Pourquoi la torche olympique……

….. a-t-elle une origine nazie ?

 

Célébrés tous les quatre ans( les prochains J.O = en 2024), depuis la renaissance de cette manifestation, en 1896, les jeux olympiques ont leurs traditions. L’allumage et le parcours de la flamme olympique sont l’une des plus connues.

En effet, la flamme est embrasée à Athènes

flamme embrasée à Athènes

, le berceau antique des Jeux, et des athlètes se relaient ensuite pour l’acheminer jusqu’au lieu de la compétition

athlète portant la flamme…

. Souvent,on entend dire que cette cérémonie s’inspire des usages de l’Antiquité.

Et il est vrai que, dans la Grèce antique, un feu sacré était allumé en permanence dans les grands sanctuaires, et notamment celui d’Olympie.

D’autre part , les costumes portés lors de la cérémonie d’allumage de la flamme olympique s’inspirent des tenues portées, en cette occasion, par les anciens Grecs.

Donc, l’esprit de l’Antiquité grecque est bien présent dans les Jeux modernes.

En revanche, le cérémonial de la torche olympique ne doit rien à l’Antiquité. On en doit l’idée à Carl Diem

Carl Diem ?

, un dignitaire nazi chargé d’organiser les Jeux de Berlin, en 1936.

Il s’était d’abord joint à Goebbels pour convaincre Hitler d’accepter la tenue en Allemagne d’une manifestation où le dictateur nazi voyait la main des juifs et des francs-maçons.

Les deux hommes surent trouver les arguments susceptibles de persuader le Führer. Faire allumer la flamme à Olympie, puis, de là, la faire venir en Allemagne, c’était rattacher le IIIe Reich à la Grèce, berceau de la civilisation occidentale. Et c’était aussi en souligner l’ascendance aryenne.

Par ailleurs, le parcours même de la flamme pouvait être assimilé au mouvement historique qui partait de la Grèce, puis des Empires romain et germanique, pour culminer dans le « Reich de mille ans » annoncé par Hitler.

La torche s’inspirait d’une autre flamme qui avait flambé, celle-là, durant les Jeux olympiques de 1928, qui s’étaient tenus à Amsterdam. La fabrication de la torche fut confiée à la firme Krupp, mieux connue pour ses armes.

D’ailleurs c’est un canon qui fut allumé avec le premier exemplaire de la torche. Un fâcheux symbole pour des olympiades censées représenter la paix entre les peuples!!!!!!

Noël c’est aussi….La bûche ….

La bûche de Noël: son histoire et ses symboles

La bûche vient en point d’orgue du repas de Noël. Pourtant, ce gâteau n’est né qu’en 1870 et est dérivé de traditions européennes bien plus anciennes que la tradition chrétienne. Nadine Cretin, historienne des fêtes, nous éclaire.

La bûche de Noël est en fait une coutume qui date de plusieurs millénaires.

Pourquoi une bûche?

L’origine serait liée au solstice d’hiver. Pour la nuit la plus longue de l’année, on brûlait une énorme bûche, mais pas n’importe laquelle. Elle devait avoir une notion de sacré. Le jour du solstice, on renversait un peu de vin ou d’huile dessus en offrande. La bûche était déposée dans le foyer par l’aîné et le cadet de la maison, symbole de la famille et de la transmission. Il y avait tout un cérémonial! Selon les régions, elle brûlait uniquement la nuit de Noël ou jusqu’à l’Épiphanie, soit 12 jours après, pour représenter l’année. Les tisons étaient conservés et mis au feu en cas de coup dur, pour contrecarrer le mauvais sort.

À quand remonte cette coutume?

Étant donné que ces symboles et us sont similaires à travers toute l’Europe, on peut estimer que cela s’est propagé grâce aux populations indo-européennes, soit vers 2500 avant J.-C. Certaines coutumes étaient encore en vigueur avant les années 1950, époque où Noël s’est uniformisé.

Quelle était la signification de ce rituel?

Il y avait un côté annonciateur. On utilisait souvent une bûche de chêne ou d’arbre fruitier, car ces bois sont parfaits pour faire des étincelles. Plus ces dernières étaient hautes, mieux allait être l’année à venir: de bonnes récoltes, peu de sécheresses ou d’inondations… On avait besoin de se rassurer par des petits signes comme ceux-là. Cependant il y avait aussi un côté protecteur. En hiver, la maison est barricadée à cause du froid. Il reste ce lien ouvert vers le ciel qu’est la cheminée. Or, la nuit nous a toujours fait peur et elle appartient aux revenants et aux créatures surnaturelles, selon les civilisations. La bûche est un symbole de l’au-delà, pour les ancêtres comme pour la descendance à venir. De même, les biscuits de Noël

 , sont pointus pour protéger de la sorcellerie, repousser le mauvais sort.

Quand la bûche s’est-elle transformée en gâteau?

Le gâteau est arrivé vers 1870. Plusieurs pâtissiers se disputent la paternité, mais ils ont juste eu l’idée en même temps d’un roulé qui ressemble à une bûche. Auparavant, les desserts de Noël étaient très riches en ingrédients, comme les mince pies ou le pudding au Royaume-Uni, le stollen 

 en Allemagne ou le panettone

en Italie. On mettait surtout des raisins secs, denrée qui se conserve bien. C’était l’annonce d’un avenir prospère, car les fruits secs sont symboles de fertilité. Ainsi, on multiplie les mets à Noël, car « l’abondance promet l’abondance ».

