C’était un 22 mars :Il y a environ 183 ans

22 mars 1841 : Limitation législative du travail des enfants

Le 22 mars 1841, une loi limite en France, pour la première fois, le travail des enfants employés dans les manufactures, usines ou ateliers

Enfants travailant (1840) ?

. La loi est promulguée par Louis -Philipe

Louis -Philipe ?

, roi des Français, le maréchal Jean-de-Dieu Soult (73 ans)

Le maréchal Jean-de-Dieu Soult ?

étant président du Conseil. Cette loi s’inspire d’une loi similaire promulguée en Angleterre huit ans plus tôt, en 1833.

L’article 2 énonce :
Les enfants , pour être admis,devront avoir au moins huit ans.
De huit à douze ans, ils ne pourront être employés au travail effectif plus de huit heures sur vingt-quatre, divisées par un repos.
De douze à seize ans, ils ne pourront être employés au travail effectif plus de douze heures sur vingt-quatre, divisées par des repos.
Ce travail ne pourra avoir lieu que de cinq heures du matin à neuf heures du soir.

Absurdité du jour :

Qu’est-ce qu’un Français moyen ?

Le « Français moyen » est un personnage un peu mythique, souvent mentionné par les hommes politiques ou les journalistes. Comme on pouvait s’y attendre, il fait partie des « classes moyennes ».

Ses revenus, entre 1.500 et 1.800 euros en moyenne, le situent dans la catégorie comprise entre ses compatriotes les plus aisés et les Français les plus modestes. Cette catégorie moyenne comprend un peu plus de 11,5 millions de personnes.

10 % seulement des « Français moyens » ont un diplôme Bac+2. Ils sont nombreux à avoir un emploi, surtout dans le secteur tertiaire. Il s’agit très souvent d’un emploi stable, en CDI.

Plus de 60 % d’entre eux sont propriétaires, un chiffre en hausse depuis 20 ans. Et 10 % de ces « Français moyens » possèdent même un patrimoine supérieur à 300.000 euros.

Pourtant, les deux tiers d’entre eux se plaignent de rencontrer des difficultés financières. Et, de fait, en 2014, un « Français moyen » sur 5 ne pouvait se permettre de partir en vacances durant une semaine. Aussi ne voient-ils pas l’avenir avec beaucoup d’optimisme.

Encore plus de précision sur ce portrait-robot du « Français moyen » :C’est plutôt un citadin, vivant dans une grande agglomération de la région parisienne. C’est un homme, car il naît plus de garçons que de filles ?

Il vit en couple et a la trentaine, car c’est le moment où il s’installe vraiment dans la vie, en devenant père pour la première fois. Il a appelé son fils Enzo ou Lucas !!!!! ??? des prénoms très prisés au moment de sa naissance.

Il n’en aura peut-être qu’un, comme environ 40 % des « Français moyens ». Il est un peu plus grand et mieux charpenté qu’il y a 10 ans.lol

On peut même lui donner un prénom. Il s’appelle Nicolas ou Sébastien, les prénoms les plus portés au moment de sa naissance. S’il est souvent marié, il ne s’y décide qu’à l’orée de la quarantaine. C’est nettement plus tard qu’il y a 20 ans. Comme un mariage sur deux ne dure pas 10 ans, il risque de divorcer.

 » Les Atsem  » ?…….

……. travailleuses indispensables mais négligées des écoles maternelles

Autrefois appelées femmes de service, elles ne sont pas toujours reconnues à la hauteur du rôle essentiel qu’elles jouent dans les écoles maternelles aux côtés des enseignants et de leurs élèves.

Une rentrée des classes dans une école maternelle à Paris, le 1er septembre 2015. | Lionel Bonaventure / AFP
Une rentrée des classes dans une école maternelle à Paris, le 1er septembre 2015.

Il est pourtant un personnage dont on parle peu alors qu’il est central dans la vie des écoles maternelles et fortement mis à contribution pour la mise en œuvre de la rentrée en maternelle: l’Atsem, ou Agente territoriale Spécialisée des écoles maternelles ;le féminin s’imposant pour ces emplois à 99% occupés par des femmes . .

