ma connexion )

La Cornue mitonne les stars

La Cornue ( ? ) mitonne les stars

Brad Pitt, George Clooney ou Céline Dion, et bien sûr nos  » chefs étoilés  »…..

, ont signé le livre d’or. Fondée en 1908, la maison bâtit sa réputation sur son four voûté, inspiré du métro parisien. Du four, l’entreprise est passée au piano, puis à l’architecture culinaire.

Si ces fourneaux de la gamme Château et Château Suprême sont réalisés à la main à Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val-d’Oise, la gamme plus accessible des cuisinières  »CornuFé » est fabriquée en Angleterre, patrie du nouveau propriétaire Rangemaster.

Fermob, le sourire au jardin

Fermob, le sourire au jardin

Apporter de la couleur dans les espaces verts : c’est la vocation de  » Fermob  », champion du mobilier d’extérieur depuis sa reprise par Bernard Reybier en 1989.  » Notre première valeur est la joie de vivre  », assure-t-il. Solide, durable, recyclable, le métal apporte du style au jardin. Les classiques de la marque, tels le fauteuil Luxembourg ou la chaise Bistro, évoluent sous la patte de designers.

VMC, la pêche miraculeuse

VMC, la pêche miraculeuse

 » Trouver un produit made in France dans un endroit reculé ? Entrez dans un magasin d’articles de pêche !  » conseille Cyrille Viellard, PDG de l’entreprise  »Viellard Migeon et Compagnie  ». La fabrication des hameçons a commencé en 1910 dans l’usine de Morvillars (Territoire de Belfort). Si VMC appartient depuis 2000 au groupe finlandais » Rapala VMC  », ses machines transforment chaque jour les bobines d’acier en un million de pièges à poissons distribués dans 90 pays.

Repetto, à la pointe du succès

Repetto, à la pointe du succès

En 1947, Rose Repetto coud des demi-pointes confortables pour son fils, le danseur Roland Petit. Quelques années plus tard, Brigitte Bardot, qui avait étudié la danse ?  au Conservatoire, demande à Rose des ballerines de ville pour  »Et Dieu créa la femme  ». En cuir cousu retourné, secret de leur souplesse, élégantes et faciles à porter, elles font un malheur.

Aujourd’hui, l’entreprise vend chaque année 500 000 paires de ballerines. Les richelieus Zizi, starifiés par Serge Gainsbourg, et les  » loafers  », les mocassins de Michael Jackson , confectionnés en Dordogne, constituent 20 % et 10 % des ventes.

Le hautbois Lorée donne le la

Le hautbois Lorée

Depuis 1935 et quatre générations, la famille Gourdon confectionne des hautbois au sein de cette maison fondée en 1881. Une centaine de pièces quittent chaque année l’usine de Magnanville (Yvelines), avant d’être présentées rue de Rome, dans le quartier parisien des luthiers . La confection des clés fermant les touches, une invention Lorée, s’est mécanisée. Un hautbois professionnel coûte 7 000 euros mais des modèles d’étude sont proposés à partir de 3 000 euros. Un orchestre symphonique

orchestre ?

.…compte généralement deux hautbois, chargés de donner le  » la  »

BERGER:

Senteur et sans reproche

 »Senteur » et sans reproche

Au XIXe siècle, en pleine épidémie de choléra , le pharmacien Maurice Berger invente une lampe dotée d’un catalyseur qui, chauffé à 500 degrés par une mèche trempant dans l’alcool, éradique les molécules malodorantes et laisse éventuellement une senteur. Rachetée par un fonds cosmopolite, la Lampe Berger enchante les Américains, qui raffolent du parfum tarte à la citrouille !

