10 échantillons qui ont changé l’histoire…..

La margarine

La margarine :

On doit ce premier échantillon au chimiste Michel-Eugène Chevreul considéré comme l’un des pères de la chimie organique. En 1813, alors qu’il travaille sous la coupelle de Nicolas Vauquelin, un professeur de chimie du Muséum d’histoire naturelle de Paris, le jeune chimiste travaille sur l’analyse d’un savon à base de graisse de porc. Il découvre dans celle-ci ce qu’il pense être un acide gras et le baptise “margarine” du fait de son aspect nacré. Un autre scientifique découvrira en 1853 que cette substance est, en fait, la composition deux acides gras inconnus jusqu’alors : l’acide stéarique et l’acide palmitique.

Le cholestérol

Le cholestérol

Là encore, il faut remercier Michel-Eugène Chevreul pour cette découverte scientifique. En 1816, le chercheur arrive à obtenir à partir de calculs biliaires, une substance lipidique qu’il baptise  » cholestérine  », qui deviendra par la suite le cholestérol.

Le rubis de synthèse

Le rubis de synthèse :

Trois chimistes, Edmond Frémy, Charles Feil et Auguste Verneuil, réalisent en 1875 pour la première fois la synthèse du rubis. Cette pierre est très recherchée dans son état naturel. Synthétisés en laboratoire, ces rubis sont très vite l’objet de convoitise des commerçants notamment pour fabriquer des montres.

Le baume de la Mecque

Le baume de la Mecque :

Le baume de Judée ou « baume de la Mecque » est une résine aux reflets dorés. Son parfum citronné et son goût amer ont été utilisés comme fragrance en Grèce et à Rome durant l’Antiquité. Il était également employé comme traitement contre les plaies, les maux d’estomac et les douleurs intestinales.

Le sucre de diabète :

En 1815, Michel Eugène Chevreul identifie le glucose à partir des urines d’un patient atteint de diabète. Il nomme d’abord cette substance “sucre de diabète” en raison des petits cristaux semblables à du sucre qu’il observe dans l’échantillon. En 1838, trois chimistes donnent le nom de glucose à cette substance en se basant sur l’étymologie issue du grec gleukos qui signifie “vin doux”.

La tanghinine

La tanghinine :

Elle a été découverte par le chimiste Léon Albert Arnaud, spécialiste des poisons. En 1889, le chercheur isole la tanghinine d’une plante nommée « Tanghinia venenifera ». Cette molécule dont les effets sont toxiques pour le coeur humain était utilisée à Madagascar contre les personnes suspectées de faire de la sorcellerie.????

L’alun de chrome :

Reconnaissable à sa couleur violette, l’alun de chrome, aussi nommé sulfate de potassium de chrome (III), est trouvé à l’issue d’un processus spécifique et complexe, à la fin du 19ème siècle. Il est aujourd’hui employé dans les industries pharmaceutiques pour son action sclérosante, notamment contre les varices.

L'huile de peinture

L’huile de peinture :

Michel-Eugène Chevreul n’est pas connu que pour ses découvertes en santé. Il est aussi reconnu pour avoir fait évoluer le monde de la peinture. Lors de ses expériences au 19ème siècle, il découvre une huile qui aide à lier les pigments colorés entre eux, qu’il détaille dans un ouvrage appelé Recherches expérimentales sur la peinture à l’huile publié en 1850. C’est une révolution pour le monde de l’art de l’époque.

L’ouabaïne :

C’est grâce à un voyageur que Léon Albert Arnaud étudie en 1888 dans son laboratoire un poison : le waba. Cette substance utilisée en Somalie dans des flèches est obtenue à partir d’une plante appelée Ouabaïo. Il réussit à isoler le glucoside responsable des effets qu’il nomme “ouabaïne”. Bien dosé, celui-ci peut être bénéfique pour la santé. Il devient par la suite un traitement contre les insuffisances cardiaques aiguës.

L'acide taririque

L’acide taririque :

L’acide taririque est présent dans de nombreuses plantes. Il est découvert pour la première fois par Léon Albert Arnaud en 1892 lors d’une étude sur les graines de tariri trouvées en Guyane. Aujourd’hui, ce composé est utilisé comme acide solide dans les cachets contre les indigestions et les maux de tête et comme additif alimentaire par les industriels.