 » Bonne fête »….

……..m’a dit tout à l’heure Emmanuel .Et moi ( toujours  » à côté de mes pompes  » ) , je lui ai répondu  » bonne fête papa ? Fête de quoi  » ! Bien sur , il m’a répondu  » ben la fête des père , c’est aujourd’hui ! » à part un  » merci  » , je n’ai pas su quoi dire d’autre sauf  » bonne fête à toi aussi ;tu es père de 2 magnifiques petites filles  »( sénilité ? )

Ceci dit , je me suis demandé d’où , de quand venait/ datait cette fête…..

Il y a semble-t-il plusieurs suppositions /origines plus ou moins farfelues,crédibles :

1)

Cette fête remonte aux années 50 et nous viendrait d’une opération commerciale.?

Ce dimanche 19 juin 2022, les papas seront au centre de toutes les attentions à l’occasion de la fête des pères , célébrée comme chaque année le troisième dimanche du mois de juin. Cette coutume populaire ne devrait sa naissance ni à un maréchal, ni à un traité mais… à un briquet.?

Nous sommes en 1950. Marcel Quercia, directeur de la célèbre société bretonne Flaminaire, décide de trouver une stratégie commerciale pour pouvoir augmenter les ventes de ses briquets à gaz. «Nous réalisions 50% de notre chiffre d’affaires de la fin août jusqu’aux fêtes de Noël mais le mois de juin était une période très creuse, expliquait Jacques Renaud, ancien salarié de Flaminaire .

Affiche  » Flaminaire  »

C’est alors que lui vient cette idée:  »Puisque les mères de famille ont une journée qui leur est consacrée, pourquoi ne pas en faire autant pour les pères? »

Ce dimanche, c’est la fête des grands-mères !

D’où vient cette tradition ?

Cette année, en 2022, c’est le 6 mars. La crise sanitaire que nous traversons depuis deux ans ne peut qu’inciter à saisir l’occasion de cette fête pour témoigner notre amour à toutes les grands-mères  et leur faire plaisir.

Mais qui a inventé la fête des grands-mères ?

Selon certains, la fête des grands-mères aurait été imaginée par Napoléon 1er, dont on a commémoré en 2021 le bicentenaire de la mort, le 5 mai 1821, sur l’île de Sainte-Hélène. Une idée que l’Empereur n’aurait jamais concrétisée.……..

( Alors que la France s’apprête (ou pas !) à célébrer le bicentenaire du décès de Napoléon Bonaparte (5 mai 1821),

Il faut oublier la légende napoléonienne. En réalité, cette fête n’a aucune origine historique ou religieuse. Elle est, au contraire, très récente et purement commerciale. Elle a en effet été instaurée en 1987 par la célèbre marque de café  » Grand Mère  »

pour fêter les 20 ans de son existence. L’aventure avait commencé dans le nord de la France, en 1954. Un couple propriétaire d’une épicerie fine à Roubaix s’était mis à vendre des grains de café sous ce nom, avant de connaître un immense succès, grâce à une campagne de communication particulièrement efficace, et d’être rachetée dans les années 80 par le groupe suisse Kraft Jacobs Suchard . (


( Le géant américain (34 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2005 et 95 000 collaborateurs) possède une usine de fabrication de chocolat Toblerone en Suisse ainsi qu’une filiale, près de Zurich, spécialisée dans le négoce de matières premières. Il y a treize ans, Kraft Food avait racheté le groupe suisse Jacobs Suchard. Depuis 2001, ce sont vingt grandes entreprises qui ont transféré leur siège européen à Zurich, parmi lesquelles Microsoft et IBM.)

Malgré son origine purement commerciale, la fête des grands-mères est devenue une institution. Elle est célébrée chaque année depuis 34 ans, le premier dimanche du mois de mars, mais reste toutefois une fête officieuse, qui n’est pas inscrite au calendrier officiel contrairement à la fête des mères 

ou encore la fête des pères

Et comment la célèbre-t-on ailleurs, dans le monde ?

La fête des grands-mères n’est pas une tradition strictement française, même si la France est l’un des rares pays qui célèbre les grands-mères d’un côté, en mars, et les grands-pères, de l’autre, le 1er dimanche d’octobre. Une fête encore plus récente dans l’Hexagone, puisqu’elle ne remonte qu’à 2008. Elle a été créée par Franck Izquierdo

Franck Izquierdo ???

, auteur, artiste et inventeur français.

La Pologne serait le premier pays à avoir institué la toute première fête des grands-mères, en 1964. Dans ce pays, le  » Jour des grands-mères  » est célébré chaque année le 21 janvier, tandis que les grands-pères sont à la fête le lendemain.

De l’autre côté de l’Atlantique, une grande  » Fête nationale des grands-parents  » est célébrée le premier dimanche après la fête du travail qui tombe le premier lundi de septembre, depuis 1978 aux États-Unis, et 1995 au Canada. Plus récemment, une fête célébrant les aïeux a également été instaurée en 2005 en Italie, le 2 octobre, ainsi qu’à Taïwan, en 2010, où elle a lieu le dernier dimanche d’août. Le Brésil, quant à lui, fête les grands-parents le 26 juillet.

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Une bonne occasion pour aller voir une grand-mère, (ou une dame âgée qui n’est pas de la famille .), lui offrir un petit cadeau, ou simplement passer un instant en sa compagnie , buvant un café .…Certaines personnes ,associations le font ….