Maison BergerLes bottes Aigle au plus haut

Les bottes Aigle au plus haut

 »On produit en France depuis 167 ans, et on a toujours le vent dans le dos !  » se félicite Sandrine Conseiller, la PDG. Faites pour durer toute une vie, recyclables, les fameuses bottes ,

 dont l’iconique Bison avec sa tirette en cuir qui permet de l’enfiler rapidement, sont fabriquées à Ingrandes, dans la Vienne, par plus de 200 maîtres » caoutchoutiers » .  » Aux pieds, on sent bien qu’elles sont faites à la main !  » Depuis deux ans, Aigle participe à la protection des rapaces

 en France.( ??????)

çà s’est passé chez  » moi »….

…… a Lurcy-Lévis :

Cérémonie d’hommage à André Boutry

Cérémonie d’hommage à André Boutry

Un moment d’émotion pour l’octogénaire Hubert Gay, ancien élève d’André Boutry à La Chabanne qui a dévoilé la plaque commémorative avec le principal, René Grondin….

Lurcy-LévisCérémonie d’hommage à André Boutry. Il a donné son nom au collège de Lurcy-Lévis, mais peu de personnes savent qui a été André Boutry.

Le travail de recherche mené l’an passé par six anciens élèves de 3ème, encadrés par leur professeure d’histoire géographie Jacqueline Mazari, a permis de connaître le parcours remarquable de cette haute figure locale.

Il a été instituteur, directeur d’école puis professeur de mathématiques ainsi que de maire de Lurcy-Lévis à deux reprises.

André Boutry a aussi été un courageux Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Dénoncé aux autorités, il avait subi une mutation disciplinaire à La Chabanne, dans le secteur du Mayet-de-Montagne.

C’est pour lui rendre hommage qu’une plaque commémorative taillée dans une ancienne table d’écolier a été réalisée au sein du club d’arts plastiques, gravée à son effigie, rappelant les grandes lignes de son parcours.

Pour inaugurer la plaque André Boutry, René-Pierre Grondin, principal, a choisi de relier symboliquement cet événement à la cérémonie républicaine de remise du diplôme national du brevet.

Fixé sous les drapeaux français et européen, l’emblème a été dévoilé en présence de Christophe de Contenson, maire de Couzon et conseiller départemental de l’Allier, Patrick Combémorel, ( maire de Lurcy-Lévis ), une délégation de La Chabanne emmenée par son maire Jean-Marc Bourel, les membres du conseil d’administration et l’ensemble de la communauté éducative.

Empêchée à son grand regret pour raison de santé, Colette Boutry, épouse d’André Boutry, avait tenu néanmoins à faire passer un mot touchant dans lequel elle félicitait vivement les élèves  » pour le travail réalisé sur une période bouleversée de l’histoire nationale en les engageant à ne jamais oublier qu’il faut, tout au long de la vie, du courage et de la persévérance pour défendre les valeurs auxquelles on croit  ».

Colette Boutry rappelait le rôle crucial de l’école qui a le devoir de former des citoyens responsables, saluant le travail de l’équipe éducative du collège, en particulier les professeurs d’histoire géographie.

La plaque exposée désormais en bonne place, aux yeux de tous, à côté de la vitrine  » Espace citoyen  » d’engagement collégien, confère au collège plus qu’un nom, une identité. 

À l’occasion du Concours national de la Résistance et de la Déportation, ouvert aux classes de 3 e , cinq élèves du collège André-Boutry, Ophélie Orfèvre, Camille Vizier, Dagan Dumont, Julien Clain et Kylian Bailleul-Septier ont pris sur leur temps libre pour mieux connaître André Boutry.

Ancien instituteur, ancien professeur de mathématiques et ancien maire de Lurcy-Lévis certes, mais ce que l’on ignore et que tous ont découvert avec surprise en lisant son autobiographie, c’est qu’il fut aussi un courageux résistant. Ce parfait républicain, attaché à la démocratie et aux libertés avait été dénoncé aux autorités et devenait l’une des nombreuses victimes de la purge. La sanction est  » terrible  » précise-t-il dans ses mémoires, car il est muté, ainsi que Germaine son épouse, au Mayet-de-Montagne, autrement dit : au bout du monde !