Longtemps invisibles, car très dominées dans l’espace social de l’école, les Atsem entrent petit à petit dans la lumière, mais restent en position de faiblesse dans les rapports sociaux au travail. Alors qu’elles sont en grève cette rentrée 2022 pour une meilleure reconnaissance de leurs missions et une revalorisation de leurs salaires : Le cœur de ce métier et son quotidien, pour mieux comprendre à quelles tensions il est soumis aujourd’hui.

Vers un rôle éducatif

La présence d’une  »femme de service » apparait dès 1838 dans la législation sue les  » salles d’asile » . Cette institution philanthropique a précédé l’école maternelle instituée par les lois scolaires des années 1880, dites loi Ferry . La femme de service doit balayer, aérer, allumer le poêle le matin (et donc arriver une heure avant). Mais dès le XIXe siècle,comme l’a montré Henri Petit , dans des établissements où les enfants sont nombreux et où l’encadrement est faible, on lui confie des tâches qui la rapprochent des enfants. Elles vont les garder (en fin de journée, les jours fériés, quand la directrice est occupée, etc.), puis, progressivement, se charger des soins corporels.

Dans la deuxième partie du XXe siècle, l’école maternelle se  » massifie  » et se transforme. L’introduction d’un abondant matériel pédagogique dans les classes rend nécessaires de nouvelles tâches d’entretien (nettoyage, préparation, rangement). Celles-ci sont attribuées aux femmes de service.

Leur statut d’emploi évolue vers celui de fonctionnaires territoriales, dans le sillage des lois de décentralisation: elles deviennent Asem (agentes spécialisées des écoles maternelles) avec l’arrêté du 27 avril 1971 sur les emplois communaux , puis Atsem ( »t » pour  »territorial ») avec le décret du 28 aout 1992 qui va cadrer et définir officiellement leur métier pendant vingt-six ans.
Dans les dernières décennies du XXe siècle, l’école maternelle devient une étape » propédeutique » (préparatoire) à l’école élémentaire, et le langage y devient une priorité.Les enseignements se densifient et des activités en petits groupes très exigeantes sur le plan langagier et cognitif sont prescrites aux enseignante·s (conversations, phonologie, jeux mathématiques, etc.). Les Atsem entrent alors progressivement dans les classes: On leur confie l’installation puis, petit à petit, l’animation d’activités manuelles puis d »’ateliers de graphisme » .

Des enjeux de reconnaissance ….

Cette évolution vers un métier de plus en plus éducatif est emblématique d’un processus décrit en sociologie du travail par Everett Hughes qui étudia les infirmières hospitalières aux U.S.A dans les années 1950. Une division du travail socialement hiérarchisée s’établit entre différents métiers plus ou moins prestigieux (soin de médecine; entretien et hygiène , pédagogie et enseignement).

Elle se recompose au fur et à mesure que les métiers évoluent avec l’augmentation des connaissances et la reconfiguration des attentes sociales. Ainsi, les travailleurs subalternes se voient confier des tâches autrefois réservées aux métiers plus prestigieux qu’ils côtoient: tout comme les infirmières hospitalières des années 1950-60 aux États-Unis accèdent à des tâches techniques préalablement réalisées par les médecins, les femmes de service accèdent à des tâches éducatives au fur et à mesure que l’école maternelle et le métier d’enseignante en maternelle évoluent.

C’est un premier ressort de la  » visibilisation » des Atsem: elles sont désormais reconnues comme personnel éducatif de l’école maternelle. Néanmoins, cette reconnaissance n’efface pas leur domination dans les rapports sociaux au travail et vis-à-vis de l’emploi . Tout d’abord, leur place dans l’école maternelle se décline de manière hétérogène selon les territoires: si certaines enquêtes montrent qu’un binôme enseignante-Atsem associé à leur forte présence dans la classe et à la reconnaissance de leurs compétences éducatives semble la norme,d’autres montrent qu’ailleurs, toutes les classes maternelles ne sont pas dotées d’une Atsem et que leur place reste plus proche du pôle du nettoyage et de la surveillance que du pôle pédagogique.

Il est vrai que la  »porosité  » de leur statut avec celui des agente·s d’entretien et de restauration est forte, d’autant qu’elles entrent souvent dans le métier par ces emplois et qu’une bonne partie d’entre elles conservent le statut d’agente de service alors qu’elles font fonction d’Atsem. Cela a des conséquences sur leur stabilité d’emploi, leurs rémunération et leurs carrières et les rend vulnérables vis-à-vis de leur employeur:  »retourner faire du ménage’ (et seulement ça) est une menace qui pèse lourd sur une partie d’entre elles.