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Les  »logos » / affiches

Malheureusement, je n’ai plus de grand-mère , ni de mère ….

Alors : Bonne fête à toutes les grands-mères qui , passeraient sur ce billet ….

Le doigt d’honneur ….

histoire, origines…..

Le doigt d’honneur, plus de 2400 ans d’histoire !

doigt d’honneur

Cette photo a fait le tour du monde il y a quelques mois, on peut y voir Juli Briskman, une Américaine, saluer le cortège du président Donald Trump en lui faisant un doigt d’honneur devenu légendaire   (elle a d’ailleurs perdu son emploi pour cette indélicatesse…). Mais qui n’a jamais laissé dépasser son majeur ? Que ce soit pour rire ou un peu moins… Mais quelle est l’origine de ce geste ? L’histoire son histoire illustrée par  » Penny  » ? et quelques photos !

La première photographie de doigt d’honneur:

? je ne le vois pas ???

La première représentation iconographique du doigt d’honneur date de 1886, il n’existe aucune enluminure, aucune gravure, rien du tout avant la fin du XIXème siècle. C’est Old Hoss Radbourn

Old Hoss Radbourn

, un joueur de base-ball , qui fait un magistral doigt d’honneur au photographe Jermey Corbie lors de la photo de groupe pour le match des Beaneaters de Boston contre les Giants de New York. En revanche, le premier écrit retrouvé à propos du doigt d’honneur est bien plus ancien…

La première trace écrite du doigt d’honneur

C’est en 423 avant notre ère, que le doigt d’honneur fait sa première apparition. En effet, l’auteur Aristophane écrit dans  » Nuées  » que le personnage Strepsiade fait un doigt d’honneur. Il y explique que le majeur est la représentation du pénis et les autres doigts, des testicules !!!!. Il s’agit donc d’un geste plus comique que désagréable.

( est un vieux paysan qui, ruiné par les goûts luxueux de son épouse et par les courses de chevaux de leur fils Phidippidès, se tourmente à cause de ses dettes. Il lui vient alors l’idée d’envoyer son fils au « Philosophoir » (phrontistèrion), l’école de Sokratès (Socrate), pour y apprendre les deux types de raisonnement : le Supérieur et l’Inférieur. Ce dernier raisonnement, l’Inférieur, permet de gagner les causes injustes, et ainsi le père pourra échapper à ses créancier)????

Autre source : Diogène Laërce, au IIème siècle, écrit dans son livre Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres que Diogène de Sinope n’hésite pas à tendre son majeur

 »… Ayant trouvé un jour l’Orateur Démosthène, qui dînait dans une taverne ; et celui-ci se retirant, Diogène (de Sinope) lui dit, Tu ne fais, en te retirant, qu’entrer dans une taverne plus grande. Des étrangers souhaitant voir Démosthène, il leur montra son doigt du milieu tendu, en disant, Tel est celui qui gouverne le peuple d’Athènes.  »

…  » Il disait aussi que beaucoup de gens passaient pour fous à cause de leurs doigts, parce que si quelqu’un portait le doigt du milieu tendu, on le regardait comme un insensé ; ce qui n’arrivait point, si on portait le petit doigt tendu.  »

Faut dire qu’à l’époque, on raconte beaucoup de choses sur Diogène de Sinope

Diogène de Sinope p160
Diogène de Sinope

, dit le cynique. Notamment qu’il se  » branle » dans un tonneau !!!! en pleine ville…

Le geste se répand en Europe et particulièrement à Rome, durant l’antiquité on l’appelle le digitus impudicus, le doigt impudique. L’empereur Caligula, légèrement connu pour ses petits côtés tyranniques et mégalomanes, aime tendre son majeur et le faire baiser par les sénateurs, obligés de s’agenouiller devant lui. Ambiance quoi. La civilisation gréco-romaine s’étant étandu sur tout le pourtour de la méditéranée , il est parfois utilisé pour éloigner le mauvais œil, mais rapidement, il passe d’un geste d’humour à un acte de défiance et avec la chute de l’empire romain et la chrétienté, le doigt d’honneur disparaît complètement… Mais il va revenir avec différentes variantes !

Le V anglais et la guerre de cent ans

Lorsqu’un anglophone style Anglais, Irlandais, Australien ou Néo-Zélandais te regarde d’un air désagréable et fait un V avec ses doigts, dos de la main dans ta direction, çà signifie qu’il n’est pas content. Pas content du tout. Si aujourd’hui ça veut dire quelque chose dans le genre  » up yours  »  » dans le tien !  », l’histoire nous raconte l’origine de cette gestuelle dont les français sont quelque peu responsables…

Durant la guerre de Cent Ans, alors que le royaume de France se bat contre les Anglais sur la cote ouest du pays, les troupes françaises se font gentiment mais sûrement laminer par les archers anglais . Ils sont forts, très forts, beaucoup plus forts. Aussi, lorsqu’un des archers est fait prisonnier, on lui coupe l’index et le majeur, afin qu’il ne puisse plus toucher un seul arc long anglais. Par provocation, les troupes anglaises n’hésitent pas à brandir leurs doigts en direction des français pour les défier avant les batailles avec l’intention de leur dire  » Venez les chercher !  ».