Les collégiens de Lurcy sont donc allés à la rencontre de deux anciens élèves d’André Boutry, Clotilde Chambonnière et Hubert Gay, qui résident à La Chabanne. Les collégiens ont été accueillis par le maire de La Chabanne, Jean-Marc Bourel ; son adjoint, Jean-Claude Mercier, ainsi que son épouse.

Clotilde, octogénaire :  » Ce que je peux dire, c’est que c’était un brave homme, toujours prêt à aider tout un chacun.  »  » Je me souviens que grâce à M. Boutry, mon frère, qui était son élève, a été reçu premier du canton au certificat d’études ! Il voulait que mon frère pousse plus loin ses études et aille au lycée. Il est même venu un soir à la maison et a imploré mon père pour obtenir son autorisation. Mais mon père a refusé  ». Et d’ajouter :  » Il avait à cœur que tous les enfants aient la chance d’étudier.  »

Hubert, a notamment gardé en mémoire le spectacle organisé afin de récolter des fonds pour envoyer des colis aux prisonniers de guerre.

Tous ont été visiter la salle de classe qu’il occupait à l’époque.

Cette escapade a permis à ceux qui ont vécu les événements qui sont devenus l’Histoire, de la transmettre à ceux qui l’étudient.

À la lueur de tous ces éclairages, Ophélie, Camille, mais aussi Julien, Kylian et Dagan ont enfin la certitude que bien plus qu’un nom leur collège a reçu une identité. Désormais, le patronyme  »André Boutry  » ne sera plus pensé comme une appellation choisie au hasard. Il est devenu symbole d’engagement et de courage, un emblème de fierté.

Collège A. Boutry (?)
Mairie de Lurcy

Le projet fou de Guédelon …..

……..des passionnés bâtissent un château fort comme au Moyen Age

 »Le château de Guédelon », situé à Treigny dans l’Yonne

Le projet fou de Guédelon : Des passionnés bâtissent un château fort comme au Moyen Age

Depuis vingt-six ans, un château fort du XIIIe siècle est construit pierre par pierre à 50 kilomètres d’Auxerre, avec les techniques et les matériaux d’époque : Un défi.

Soudain, le grondement d’un avion de chasse emplit l’espace, interrompt les conversations et fait se tourner les têtes vers le ciel. « Bienvenue au Moyen Âge », ironise un charpentier, le ciseau à bois en l’air, avant de retourner à son billot. Une perturbation sonore un rien vexante, vu les efforts déployés par le chantier de Guédelon pour maintenir  » l’illusion médiévale  ». Car ici, dans ce coin de Bourgogne, on s’emploie depuis vingt-six ans à construire un château fort du XIIIe siècle… en s’en tenant strictement aux méthodes et aux matériaux utilisés à cette époque . Même les vêtements des ouvriers sont étudiés pour évoquer un lointain passé : tuniques en toile écrue, pantalons retenus par de larges ceinturons ou des cordes nouées autour de la taille, besaces de cuir et couteaux pendus à la ceinture. « Ce ne sont pas à proprement parler des vêtements médiévaux, tempère Clément, ancien tailleur de pierre, aujourd’hui forgeron. Disons que c’est le style Guédelon »

Le chantier de Guédelon, en permanence ouvert au public

Seules concessions à la modernité : des casques et des chaussures de chantier, des harnais pour les travaux sur cordes, de petites radios individuelles pour réussir à se joindre d’un bout à l’autre de la zone. Et une cafétéria parfaitement XXIe siècle. La centaine d’ouvriers s’y restaure à la pause méridienne, de 13 à 14 heures, ainsi que les visiteurs. Il en passe environ 300 000 par an, dont 50 à 60 000 enfants. C’est l’autre particularité du chantier de Guédelon : il est, en permanence, ouvert au public. C’est même une condition  »sine qua non » de son existence : il n’est financé qu’avec les billets d’entrée et les revenus issus de la boutique, où sont vendus les produits  »Made in Guédelon » ( = boutique de vente de produits ), des paniers en osier aux écharpes teintes à l’ocre en passant par les bols en bois et les couteaux, le tout produit sur place. Aucun autre subside, qu’il soit public ou privé. Tout au plus y a-t-il eu, au début des travaux, un coup de pouce de quelques fondations d’entreprise (Canal+, EDF…) et de la région Bourgogne-Franche-Comté, le temps que le chantier prenne suffisamment tournure pour que les premiers visiteurs aient quelque chose à voir.