Problèmes de pénibilité

De plus, l’évolution de leurs missions vers des tâches éducatives et même proprement pédagogiques n’a pas pour autant fait disparaître leurs tâches historiques d’entretien des locaux, des matériels et d’hygiène des enfants (une mise à contribution exacerbée par la crise sanitaire ), alors même que leurs prérogatives s’étendent à présent à l’accueil des enfants à besoin éducatifs particuliers, aux animations périscolaires et même aux accueils de loisirs

L’accès aux missions éducatives se paye donc au prix d’une extension impressionnante de leurs tâches, comme le montre l’article 1 du décret du 1er mars 2018 qui cadre et définit désormais leur travail:

 »Les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles sont chargés de l’assistance au personnel enseignant pour l’accueil et l’hygiène des enfants des classes maternelles ou enfantines ainsi que de la préparation et la mise en état de propreté des locaux et du matériel servant directement à ces enfants.

Ils peuvent participer à la mise en œuvre des activités pédagogiques prévues par les enseignants et sous la responsabilité de ces derniers. Ils peuvent également assister les enseignants dans les classes ou établissements accueillant des enfants à besoins éducatifs particuliers.

En outre, ils peuvent être chargés de la surveillance des enfants des classes maternelles ou enfantines dans les lieux de restauration scolaire. Ils peuvent également être chargés, en journée, des missions prévues au premier alinéa et de l’animation dans le temps périscolaire ou lors des accueils de loisirs en dehors du domicile parental de ces enfants. »

Ce phénomène est au principe d’un autre ressort de leur visibilisation: les Atsem se rendent visibles pour revendiquer d’une part la reconnaissance symbolique à laquelle elles estiment avoir droit au regard du travail qu’elles réalisent et d’autre part l’amélioration de leurs conditions de travail eu égard à la charge et à la pénibilité de ce travail (périodes et durées de travail, multiplicité et polyvalence des tâches, pénibilité spécifique du travail auprès des jeunes enfants).

multiplicité et polyvalence des tâches (exemple)

Très présentes sur les réseaux sociaux depuis quelques années, notamment à travers un collectif Atsem de France créé en janvier 2016, elles tissent des liens et échangent au-delà du seul périmètre de leur école et de leur commune, décrivant la réalité de leur travail , organisent une Journée nationale des Atsem en mars et impulsent ou soutiennent des mouvements sociaux, comme celui qui a opposé les Atsem de Montpellier à leur employeur, justement sur la question de l’extension de leur durée quotidienne de travail, et qui a été très soutenu.

En pensant à mes deux petites filles….

..….et à Manu.

Chaque enfant est unique

Les enfants sont comme des papillons dans le vent …..

Certains peuvent voler plus haut que d’autres mais chacun d’eux vole à sa façon …Pourquoi donc les comparer ? Chacun d’entre eux est différent ,chacun est unique ….Chacun d’eux est beau et incomparable ….

Un sourire ?

Un jeune homme et une jeune fille superbe roucoulent sur un banc, au clair de lune.


– Je suis vraiment ton premier amour ?
– Mais oui, chéri !
– Excuse-moi d’insister, mais je veux en être sûr. C’est bien vrai que je suis ton premier amour ?
– Mais puisque je te le dis !
– Mais alors, tu es encore vierge ?
– Bien sûr, chéri !
– Tu peux me le jurer sur ce que tu as de plus cher au monde ?

Et la fille, après avoir réfléchi une seconde, répond gravement :
– Je ne peux pas mieux faire que de te le jurer sur la tête de mes enfants

Amour,richesse,succès…..

3-vieillards

  Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas…
Elle leur dit :  » Je ne pense pas vous connaître, mais vous devez avoir faim, s’il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.  »
 » Est‐ce que les enfants de la maison sont là ?  », demandent-ils.
 » Non, ils sont sortis.  », leur répond‐elle.
 » Alors nous ne pouvons pas entrer !  »

En fin d’après‐midi, lorsque les enfants reviennent de l’école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
 » Va leur dire que nous sommes à la maison et invite‐les à entrer !  », disent-ils à leur mère.