C’est dans les années 1960, que le doigt d’honneur revient plus fort que jamais chez nos voisins britanniques avec la célèbre expression  » flip the bird  » qui signifie faire sauter l’oiseau, proche de notre expression  » faire sortir le petit oiseau  ».On en revient donc à  »’la bite  » mais pourquoi les oiseaux ? Au Royaume Uni, comme en France, les oiseaux sont souvent utilisés pour se moquer des gens ou les insulter…

Le doigt d’honneur japonais

Le doigt d’honneur existe aussi au Japon.!!!! Mais il ne veut pas du tout dire la même chose ! En effet, lorsqu’un Japonais lève le majeur, c’est qu’il parle la langue des signes et qu’il veut dire  » frère  ». Ce n’est donc ni humoristique, ni vulgaire ! En effet, en langue des signes japonaise, lever le pouce signifie  » le père  », l’index  » la mère  », le majeur  »le frère  », l’annulaire  » la sœur  » et l’auriculaire  » le bébé  ». Il n’est donc pas rare de trouver dans les guides touristiques quelques consignes nippones expliquant la symbolique en Europe et aux États-Unis afin de s’éviter quelques petits désagréments

doigt d’honneur japonais ..


Même si depuis plusieurs décennies, la culture occidentale s’est démocratisée au Japon, par le cinéma et la télévision, et tout le monde connaît ce qu’ils appellent  » le fuck sign  ».

 Les doigts et les insultes dans le monde

Au Brésil par exemple, si vous faites le signe OK (index et pouce en contact en tendant les autres doigts) vous êtes en train d’insulter tout le monde  »de trou du cul  »… En Iran, c’est tendre le pouce avec le reste de la main fermé qui signifie  » je vais te le mettre dans le cul  ». Du coup,il est déconseillé d’aller faire du stop là-bas, ou prenez une pancarte pour indiquer votre direction, c’est plus prudent. En Turquie, lorsqu’on glisse le pouce entre l’index et le majeur (comme quand on joue à voler le nez d’un enfant , on demande à l’interlocuteur d’aller se faire foutre. C’est pas joli joli.

Enfin, en Grèce, montrer l’intérieur de la main avec les cinq doigts tendus comme pour faire coucou, est insultant voire menaçant, c’est la  » Moutza » Alors que le même geste au Pakistan fait référence à une malédiction… N’hésitez pas à garder vos mains dans les poches lorsque vous êtes a l’étranger…

(La Moutza est un geste Grec extrêmement insultant qui consiste à maudire une personne et sa famille pour cinq générations.)

La Moutza simple:

Le geste consiste simplement à brandir sa paume en direction de celui que l’on vise :

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La double Moutza (Double Impact)

On peut doubler l’impact de l’insulte en utilisant les deux mains. Dans ce cas, on claque la paume de la deuxième main sur le dos de la première et cela donne ce geste :

Mouza double

Tilt ….

Jeux  » flipper  »

Ce jeu de bar très connu, presque mythique, venu de l’AmériqueBeaucoup de jeunes français (dont moi lol ) ont passé de nombreuses heures devant ce jeu. Mais peu savent que le mot  » flipper  » est un faux anglicisme ! En anglais, on dira plutôt  » pin-ball machine  »

Çà a fait  » tilt  » pour vous qui par hasard m’avez lu ? Pour moi oui car je ne le savais pas !

 »Pin-ball machine  » fabriquée  » maison  » :

Homemade Pinball Machine

L’histoire du flipper remonte au 17e siècle, et elle mérite d’être racontée. En 10 anecdotes amusantes, Catawiki (Catawiki est un site d’enchères européen) : l’histoire riche et étonnante du jeu de flipper

1)  »Le jeu de bagatelle » est l’ancêtre du flipper Pour remonter à la source du jeu flipper, il faut se rendre dans la France du 18e siècle, à l’époque où les nobles de l’Ancien Régime jouaient au croquet pour s’amuser. Comme ils ne supportaient pas d’être dépendants des conditions climatiques, un jeu d’intérieur appelé Bagatelle fut inventé. Cet ancêtre du flipper n’était rien de plus qu’un plateau avec des quilles en bois et une balle. Il connut un tel succès que les soldats français l’importèrent en Amérique du Nord, lors de la Révolution américaine.

2) Le flipper fut officiellement inventé en 1871 On doit à l’inventeur Motague Redgrave, de l’état d’Ohio, d’avoir transformé le jeu de bagatelle en flipper. Il déposa un brevet pour  » améliorations au jeu de bagatelle  », incluant un ressort, une pente et des billes plus petites. Le  » jeu de bagatelle de salon  » devint une attraction populaire dans les bars, où des scores élevés pouvaient même vous rapporter un verre gratuit !

3) La pièce de monnaie : une nouvelle forme de jeu Mais c’est durant la crise économique des années 1930 que le flipper devint vraiment à la mode, grâce à son faible coût. La première machine automatique de flipper date de 1931 et c’est à partir de ce moment-là que les jeux nécessitant une pièce de monnaie ont commencé à faire leur apparition aux États-Unis.

4) Les flippers interdits pendant presque 40 ans : Lorsque les premières machines de flipper avec des néons annonçant le score firent leur apparition dans les années 30, le gouvernement américain considéra ces machines comme des machines à sous. Et les choses empirèrent lorsque Bally commercialisa des machines qui permettaient effectivement de gagner de l’argent ! Ces ajustements allaient à l’encontre des lois, aussi les flippers furent-ils interdits aux États-Unis du début des années 40 à 1976.