Quand les animaux ……

Font avancer la science ( ressemble à mon billet  » quand la nature nous inspire » ,qui n’a reçu aucun commentaire bien sur ! )

de la plus petite bactérie au plus massif des ours , le génie animal est pratiquement sans limites !Il apporte des solutions pour mettre au point de nouvelles techniques en vue de mieux nous soigner …..

Des pansements cicatrisants en soie d’araignée.

Dans l’Antiquité ,Grecs et Romains l’utilisaient déjà pour favorisé la cicatrisation des plaies . Cette recette ancestrale a depuis été perfectionnée ,avec la conception de pansements à base de soie d’araignée synthétique ( la production par les araignées demandant trop de temps ) . Les diabétiques avec des plaie complexes pourraient en bénéficier . Mieux , un support quadrillé dans ce bio matériau est à l’étude pour servir de guide lors des régénérations des tissus très abîmés . La structure  » nanométrique empêche tout microbe d’adhérer au pansement , ce qui limite les risques d’infection .

De l’hémoglobine de ver marin pour conserver les greffons :

En Inde , une double transplantation des bras a été rendu possible grâce à un ver marin vivant sur les côtes bretonnes .Une première mondiale ! Franck Zal

,un biologiste français est à l’origine de cet  » exploit  » ;intrigué lors d’une promenade sur la plage , par la capacité de l’arénicole

arénicole 

….à respirer à marée basse .En l’étudiant ,il a découvert que ce ver cesse de respirer dès que l’eau se retire !Un protéine présente dans son sang lui permet de stocker l’oxygène emmagasiné à marée haute .cette forme d’hémoglobine ,sans globule rouge et compatible avec tous les rhésus humains ,transporte 40 fois plus d’oxygène que la nôtre !On l’utilise maintenant pour favoriser l’oxygénation des greffons .

Une canne blanche à ultrasons inspirée des chauves- souris :

Les chauves-souris

sont les championnes de déplacements dans le noir . Grâce à l’émission d’ultrasons,elles évaluent la distance qui les séparent d’un objet en mesurant le temps nécessaire à l’écho pour leur revenir . Cette capacité , » l’écholocation  » ,a donné des idées à des concepteurs de cannes pour les malvoyants : C’est ainsi que  » l’ultra-canne  » émet des ultrasons ,puis envoie un signal vibratoire dans sa poignée pour indiquer la présence d’un obstacle ,jusqu’à quatre mètres de distance .Ce  » feed-back  »tactile ,assuré par plusieurs boutons ,renseigne sur la direction et la proximité d’un obstacle ,grâce à l’intensité de la vibration …..

poignée de canne à ultra sons:

Des protéines de méduse qui illuminent nos cellules :

En général , on n’éprouve guère de sympathie pour ces êtres gélatineux ?  »Acquorea victoria  » , une espèce capable de produire une lumière verte fluorescente , pourrait nous faire changer d’avis . Les recherches d’un biologiste japonais ont établi qu’elle tient cette propriété d’une protéine nommée  » GFP ». Un biologiste américain a eu l’idée d’utiliser cette fluorescence dans le but de suivre à la trace certaines protéines dans le corps humain . Et là ,tout s’éclaire ! Les cellules s’illuminent ce qui facilite le diagnostique de maladies telles que le cancer ou Alzheimer .

Des piqûres sans douleur comme celle du moustique :

Comment le moustique

parvient-il à nous piquer  » en toute discrétion  » ? Des chercheurs américains de l’Ohio ont résolu l’énigme :En plus de la salive anesthésiante ,c’est la forme conique et extrêmement fine de sa trompe qui réussit à insensibiliser notre épiderme . Les fabricants de seringue tenaient là la recette pour concevoir un matériel qui ne ferait plus trembler les  » bélénophobes  » ( phobiques des aiguilles), et faciliterait la vie des diabétiques obligés de se faire des injections quotidiennes .Des années de recherche ont été nécessaires pour produire une très fine aiguille conique

( non cylindrique). Un spécialiste japonais du matériel médical y est parvenu en roulant une feuille ultra fine ( 220 microns) d’acier inoxydable et en soudant les bords pour empêcher toute fuite . Résultat:épaisse comme deux cheveux ,elle est 33% plus fine qu’une aiguille traditionnelle !