La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
 » Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison !  », répondent-ils.

Un des vieillards explique :  » Son nom est ‘Richesse’.  », dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l’autre :  » Lui c’est ‘Succès’, et moi je suis ‘Amour’.  »
Il ajoute alors :  » Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d’entre nous vous voulez dans votre maison.  »

La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.
 » Comme c’est étrange !  », s’exclament les enfants.


 » Puisque c’est le cas, nous allons inviter Richesse !  »

La mère n’était pas d’accord.
 » Pourquoi n’inviterions-nous pas Succès ? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires…  »

La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s’exprime à son tour :  » Veux mamours, veux mamours…  »

Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter ‘Amour’ à entrer… ‘Amour’ se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.

Étonnée, la femme demande à ‘Richesse’ et ‘Succès’ :  » J’ai seulement invité ‘Amour’. Pourquoi venez‐vous aussi ?  »

Les vieillards lui répondent ensemble :  » Si vous aviez invité ‘Richesse’ ou ‘Succès’, les deux autres d’entre nous seraient restés dehors, mais vous avez invité ‘Amour’ et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l’Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès.  »

Noël : Depuis quand offre-t-on des jouets aux enfants le 25 décembre ?

La victoire du Père Noël sur d'autres figures du folklore accompagne l'évolution de la place de l'enfant dans la famille et dans la société

Le retour des fêtes de Noël amène beaucoup d’entre nous à se lancer à la recherche de jouets à offrir aux enfants, les nôtres, ou ceux de nos proches et amis. Nous avons souvent entendu dire que,  » dans le temps  », certains ne recevaient à Noël qu’une orange. Alors, le jouet à Noël

, ce serait tout récent, et réservé aux plus riches ?

Pour répondre à cette question, il faut la décomposer en plusieurs points. Depuis quand offre-t-on des jouets en fin d’année, et à quel moment, pour quelles fêtes ? Qui donnait les jouets avant qu’on ne crée le Père Noël ? Et pourquoi (et comment) celui-ci est-il devenu le principal distributeur de cadeaux ? Pour y voir plus clair, il faut revenir plus de deux millénaires en arrière, et refaire le parcours de l’offrande de jouets, de la Grèce antique à nos jours.

Dès l’Antiquité, des jouets en fin d’année :

Lorsqu’on était enfant à Athènes, au Ve siècle avant J.-C., on pouvait recevoir des jouets en fin d’année, c’est-à-dire en février dans le calendrier de l’époque. Les jouets étaient offerts à l’occasion de deux fêtes, les Anthestéries (fête de Dionysos) et les Diasies (fête de Zeus), en souvenir de ces dieux ayant reçu des jouets dans leur enfance. Dès cette époque, il s’agissait de jouets du commerce…

Les petits Romains en recevaient au mois de décembre dans une journée des Saturnales appelée les Sigillaria. On jouait aux noix

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enfants jouant  » aux noix  »

, ancêtres de nos billes, pendant cette période. Pour les étrennes, ce sont des cadeaux d’argent qui accompagnent les vœux pour la nouvelle année, fête sociale et non familiale.

(Bas-relief romain du IIe siècle après J.C. représentant le dieu Saturne, en l’honneur duquel les Saturnales étaient célébrées, tenant une faucille)

Le christianisme antique n’est pas à l’origine du don de jouets aux enfants lors de la fête de la Nativité dont la date n’est fixée qu’au IVe siècle, période où le 25 décembre reste en concurrence avec le 6 janvier, l’Épiphanie. Le caractère sacré de ces fêtes s’accommoderait mal de la frivolité des joujoux. Pour que l’enfant devienne important, il faudra de longs siècles d’humanisation de la Sainte Famille qui réduira l’écart entre le sacré et le profane. En témoigne l’émergence d’un culte de Saint Joseph, devenant au XVe siècle un père  » moderne  », lavant les langes de son fils et faisant la cuisine.

À la Renaissance, les fêtes de fin d’année font une plus grande place aux enfants, lors de la fête des Saints Innocents (28 décembre), celle de Saint Nicolas (6 décembre), et lors des étrennes.