5) Les premiers  » flippers  » remontent à 1947 : Le nom  » flipper  » vient en fait des leviers utilisés pour propulser la balle, mais ce n’est qu’à partir de 1947 qu’ils firent leur apparition grâce à Gottlieb.

Avant, les joueurs devaient pencher le plateau pour faire avancer la balle ! Même si l’ajout des flippers rendit le jeu beaucoup plus technique, tout en enlevant l’aspect jeu d’argent, le mal était fait : le flipper fut interdit, associé à la mafia et vu comme une distraction dangereuse pour les enfants.

6) Un flipper au tribunal !! : Le jeu de flipper restera clandestin durant des années ; certaines machines confisquées par la police de New York étaient spectaculairement détruites à coup de masse. L’interdiction ne fut levée qu’en 1976, lorsque Roger Sharpe assura devant un tribunal que le flipper était devenu un jeu d’adresse et n’était plus un jeu de chance. Il le démontra en jouant au flipper dans le tribunal, tout en prédisant le mouvement exact de la balle avant de la lancer. Sa performance réussit à convaincre les juges que le flipper était un jeu d’adresse bien innocent !

7.) Les jeux vidéo ont détrôné le flipper : Avec l’apparition des microprocesseurs, les jeux électroniques devinrent très vite populaires, au détriment des flippers. Mais malgré le boom des jeux vidéo dans les années 80, l’industrie du flipper avait encore quelques atouts dans la manche : quelques nouveaux modèles au design innovant virent le jour. Et les flippers d’aujourd’hui sont les héritiers de ceux de cette époque-là.

8.) Un best-seller : la famille Addams: Les flippers connurent un retour modeste dans les années 90 avec la fusion de Bally et William, à l’origine de certaines des machines les plus extraordinaires. On en trouve régulièrement sur Catawiki, et de tels flippers des années 90 se vendent souvent pour des milliers de dollars. Un de ces chefs d’œuvre est le modèle Addams Family, avec plus de 20 000 exemplaires produits.

9) La fusion des jeux vidéo et du flipper : La dernière tentative de relancer le flipper fut le  »Pinball2000  » : un flipper combinant films vidéo et flipper classique. À sa suite, d’autres flippers furent lancés, avec des animations vidéo, des jeux vidéo, etc.

10) Le flipper se joue surtout en ligne : Comme beaucoup d’autres domaines, le flipper est désormais passé à l’ère du numérique. Le flipper en ligne est très populaire…et les flippers des temps anciens sont devenus des objets de collection.

Ce n’est pas simplement leur riche histoire qui fait que les flippers sont des objets très demandés sur Catawiki, mais c’est aussi pour leur aspect ludique. En outre, ils sont vraiment sympas !

La Semaine de la langue française et de la Francophonie, du 13 au 21 mars….

……est l’occasion de mettre à l’honneur nos « cousins » québécois ! Élément culturel de rapprochement entre la France et l’Amérique du Nord, le français québécois tient ses origines du vieux Français.

Céline Dion, Natasha St Pier, Anthony Kavanagh ou encore Roch Voisine. Tous ont un point commun : leur origine québécoise et leur accent, reconnaissable entre mille ! Inimitable et authentique, l’accent québécois – ou plutôt les accents québécois (car il y a moultes variantes) a d’abord plusieurs traits phonétiques systématiques : l’affrication ou le fait de produire un petit bruit qui ressemble à un /s/ ou à un /z/ après /t/ et /d/ ; La diphtongaison : deux voyelles en une, dire «  » paère  » pour “père” par exemple ; ou encore les voyelles nasales, c’est-à-dire de /ɛ̃/, /ɔ̃/, /ɑ̃/, /œ̃/ ( » in  »,  » on  »,  » an  »,  » un  »). Le québécois c’est aussi des expression particulières  : “T’sais ?” réduction de  » tu sais ?  », “Faque” pour “cela fait que”, “J’en ai en masse”, “J’en ai beaucoup, en grande quantité”…

Enfin, autre singularité, les Québécois utilisent des mots français (“arrêt”, “magasinage”, “fin de semaine”, etc.) là où les Français, Belges et Suisses francophones les ont remplacé par des anglicismes (“stop”, “shopping”, “week-end”, etc.).

Un héritage de l’ancien Français

Mais alors quelle est l’origine de ces sonorités chantantes ? Tout simplement de France !  Au XVIIIème siècle, les habitants de la Nouvelle-France, ancienne colonie française d’Amérique du Nord, parlaient le même Français que les habitants de Paris. Il s’agit à l’époque d’un français populaire qui se distingue toutefois du dialecte de la Cour, sans en être très éloigné.

Ce qui a changé c’est finalement l’accent des Français à la fin du XVIIIème siècle. La révolution Française opère alors une révolution phonétique : l’usage de l’élite bourgeoise va progressivement influencer la langue de la capitale : les parisiens ont alors une prononciation plus articulée des mots.

De son côté, le français québécois évolue en gardant l’influence du français de l’ancien régime avec quelques stigmates des » langues d’oïl régionales  » comme le normand, le poitevin, le gallo ou encore le saintongeais. Il est cependant erroné de penser que le québécois actuel est une copie conforme de l’ancien français. Il a lui aussi évolué au contact notamment de la culture anglo-saxonne.

Une cartographie des accents québécois

Aujourd’hui la réalité phonétique du Canada francophone est encore un peu plus complexe. L’auteur du Québec Culture Blog a ainsi répertorié plus de trente accents canadiens-français différents. Rien qu’au Québec, il existe environ une quinzaine d’accents, dont ceux des îles de la Madeleine, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Beauce.