Les charpentiers assemblent la charpente de la tour du pigeonnierGuédelon

Il faut bien savoir qu’au départ il n’y avait rien

Ni vestiges, ni ébauche, ni construction d’aucune sorte. Guédelon est sorti de terre comme un champignon. Tout est parti d’une rencontre, au milieu des années 1990, entre Michel Guyot

Michel Guyot

, le propriétaire du château de Saint-Fargeau (Yonne), à une quinzaine de kilomètres de là, et Maryline Martin.

Maryline Martin

Après avoir été longtemps cadre chez  »Pier Import  », cette femme énergique a monté une entreprise d’insertion en milieu rural, dans son Yonne natal. De son côté, Michel Guyot vient alors d’apprendre que son château en briques du XVe siècle abrite une construction plus ancienne, plus rustique, en grès, datant du XIIIe. Une idée folle a germé dans son esprit : pourquoi ne pas tenter de reconstruire ce château fort primitif, avec les moyens de l’époque ? Il en parle à Maryline Martin. « Je n’avais aucun intérêt pour le Moyen Âge et, franchement, au départ, le projet ne m’inspirait pas », raconte-t-elle aujourd’hui. Mais Michel Guyot voit très bien ce qu’elle pourrait apporter : son sens des affaires, sa capacité à trouver des appuis et des financements, son habitude de l’encadrement d’équipe. « Il m’a emmené visiter des dizaines de châteaux, de ruines… Et un jour, en voyant la forteresse médiévale de Calmont d’Olt, en Aveyron, j’ai eu le déclic. J’ai compris ce qu’on allait faire. »

Dans la forêt de Guédelon tous les matériaux sont réunis

Reste à trouver un lieu d’implantation. À Saint-Fargeau même, c’est impossible, l’ensemble du site est classé. Un peu plus au sud, en revanche, il existe une ancienne carrière de pierre enfouie dans la forêt de Guédelon

forêt de Guédelon

, près d’un étang. Tous les matériaux de base y sont réunis : la pierre, le bois, l’eau, le sable . Un permis de construire est déposé en 1997, et les travaux commencent dans la foulée. Assistés d’un » solide comité scientifique »(chercheurs, architectes, historiens…), les deux fondateurs abandonnent vite l’idée de construire une reproduction fidèle du château de Saint-Fargeau : il est beaucoup trop grand, il faudrait au moins un siècle. Ils se rabattent sur des modèles plus petits, mais datant de la même époque : le château voisin de Ratilly, la forteresse de Yèvre-le-Châtel (Loiret), le château de Dourdan (Essonne), celui de Mauzun (Puy-de-Dôme)… Autant de places fortes édifiées sous le règne de Philippe Auguste 

Philippe Auguste 

(XIIe-XIIIe siècles) et de celui de son petit-fils, le fameux Saint Louis

Saint Louis ??

 (XIIIe siècle), emblématiques d’un style architectural, le  » style philippien ».

Guédelon sera pensé comme une place forte, un ouvrage défensif pourvu de quatre tours rondes d’angle, plus deux tours encadrant la herse d’entrée, et composera un quadrilatère irrégulier de 2500 m2. Durée prévue du chantier : vingt-cinq ans. Il devrait donc être déjà terminé : c’est loin d’être le cas. « Il va encore nous falloir une bonne dizaine d’années », estime Clément, le tailleur de pierres-forgeron. « Mais, après tout, quel chantier n’a pas du retard ? »