Des jouets aux étrennes :

C’est au XVIe siècle que semble se mettre en place un élément fondamental : des donateurs sacrés, extérieurs à la famille, offrent des jouets aux enfants, et les parents s’effacent derrière eux. Il faut bien comprendre l’importance de ce fait : en s’effaçant, les parents déchargent les enfants du fardeau de la reconnaissance, ils procèdent à un don « pur », qui n’attend rien en échange. N’allons pas croire que le phénomène se généralise et existe partout au XVIe siècle, il vient juste de poindre, et les donateurs sacrés sont loin de concurrencer les parents qui font leurs cadeaux essentiellement aux étrennes. Mais : D’abord par Saint Nicolas et l’Enfant Jésus.

La Fête de Saint Nicolas (détail)

Dès la première moitié du XVIe siècle, des témoignages nous apprennent que Saint Nicolas apportait jouets et friandises aux enfants, et même Martin Luther, qui s’oppose au culte des saints, note dans ses dépenses de décembre 1535 l’achat de cadeaux pour ses enfants et ses domestiques le jour de la fête de Saint Nicolas. Même en pays protestant, comme la Hollande, le culte de ce saint persiste et quatre tableaux de Jean Steen et Richard Brackenburg, situés entre 1665 et 1685 témoignent d’une fête familiale où on trouve déjà une parte des rituels de Noël : famille réunie, chaussures dans la cheminée par où arrivent les jouets.

D’autres pays protestants, comme l’Allemagne et la Suisse, et une région comme l’Alsace, font de l’Enfant Jésus le donateur. Des archives à Strasbourg le montrent dès 1570, dans un sermon de Johannes Flinner, et la ville supprime la Saint-Nicolas tout en gardant le marché des 5-6 décembre avant d’établir le marché de Noël, le  »Christkindelmarkt », sur la place de la cathédrale. Le pasteur Joseph Conrad Dannhauer évoque ces cadeaux aux enfants comme  » une belle poupée et des choses semblables  », et il atteste la présence du sapin  »on y suspend des poupées et des sucreries  », s’indignant du fait que les prières des enfants sont remplies de demandes très matérielles. La fête familiale plus profane que religieuse n’est pas loin !

La Fête de Saint Nicolas (détail)

Mais dans la France catholique des XVIIe et XVIIIe siècle, ce sont les étrennes qui sont le moment privilégié d’offrandes de cadeaux au bénéfice de la famille et des enfants. Les comptes royaux l’attestent, comme ceux de Marie de Médicis en 1556, et le témoignage d’Héroard sur les étrennes reçues par le petit Louis XIII. La coutume existait aussi dans la petite bourgeoisie, et à Paris, à la fin de l’année, des baraques sur les trottoirs offrent à la convoitise des enfants de petits jouets et des sucreries. Ainsi, le don de jouets aux étrennes va de pair avec le commerce de jouets, et celui-ci augmente en suivant la progression de la sensibilité à l’enfance.

Au XVIIIe siècle, la production de jouets monte en puissance, atteignant des millions d’objets par an dans les années 1770-1780 comme nous l’avons montré à partir des archives. À partir de 1760, les  » Annonces, Affiches et Avis divers de la Ville de Paris  » nous font connaître les meilleures boutiques de jouets de la capitale. Un passage de L’ami des enfants d’Arnauld Berquin nous montre, la veille du Jour de l’An, une table couverte de jouets et brillamment éclairée, ce qui est proche de la mise en scène allemande des étrennes décrite par E.T.A Hoffmann en 1816 dans Casse-Noisette et le roi des rats. Ainsi se met en place une ritualisation familiale de la fête des étrennes en faveur des enfants qui préfigure la future fête de Noël.

​Au XIXᵉ siècle, de nombreux donateurs :

Le don de jouets aux enfants reste majoritairement situé aux étrennes, même si Saint Nicolas est présent dans le nord et nord-est de la France mais de nouveaux donateurs apparaissent, liés à des cultures populaires, comme la Befana, sorcière qui vient à l’Épiphanie, et les Trois Rois Mages à la même date en Sardaigne et en Espagne. Des personnifications profanes apparaissent, peu documentées par des travaux sérieux : le Père Janvier pour les étrennes, le Bonhomme Noël ou Père Noël en France, le Father Christmas anglais et le Weihnachtsmann allemand, qui surgissent avant le Père Noël américain issu de Santa Claus.

Qui répond …….