De saison …..

……L’origine du mot  » barbecue  » :

    C’est, paraît-il, en 1697 que l’on trouve pour la première fois la mention, dans un texte anglais, du terme barbecue, que l’on trouve aussi sous les orthographes barbecu, barbacot et barbicue.

   Les étymologistes se sont penchés sur la délicate question de l’origine de ce mot désignant une  » intéressante  » pratique culinaire, où se marient, comme il convient, les odeurs et les saveurs de la viande rôtie, voire grillée, et les plaisirs de la convivialité et du plein air. Et quand on cherche, on trouve. On trouve même beaucoup, puisque deux, puis trois étymologies ont été proposées. Aujourd’hui, on ne retient plus, chez les lexicographes et les terminologues, que la troisième.

( illustration de net )

Donc, la première idée était que le mot vienne du roumain berbecu, qui veut dire  » bélier  ». Le mot se serait introduit dans le vocabulaire anglais pendant la guerre de Crimée, quand les Britanniques alliés des Français se battirent contre la Russie, en 1854 et 1855. Idée qui évidemment ne tient pas si le mot était déjà connu des Anglais précédemment.

 Une deuxième idée  remonte au cœur du Moyen Âge, à l’époque où, à la cour du roi d’Angleterre et chez les nobles, on s’exprimait en français et pas encore dans la langue locale des Angles et des Saxons. Quand, à la chasse, on avait abattu une belle bête, il arrivait souvent qu’on l’embrochât tout d’une pièce pour la faire cuire, en faisant passer la broche  »de la barbe au cul  », c’est-à-dire tout au travers du corps.

 L’idée est disons   » plaisante  », mais la plupart des linguistes, philologues et grammairiens la tiennent pour fantaisiste, et se rabattent sur une troisième explication : Les Anglais, quand ils arrivèrent en Amérique après les Espagnols, y observèrent les mœurs des Indiens, dont le niveau de civilisation correspondait, il faut le rappeler, au Néolithique. La plupart de ces Indiens cuisaient leurs aliments sur une espèce de gril appelé  »barbacoa  » en arawak, une des langues amérindiennes, parlée notamment dans les Antilles. Et les Anglais adoptèrent le mot, et l’adaptèrent à leur prononciation, d’où barbecue.

 

la langue française…..

….ses petits secrets…?

Ce serait une pacte signé au IX siècle qui officialisa sa naissance .Mais ses racines  sont plus anciennes . 7 secret de la  » riche épopée  » de notre langue .

    On parle encore (un peu) gaulois ?

Les Gaulois connaissaient l’écriture… mais pour eux elle était vulgaire. Les arts nobles étaient la mémoire et l’éloquence et ils répugnaient à écrire.

    C’est pourquoi leur langue s’est en grande partie perdue après la conquête romaine, au profit du latin, qui donnera naissance au français. Alors, les Gaulois ne nous ont-ils vraiment rien laissé ? Si, mais seulement 200 mots, dont alouette, braguette, if et charrue.   C’est tout ? Non, ils nous ont aussi transmis 900 noms de lieux : Brive vient du gaulois briua (pont, passage à gué), le Doubs de  » dubis  » (noir), le Rhin de  » reino  » (flot) et Paris de la tribu des Parisii. Seuls quelques inscriptions votives et noms gravés sur des poteries ont été retrouvés, mais trop peu pour que les linguistes puissent restituer cette langue. On sait cependant qu’elle appartenait à la famille celtique, comme le breton ou l’irlandais. ( Orphelins du gaulois, nous pouvons nous consoler avec Astérix , dont le nom comprend le suffixe  » rix  » (roi, chef), celui-là même que portait Vercingétorix  )lol .

 

  La langue française  la plus germanique des langues romanes ?

Bourg, grappin, framboise, braconner ou trépigner sont quelques-uns des mots d’origine germanique dont notre langue est truffée.

   Pourtant, le français est, comme l’italien, l’espagnol ou le portugais, l’une des nombreuses langues romanes nées du latin sur les vestiges de l’Empire romain d’Occident. Il s’en distingue toutefois par la forte influence qu’ont eu sur lui les langues germaniques des tribus  » barbares  » fondues dans le creuset gallo-romain, parmi lesquelles les Francs et leur roi Clovis. Influence toujours perceptible dans notre parler quotidien. Pourquoi dit-on  » les hommes  » en faisant la liaison et  » les hameaux  » sans liaison ? Car le mot  » homme  » est issu du latin homo, dont le H ne se prononçait plus dès l’époque de Cicéron, alors que le  » hameau  », d’origine germanique, faisait bien entendre sa consonne H dans le français d’autrefois. Même chose  pour  » hutte  »,  » hache  » et bien d’autres mots.        Cette empreinte subsiste aussi dans l’ordre grammatical des noms de lieux, même d’origine romane. Ainsi, au nord de la Loire, beaucoup de communes, comme Francheville, portent un nom composé d’un adjectif placé en tête sur un mode germanique, tandis que plus on va vers le sud, plus ces noms obéissent à un ordre roman : l’adjectif vient après le nom, comme dans Villefranche.