Tout fabriquer façon Moyen Âge

C’est qu’il a fallu recruter une équipe, retrouver des savoir-faire perdus, et tout fabriquer façon Moyen Âge. Y compris… les instruments pour démarrer ! « Au début, les gars venaient me demander s’ils pouvaient aller acheter tel ou tel outil au magasin de bricolage, se souvient Maryline Martin. Je répondais « Non, on va trouver la solution par nous-même ». » Trouver la solution, ça a consisté à réapprendre à forger à la main des masses et des clous, des tenailles et des haches, des couteaux et des poinçons… mais aussi, au préalable, des fours pour y fondre l’acier et des enclumes médiévales, bien différentes de celles d’aujourd’hui !

Installée dès le début sur le site, la forge fonctionne en permanence. Elle permet de fabriquer, de réparer ou de recycler les innombrables outils nécessaires sur le chantier. Seul l’acier est acheté à l’extérieur.

Réapprendre, ensuite, à tailler des pierres sans l’aide d’une disqueuse, à les faire tenir ensemble sans ciment, à couper des arbres sans tronçonneuse, à évider des troncs sans perceuse. Comment transporter blocs de pierre et troncs d’arbre d’un point du chantier à un autre ? Les ouvriers de Guédelon ont redécouvert les vertus de la charrette tirée par un cheval ;mais il a évidemment fallu fabriquer les charrettes de toutes pièces.

Cheval attelé à une charrette. 

Comment soulever des charges de plusieurs centaines de kilos jusqu’en haut des murs à mesure que ceux-ci sont montées, sans élévateur ni grue  ? En se plongeant dans les archives des chantiers médiévaux, les charpentiers tombent sur les plans des  »cages à écureuil  », ces grandes roues de bois actionnées par un homme marchant à l’intérieur : en tournant, la cage dévide ou enroule une corde, et la force du mouvement est démultipliée par des poulies. Une cage à double tambour est édifiée planche par planche en haut des remparts de Guédelon. Lorsqu’elle est en action, elle fait le bonheur des touristes qui s’arrêtent pour la regarder tourner avec de sonores craquements de bois.

Actionnée par deux personnes, la cage à écureuil à double tambour permet de soulever des charges de 600 kilos. Cette ancêtre de la grue a été montée sur le chantier en 2011. 

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle sert souvent : le gros œuvre est en effet loin d’être terminé. Il manque encore dix mètres à la tour maîtresse, qui culminera à 28 mètres de haut une fois achevée. Il faut aussi finir de couvrir la tour de flanquement ouest par des tuiles de bois, monter la tour de flanquement est, et terminer le premier étage du châtelet d’entrée. « On entamera ensuite le second œuvre, détaille Maryline Martin. La herse de bois, les portes, les peintures murales, les enduits, les meubles… On a aussi le projet de bâtir une chapelle. C’est une histoire sans fin ! Mais on a le temps. On a même tout le temps que l’on se donne. Qui peut en dire autant aujourd’hui, dans notre société de  »l’hyperurgence  » ? »

L’Orient Express….( billet /brouillon à revoir

……Qu’en est-il aujourd’hui du célèbre train Orient Express ? 

L’Orient Express n’est pas inconnu. Certaines personnes connaissent cette grande locomotive à vapeur grâce à divers films, mais n’imaginent peut-être pas que celle-ci existe réellement

L’histoire de l’Orient Express:

L’Orient Express a effectué son premier voyage le 5 juin 1883 entre Paris et Constantinople, l’actuelle ville d’Istanbul. Le Belge Georges Nagelmacker en est l’inventeur et a pu développer ce projet grâce à sa propre société la  » Compagnie des Wagons-Lits  ». Initialement, le train n’était composé que de wagons-lits ainsi que de wagons-restaurants et était surtout considéré comme un voyage en train de luxe réservé à la haute société. Pour cette raison, ce prestigieux train était également surnommé  » Le roi des trains, train des rois  ». Au fil du temps, les passagers comprenaient également de plus en plus de personnalités publiques ,telles que des acteurs et écrivains.