……..aux lettres au Père Noël ? ( Il ne faut surtout pas le dire aux enfants ,laissons les rêver…)

Chaque année, en France, plus d’un million d’enfants écrivent au Père Noël.

Il n’y a même pas besoin d’affranchir les lettres avec un timbre : la poste accepte, dans ce cas précis, de s’occuper du courrier gratuitement. Que fait-elle de toutes ces lettres ?

Elles sont acheminées à Libourne, dans le sud-ouest de la France, où un secrétariat est chargé d’y répondre.

Des modèles de réponse, pour aider les secrétaires

Pour la petite histoire, la première réponse du Père Noël a été rédigé par une certaine… Françoise Dolto

F.Dolto ( jeune )

. En 1962, lorsque le ministre de la poste a eu l’idée de créer le secrétariat du Père Noël, pour répondre aux lettres des enfants, il a en effet demandé son concours à sa sœur, Françoise Marette ( plus connue sous le nom de son époux, Boris Dolto)… Aujourd’hui, sauf erreur, chaque enfant, et même chaque adulte reçoit une lettre du Père Noël

 en réponse à celle qu’il ou elle a envoyé. A une condition, évidemment : ne pas oublier de mettre son adresse sur l’enveloppe !

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 » mon petit doigt …

……me l’a dit  »

( J’employais cette expression autrefois avec Manu et aujourd’hui , parfois avec mes petites filles , alors j’ai voulu en savoir plus , mais boof . )

Phrase proverbiale qu’on adresse aux enfants, pour leur faire croire qu’on sait la vérité de quelque chose qu’ils refusent d’avouer

Elle a été agréablement employée par Molière dans une scène du Malade imaginaire que tout le monde connaît.

Molière :  » Voilà mon petit doigt pourtant qui gronde quelque chose. (Il met son doigt à son oreille.) Attendez. Eh! ah, ah! oui? Oh, oh! voilà mon petit doigt qui me dit quelque chose que vous avez vu, et que vous ne m’avez pas dit.  »

 » Quelques auteurs ont estimé, selon le père Labbe ? , qu’il fallait expliquer Mon petit doigt me l’a dit, par mon petit dé (dé pour dex, ou dieu) me l’a dit  », faisant allusion au génie de Socrate, à la nymphe Egérie de Numa, et autres démons familiers ; ces démons étant présumés inspirer ceux qu’ils favorisaient, et leur parler à l’oreille.  »

Il est plus probable que cette phrase est née de l’usage de porter à l’oreille le petit doigt, nommé auriculaire pour cette raison. Un père, en y portant le sien, aura feint qu’il lui révélait quelque chose, et ce trait imité par d’autres serait devenu coutumié .

P.S : le père Labbe ?

le père Labbe, fut professeur d’ humanités, de rhétorique et de philosophie au collège Sainte-Marie de Bourges, puis de théologie au collège de Clermont de Paris, durant cinq ans. Il se fit une réputation en publiant les écrits des autres.!

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Photos d’enfants autrefois….parents cachés …

Fin des années 1800, le temps d’exposition pour réaliser une photo était d’au moins 30 secondes et pour avoir un portrait, la personne devait rester assise sans bouger une minute ou deux.

     Un temps bien trop long pour que les bambins restent tranquilles.

     Alors pour avoir un portrait de leur progéniture, les parents de l’époque tenait leur enfant tout en essayant de se dissimuler.
    Plaqués derrière des chaises, des rideaux, camouflés sous une couverture,… toutes les ruses étaient bonnes pour essayer de ne pas apparaître dans la photographie du petit.

    Et si l’objectif est réussi, on peut tout de même ,avec du recul , trouver certaines dissimulations un peu effrayantes et d’autres plutôt marrantes.

 Les parents cachés dans des portraits d’enfants, quelques illustrations:

parents-caches-dans-des-portraits-d-enfants-1 Les parents cachés dans des portraits d'enfants

parents-caches-dans-des-portraits-d-enfants-2 Les parents cachés dans des portraits d'enfants

parents-caches-dans-des-portraits-d-enfants-3 Les parents cachés dans des portraits d'enfants

parents-caches-dans-des-portraits-d-enfants-4 Les parents cachés dans des portraits d'enfants

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   Moi qui ais toujours eu horreur d’être photographier , j’aurais  » carrément  » paniqué ! lol