Les Germains ne sont pas les seuls à avoir influencé le français. Au fil des âges, notre langue n’a cessé d’emprunter à ses voisins. Ainsi le caleçon est italien, la pintade portugaise, le boulevard néerlandais et les nouilles allemandes. Moins terre à terre, le grec nous a transmis de nombreux termes savants, scientifiques et médicaux, comme la philosophie, l’iode ou encore l’oto-rhino-laryngologiste apparu en 1913.

   La langue française règne à la cour d’Angleterre avant la guerre de Cent Ans….

  Si notre langue subit aujourd’hui l’invasion du franglais, elle fut un temps la langue officielle de l’Angleterre.!! En 1066, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, conquiert l’Albion et y impose le français. Pendant près de trois siècles, il est la langue du pouvoir et de la cour. Il se répand dans les villes, reléguant à la campagne les parlers anglo-saxons. C’est ainsi qu’aujourd’hui les Anglais mangent, en toute noblesse, de la viande de pork (porc) de beef (bœuf) ou de mutton (mouton), tandis qu’à la ferme les mêmes animaux se nomment respectivement pig, ox et sheep, vocables d’origine anglo-saxonne. La langue de William Shakespeare compte toujours une bonne moitié de mots venant du français. Cette influence s’est toutefois limitée au lexique et n’a pas modifié les structures, la grammaire ni le système phonétique du vieil anglais.

    » L’acte de naissance  » du français date du 14 février 842

    »Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d’ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo…  » (Pour l’amour de Dieu et pour le salut du peuple chrétien et notre salut commun, de ce jour en avant, autant que Dieu m’en donnera le savoir et le pouvoir, je défendrai mon frère Charles…) Ce n’est plus du latin et c’est déjà du français. Cet extrait des Serments de Strasbourg est la plus ancienne trace écrite de notre langue. Cet acte fut rédigé en 842 par deux petits-fils de Charlemagne, Charles II le Chauve et Louis le Germanique, qui scellaient une alliance contre leur frère aîné Lothaire Ier. Louis le Germanique y prête serment en langue romane française, et non en latin, car il veut être certain d’être compris des soldats de Charles le Chauve. Certes, le français n’est pas né ce jour-là mais, les documents faisant défaut, l’Histoire retient 842 comme date de naissance officielle.

   L’orthographe française est trop compliquée ? La faute aux imprimeurs !?

   Au Moyen Age, notre orthographe était plutôt simple : on écrivait presque comme on parlait. Mais, avec l’évolution de la prononciation au fil du temps, des mots différents avaient fini par se ressembler à l’oral. Ainsi vin, vint et vingt s’écrivaient de la même manière   » uin  ». Pour éviter les confusions, on y ajouta des consonnes conformes à leur étymologie latine.

   D’où la graphie de vingt, plus proche du latin viginti. C’est ainsi que les mots français ont commencé à comporter des lettres qui ne se prononçaient pas.  » Il y avait aussi et surtout un désir et une nécessité d’améliorer la lisibilité  », précise la linguiste Henriette Walter, auteure de L’Aventure des langues en Occident . Un H fut ajouté à uile pour faire huile et le distinguer de uile (ville) qui était alors identique graphiquement. Car la lettre V n’apparut en France qu’au XVIe siècle, créée par les imprimeurs. Dans la foulée, ils inventèrent le J distinct du I, le Z distinct du S, le Ç, et l’accent circonflexe, qui permettait d’économiser le caractère S. Quant au dernier-né, le W, il ne fit son entrée dans le Dictionnaire de l’Académie française qu’en 1878

   Le français fut longtemps boudé dans les campagnes

 En 1794, l’abbé GrégoireRésultat d’images pour Henri Grégoire déplore que le français ne soit parlé que dans une quinzaine de départements :  » On peut assurer sans exagérer qu’au moins six millions de Français, surtout dans les campagnes, ignorent la langue nationale ,que le nombre de ceux qui la parlent n’excède pas trois millions, et que le nombre de ceux qui l’écrivent est encore moindre.  » C’est bien peu pour les 28 millions de Français de l’époque !

 Au XVIIIe siècle, le royaume est une mosaïque de parlers. On s’entend d’un village à l’autre, d’une vallée à l’autre, car les différences sont minimes, mais si l’on fait un saut de 100 km, on se comprend mal ou plus du tout. Affublées du terme peu flatteur de  » patois  », ces variations sont, en réalité, celles de langues régionales qui n’ont pas connu le succès du parler d’Île-de-France, la langue du roi qui est une composante des langues d’oïl, par opposition aux langues d’oc parlée dans le Sud. Mais alors, comment faisaient les Français pour se comprendre ? Ils parlaient deux, voire trois langues ou plus, en fonction de leur métier ou de leur région. Nos ancêtres étaient polyglottes et beaucoup le sont restés jusqu’à l’aube du XXe siècle.