L’Orient Express était le premier train de ce type à transporter des passagers pour un voyage de luxe à travers l’Europe. Les wagons-lits, en particulier, étaient considérés comme une particularité rare à l’époque. Naturellement, l’Orient Express jouissait à l’époque d’une excellente notoriété et popularité. Un voyage à bord de celui-ci n’était cependant pas à la portée de tous, car le prix d’un billet de train à bord de l’Orient Express était élevé.

C’est au cours de certains de leurs voyages à bord de l’Orient Express que de nombreux artistes, dont Agatha Christie ou Graham Greene, ont trouvé les idées de leurs romans Le Crime de l’Orient-Express et Stamboul Train. L’Orient Express est également connu dans l’histoire du cinéma, grâce à différents films, tels que  »Bons Baisers de Russie  », le film dans lequel James Bond se lance à la poursuite d’un escroc à travers les wagons de ce train.

James Bond dans  » Bons Baisers de Russie »

Cependant , l’apogée de l’Orient Express a pris fin brusquement en raison de la Première Guerre mondiale. Son service ferroviaire a été supprimé durant l’année 1914. Plus tard, un successeur a été construit afin de rappeler l’époque du véritable Orient Express. Cette nouvelle version de l’Orient Express a été baptisée le  » Venise Simplon-Orient-Express  ».

Au fil du temps, les routes ferroviaires ont dû changer fréquemment à cause des nombreuses guerres qui ont suivi. Toutefois, à ce jour, l’Orient Express traverse encore l’Europe, emmenant aventuriers et voyageurs férus d’histoire à bord d’un train plutôt particulier.

L’Orient Express aujourd’hui : le  » Venise Simplon-Orient-Express  »

En 1977, le fondateur de Belmond, James B. Sherwood, a mis la main sur deux vieux wagons de l’Orient Express lors d’une vente aux enchères à Monte-Carlo. Il a poursuivi l’idée de rénover ces deux wagons et de les moderniser afin de pouvoir proposer à nouveau des voyages à bord de train de luxe nous rappelant l’historique Orient Express.

Les différentes cabines de l’Orient Express

Le Venice Simplon-Orient-Express est divisé en 17 wagons originaux et authentiquement rénovés. Durant un voyage, chaque passager possède sa propre cabine à l’aménagement confortable et aux meubles luxueux. Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez découvrir les différentes catégories de cabines disponibles à bord de ce prestigieux train.

(différentes catégories de cabines disponibles ).

BilletsÉquipements et services
Cabines simples et doubles– Confortable et luxueuse
– Banquette moelleuse pendant la journée se transformant en couchettes
– Chaise et table
– Chauffage réglable et vasque originale des années 1920
– Lampe de lecture individuelle
– Literie douce
– Traversins
– Petit déjeuner et thé de l’après-midi
– Toilettes luxueuses dans chaque wagon
Cabine Suite– Spacieuse grâce à deux luxueux salons avec porte communicante.
– Choix de configurations de lit assurant une nuit de sommeil parfaite.
Grande Suite– Configuration double ou twin disponible
– Coin salon séparé et propre salle de bain.
– Trois compartiments de la classe Grand Suite par wagon
– Construit récemment, mais dans le style des années 20.
– Champagne et caviar comme cadeau de bienvenue
– Service de navette privée entre l’hôtel et la gare à destination et au départ.
– Table pour deux dans l’un des luxueux wagons-restaurants ou menu dans la Grande Suite
– Service de petit-déjeuner dans votre wagon
Toutes les cabines datent des années 1920, mais ont été entièrement restaurées.

En plus de compter des wagons-cabines, l’Orient Express compte également plusieurs salons, deux bars et des restaurants à bord dans trois wagons-restaurants différents. Une offre gastronomique de haute qualité est donc proposé, de sorte que l’Orient Express promet non seulement un voyage historique, mais aussi un voyage culinaire. Les bagages sont stockés dans un wagon à bagages séparé.

