Où est il ?Il serait temps !

Les paroles:

Léo Ferré – C’est Le Printemps

 

y a la natur' qu'est tout en sueur
dans les hectar's y a du bonheur

c'est l'printemps

y a des lilas qu'ont mêm' plus l'temps
de s'fair' tout mauv's ou bien tout blancs

c'est l'printemps

y a du blé qui s'fait du mouron
les oiseaux eux ils dis'nt pas non

c'est l'printemps

y a nos chagrins qu'ont des couleurs
y a mêm' du printemps chez l'malheur

y a la mer qui s'prend pour Monet
ou pour Gauguin ou pour Manet

c'est l'printemps

y a des nuag's qui n'ont plus d'quoi
on dirait d'la barbe à papa

c'est l'printemps

y a l'vent du nord qu'a pris l'accent
avec Mistral il pass' son temps

c'est l'printemps

y a la pluie qu'est passée chez Dior
pour s'payer l'modèl' Soleil d'Or

y a la route qui s'fait nationale
et des fourmis qui s'font la malle

c'est l'printemps

y a d'la luzerne au fond des lits
et puis l'faucheur qui lui sourit

c'est l'printemps

y a des souris qui s'font les dents
sur les matous par conséquent

c'est l'printemps

y a des voix d'or dans un seul cri
c'est la Sixtin' qui sort la nuit...

y a la natur' qui s'tape un bol
à la santé du rossignol

c'est l'printemps

y a l'beaujolais qui la ramène
et Mimi qui s'prend pour Carmen

c'est l'printemps

y a l'îl' Saint-Louis qui rentre en Seine
et puis Paris qui s'y promène

c'est l'printemps

y a l'été qui s'point' dans la rue
et des ballots qui n'ont pas vu

Qu'c'était l'printemps...

Pas envie…………;

    Pour l’instant ,je n’ai vraiment pas la pêche ….La fatigue ,le temps ???? Alors,je ne vais rien écrire de particulier cette nuit…..Manu est venu bien entendu (mercredi oblige ) ….Pour l’anecdote : Il a appelé sa mère de chez moi pour lui souhaiter son anniversaire ! Et pour le « fun  » ,je lui ai dit de lui souhaiter aussi de ma part lol ….J’ai aussi eu un appel téléphonique d’une amie  qui a besoin d’un peu d’aide  , j’ai fait ce que j’ai pu ,mais je crains que mes paroles ne lui aient pas été d’une grande aide ,d’un grand réconfort …..

Je retourne m’affaler dans le canapé avec un café et une cigarette  , puis  si possible ,j’essaie de dormir …..Bonne fin de soirée/nuit à vous

Ce dimanche c’est la fête de mères…

   C’est l’occasion pour moi de souhaiter une bonne fête aux mamans qui passeront sur ce billet .

Depuis quand ,pourquoi fête -t- on les mères (mamans pas maires ,quoiqu’aujourd’hui des mères puissent être maires )

Il semblerait qu’en  France célébrer les mamans et plus génèralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses.

   Mais il faudra  attendre le 20 avril 1926, pour que la première  « journée des mères » nationale ait lieu. Il s’agissait alors d’honorer les mères de familles nombreuses  (encore) avec remise de « Médailles de la Famille française ». Elle n’a jamais eu grand succès jusqu’en 1941,  moment, où le Maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la seconde guerre mondiale. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l’attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu’il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de « femme-objet » (déjà !).  La grande « invention » de Vichy, ce fut d’honorer toutes les mères, d’en faire une fête familiale et d’en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d’école. Bref, » le collier de nouilles » fait par les enfants à l’école , c’est depuis Pétain !
   En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4ème dimanche de mai. Si ce dernier est le dimanche de Pentecôte, la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin.


Ma mère elle a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d’une allumeuse
Quelque chose d’une emmerdeuse

Elle a des yeux qui tuent
Mais j’aime ses mains sur mon corps
J’aime l’odeur au-dessous de ses bras
Oui je suis comme ça

Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L’amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière

Ma mère elle m’écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C’est elle qui sait que mes pieds puent
C’est elle qui sait comment j’suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire

Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L’amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière

Ma mère a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d’une allumeuse
Quelque chose d’une emmerdeuse

Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère.

       Arno

………..???

Morne journée……..Ormis pluie froide et même quelque grêlons , qui m’ont contraint à ne sortir que quelques minutes , ces heures furent sans heurt ,sans aucun intérêt …..Pourquoi ,dans ces conditions devant cet écran m’attarder ? Je vais me tourner vers l’autre écran  et un épisode de Sherlock Holmes regarder …Puis me coucher.Baillement

Un grand poête / chanteur nous a quittés

Le chanteur et compositeur Georges Moustaki, auteur de chansons devenues des classiques comme « Milord » et « Le métèque », est décédé jeudi matin à l’âge de 79 ans, a-t-on appris auprès de son entourage. En 2011, il avait confié dans une interview à La Croix qu’il souffrait de problèmes respiratoires et que sa maladie, « irréversible », le rendait « définitivement incapable de chanter ». Georges Moustaki souffrait d’emphysème, une maladie respiratoire incurable. « Il est mort au petit matin à 6 heures d’une longue maladie. Il était serein. Son corps sera rapatrié sur Paris », a expliqué une personne de son entourage.

En février dernier, sous oxygénation artificielle, il avait confié dans une ultime interview à Nice Matin s’être installé à Nice pour fuir la pollution et le froid de sa chère île Saint-Louis, à Paris, où il s’était installé il y a plus de 40 ans. « Je regrette de ne pas chanter dans ma salle de bains. Chanter en public, non. J’ai fait le tour. Le tour du monde et le tour des salles, petites ou grandes. J’ai vécu des choses magiques. J’ai appris que ce qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir », avait-il dit, ajoutant qu’il « notait encore quelques idées (de chansons). Sans hâte ».

Georges Moustaki, de son vrai nom Giuseppe Mustacchi, est né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Égypte. Il s’est installé à Paris en 1951 et y a fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens qui l’a intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C’est en son hommage qu’il a adopté le prénom Georges.

« Milord », « Ma liberté », « Ma solitude »…

Il a écrit quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui-même avec succès. Ses chansons les plus célèbres restent « Milord » (1958), écrite pour Édith Piaf et traduite dans le monde entier, puis « Le métèque » (1969), d’abord chantée par Pia Colombo et dont le refrain a fait le tour de la planète. Plusieurs autres sont devenues des classiques, comme celles interprétées en 1966 par Reggiani, « Sarah », « Ma liberté », « Ma solitude », « Votre fille a vingt ans », mais aussi « La dame brune » (Barbara, 1968), ou encore « Joseph », « La marche de Sacco et Vanzetti ». Polyglotte, artiste peintre, il vivait depuis plus de quarante ans sur l’île Saint-Louis à Paris.

L’annonce de son décès a immédiatement suscité une vive émotion et de nombreuses réactions en France et à l’étranger. « Georges Moustaki nous a quittés : une immense tristesse. Un artiste engagé qui portait des valeurs humanistes, un grand poète #patrimoine », a réagi la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, sur Twitter. « Insatiable #Métèque, vous voilà désormais impalpable grain de sable dans le vent (Éluard). Salut, Milord », a écrit sa collègue de la Justice, Christine Taubira, sur le réseau social.