Le français est la langue des diplomates du XIXe siècle

    »Le français nomme d’abord le sujet du discours, ensuite le verbe qui est l’action, et enfin l’objet de cette action : voilà la logique naturelle à tous les homme  », écrivait en 1784 Antoine de Rivarol Résultat d’images pour antoine de rivaroldans son Discours sur l’universalité de la langue française. Un peu plus loin, l’écrivain se réjouit de l’admirable clarté de notre langue :  » Ce qui n’est pas clair n’est pas français ; ce qui n’est pas clair est encore anglais, italien, grec ou latin. Sûre, sociale, raisonnable, ce n’est plus la langue française, c’est la langue humaine.  » Les faits semblent donner raison à l’enthousiaste Rivarol : depuis le XVIIe siècle, le français s’est substitué au latin dans les traités internationaux et il est parlé dans toutes les cours d’Europe.! Catherine II de Russie l’impose à son Académie ; Frédéric II de Prusse le tient pour supérieur à l’allemand. Tant et si bien qu’au XIXe siècle il sera la langue de travail des diplomates européens et même ottomans. Et deviendra même, en 1908, langue officielle des Jeux olympiques modernes ,aux côtés de l’anglais. Mais est-ce vraiment le génie du français qui l’a imposé ? Pour les linguistes, aucune langue ne surpasse une autre. Seul compte ce qu’en font ses locuteurs

La fête des pères ….

l’origine moderne de la fête des pères :L'origine de la Fête des Pères remonte au XX siècle et s'inspire de l'histoire de Sonora Louise Smart Dodd et de son papa William Jackson Smart.

L’origine la plus connue de la Fête des Pères moderne remonte au XXème siècle. Tout commence aux États-Unis, véritable berceau des fêtes populaires comme nous les connaissons aujourd’hui. C’est l’histoire de la famille Smart Dodd et le dévouement particulier de la jeune Sonora qui va influencer sur l’instauration d’une Fête nationale qui sera officialisée comme célébration nationale par le président Richard Nixon Résultat d’images pour Richard Nixonen 1972.

Sonora Louise Smart : celle qui a inspiré la Fête des Pères

C’est en 1842 à Jenny Lind, dans le comté de Sebastian (Arkansas) que née Sonora Louise SmartRésultat d’images pour sonora louise smart , de William Jackson Smart et de sa femme Ellen Victoria Chee Smart. Fermier, William Smart a également était officier et a servi pendant la guerre civile.   En 1919, Sonora n’a que que 16 ans quand sa maman meurt en donnant vie à Marshall : son dernier enfant et le plus jeune frère de Sonora. A partir de cette date, elle s’investie dans l’éducation de ses plus jeunes frères aux côtés de son père William qui doit assumer la ferme familiale.

   Sonora Louise Smart tenait son père en grande estime. Un jour, elle se rend à l’Église et entend un prêche dédié à la Fête des Mères, nouvellement instaurée aux États-Unis. À partir de cette date, elle décide de militer pour que la paternité obtienne à son tour cette reconnaissance.  

  Elle contacte alors l’Alliance ministérielle de Spokane : une ville proche de la ville de résidence de la famille, située entre Washington, Creston et Wilbur.  Elle leur suggère d’instaurer un  » jour d’honneur pour les pères  » et propose la date du 05 juin, date d’anniversaire de son père.

   19 juin 1910 : première célébration de la Fête des Pères à Spokane, Washington.

L’alliance choisira finalement le dernier dimanche de juin pour célébrer les papas. La première célébration de la Fête des Pères aura donc lieu en 1910 à Spokane. Au fil du temps, cette idée va devenir de plus en plus populaire et se répandre dans tout le pays. En 1916, la ville recevra même un télégraphe du président Woodrow Wilson pour louer l’idée de cette célébration.

1966 :  Proclamation de la Fête des Pères

     Il faudra attendre 1966 et l’arrivée à la présidence de Lyndon B. JohnsonRésultat d’images pour Lyndon B. Johnson pour que le gouvernement proclame officiellement la date de la Fête des Pères et l’instaure dans le calendrier américain.

1972 : institution officielle et permanente de la Fête des Pères

 En 1972, le président Nixon va encore plus loin et institue la Fête des Pères comme une célébration nationale officielle et permanente. Sonora Louise Dodd sera honorée en 1974 à l’Exposition universelle de Spokane. Elle mourra quatre ans plus tard à l’âge de 94 ans.

   Les origines chrétiennes ? de la Fête des Pères…

Depuis le Moyen-âge, la Fête des Pères est célébrée dans les familles catholiques le 19 mars. Cette date correspond au jour de la Saint Joseph, considéré comme le père  » adoptif présumé  » de Jésus. Le culte rendu à Joseph s’est développé dès le 5e siècle dans certains monastères. Cette date apparaît pour la première fois en l’an 800 ans dans des texte Égyptiens qui mettent en avant Joseph comme l’époux de Marie.

Au fil du temps , Joseph va non seulement être reconnu comme l’époux de Marie mais aussi comme  » le père nourricier  »de Jésus Christ. Le culte autour de la Fête des Pères chrétienne va se développer entre le XIVème et le XVème siècle. En 1479, le pape Sixte IV va introduire la Fête du 19 mars. La commémoration va rester occasionnelle est disparate jusqu’en 1621 ou le pape Grégoire XV instaure un décret et en fait une fête de précepte chômée pour l’Église universelle.

Il faudra attendre le XIXème siècle et la « dévotion à Saint Joseph » pour que le culte devienne universel. le pape Pie IX transfère alors la date au troisième dimanche après Pâques et en fait la Fête du patronage de Saint Joseph. Le grand silencieux de la bible devient alors le patron de l’Église universelle. Le pape Pie X va transférer à nouveau cette fête au mercredi précédent.

La date du 19 mars est néanmoins conservé au Portugal, en Italie, en Espagne ou encore dans les Pays d’Amérique latine. Il en découlera différentes traditions qui varient de pays en pays.

pffffffffffffff!

Le saviez-vous ?

    La rose symbolise la fête des pères. Il est d’usage de porter ou d’offrir des roses rouges pour un père qui est vivant et de porter des roses blanches s’il est décédé.