Orient Express restaurant

Afin d’éviter l’ennui, l’Orient Express proposent aux passagers du train de petits spectacles et programmes pendant le voyage. Les passagers peuvent assister à de spectacles de musique en direct le soir ou faire des excursions lors des escales. Chaque cabine est accompagnée d’un steward privé qui s’occupe des passagers tout au long du voyage.

Pour illustrer quelque peu le déroulement d’un voyage : Un bref aperçu d’un itinéraire typique de l’Orient Express de Venise à Londres, en passant par Paris. L’aventure luxueuse commence à la gare vénitienne et s’étend sur deux jours et une nuit avant de rejoindre la capitale du Royaume-Uni.

Orient Express chambre

Avant même que le voyage ne commence, une première surprise attend les passagers qui sont pris en charge par un bateau depuis leur hôtel à Venise et transportés à travers les canaux jusqu’à la gare. À bord du train, les invités dégustent d’abord un verre de bienvenue avant de s’installer confortablement dans les cabines d’exception. Pendant le voyage, un brunch de trois plats est inclus le premier jour du voyage, ainsi qu’un dîner de quatre plats le soir. Le lendemain, les passagers se voient servir un petit-déjeuner continental au lit le matin, suivi d’un déjeuner à trois plats plus tard dans la journée.

Les passagers ne manquent de rien pendant leur voyage. Les clients sont pris en charge dans tous les domaines et peuvent profiter pleinement d’un luxe pur.

Le réseau de lignes de l’Orient Express

L’itinéraire original de l’Orient Express reliait Londres à Paris, Vienne, Budapest, Belgrade, Sofia, avant d’atteindre sa destination de Constantinople. À partir du 25 mai 1982, le Venice Simplon-Orient-Express a finalement remplacé le train historique et dessert encore aujourd’hui le réseau de lignes européennes.

Les voyageurs peuvent explorer différentes sections de l’itinéraire original de l’Orient Express et ainsi visiter les villes les plus intéressantes d’Europe. L’itinéraire le plus populaire est probablement la liaison classique entre Venise et Londres. Mais vous pourrez également monter à bord depuis Berlin, Paris, Budapest ou Prague. Les itinéraires sont proposés dans les deux sens, ce qui vous permet de voyager depuis de nombreux endroits. Toutefois, des voyages aller-retour sont également proposés, mais s’étendent alors sur quatre jours.

Quel est le prix d’un voyage à bord de l’Orient Express ?

Le prix d’un billet à bord de l’Orient Express varie, bien entendu, en fonction de la durée du voyage et des souhaits des passagers . Pour un trajet entre Venise et Londres, d’une durée de deux journées et d’une nuitée, les passagers peuvent s’attendre à payer environ 2 800 euros par personne.

Toutefois, ceux qui souhaitent séjourner de manière encore plus luxueuse, dans une suite au lieu d’une chambre simple ou double, doivent être prêts à dépenser plus de 4 000 euros pour le voyage en train. Les passagers souhaitant emprunter le long chemin de Paris à Istanbul devront, quant à eux, payer la somme astronomique de 9 000 euros pour cette expérience.

C’est quoi….

…….ce nom de rue à Marseille

Cette dénomination pour une avenue amène à se poser des questions ..Pourtant ,son origine st toute simple . » Le point d’interrogation  » ,c’est le nom de l’avion avec lequel Dieudonné Coste et Maurice Bellonte

Dieudonné Coste et Maurice Bellonte ont accompli ,le 2 septembre 1930 ,la première traversée de l’ Atlantique nord sans escale dans le sens Est- Ouest .L’ appareil de type  » Breguet XIX TR Super Bidon va leur permettre de rallier New-York depuis Paris en Trente sept heures .En plus de cet exploit ,ce voyage a fait entrer l’aviation dans l’ére moderne . En effet ,les pilotes n’ont pas suivi le trajet le plus court mais ont défini leur plan de vol à la dernière minute pour bénéficier des meilleures conditions météo possibles.
avion  »le point d’interrogation »