Des médicaments mieux conservés grâce au tardigrade :

Ce microscopique  » ourson d’eau  » ( il mesure environ 1 millimètre) , résiste aux environnements les plus hostiles . En cas de sécheresse , cet animal survit avec seulement 1% d’eau dans son organisme ,puis reprend son activité dès qu’il est de nouveau hydraté . Des scientifiques s’intéressent à ce processus ,nommé  » anhydrobiose  » ,pour l’appliquer à la conservation des médicaments , comme les vaccins , et ainsi , se passer de la coûteuse chaîne du froid .

Et demain?

Des ours bruns au service de la vie dans l’espace ….

La masse musculaire des ours bruns fond de 15 à 20 % lors de l’hibernation ,avant de se stabiliser .Une solution intéressante pour les astronautes contraints à la sédentarité ..Des chercheurs français ont constaté que des cellules humaines ,mises au contact de sérum issu du sang d’ours ,se dégradaient moins .Pour comprendre ce processus ,des prélèvements de graisse,de muscles et de sang sont effectués en Suède été comme hiver sur quelques ours depuis 2012 .L’explication : Le sucre présent en grande quantité dans les muscles du plantigrade en période de froid .???

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D’autres billets du même genre à venir ………

C’était il y a 25 ans:

28 octobre 1997 : Fin du service militaire obligatoire : ( j’y avais  »échappé  » à cause de ma maladie ) ouff!)

Le 28 mai 1996, le président de la République française  jacques Chirac  annonce la fin du service militaire obligatoire au détour d’une allocution télévisée. La décision est spontanément approuvée par les éditorialistes, la classe politique et l’opinion publique. La loi du 28 octobre 1997 va l’officialiser en  » suspendant  » la conscription. Celle-ci pourra être rétablie en cas de crise grave menaçant l’existence de la nation.

Les derniers conscrits ont fêté la  » quille  » en 2002, soit plus de deux siècles après le vote de la loi Jourdan qui instituait la conscription obligatoire. En le faisant, la France s’est alignée sur les démocraties à l’anglo-saxonne (Royaume-Uni, États-Unis, Pays-Bas…), en se satisfaisant d’une armée de métier. En France, la conscription a été, par-delà tous ses défauts, un outil essentiel d’intégration de l’ensemble des populations vivant sur le sol français. Grâce au service militaire et au combat au coude à coude dans les tranchées, des jeunes d’horizons très différents et ne parlant pas la même langue maternelle ont appris à se reconnaître les uns et les autres et à s’estimer.  Avec un peu de recul, la suppression du service militaire obligatoire apparaît comme la réforme la plus importante de toutes celles qui auront été engagées sous la présidence de Jacques Chirac (mise à part la suppression du franc, programmée de longue date par le traité de Maastricht ). Certains regrettent qu’elle n’ait pas été remplacée par un service civil obligatoire et universel à un moment où commençait à se poser la difficulté d’intégrer à la Nation les jeunes Français issus de l’immigration récente.

P.S:

La loi Jourdan-Delbrel (retenue Loi Jourdan) du 5 septembre 1798 (19 Fructidor an VI) est une loi  instituant la  » conscription universelle et obligatoire  » de tous les Français âgés de 20 à 25 ans, c’est-à-dire le service militaire obligatoire. Le principe de cette loi :  » Tout Français est soldat et se doit à la défense de sa patrie  » devait rester en vigueur à travers tous les régimes jusqu’en 1996 .

image = J.B Jourdant

, elle était destinée à faire face à la grande démobilisation consécutive au 9 thermidor (700 000 hommes en 1794, 380 000 en 1997 .

Cette loi permettra à Napoléon Bonaparte  d’alimenter les armées jusqu’en 1815.

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Pourquoi  » la quille  » = fin du service militaire ?

d’où (de quand) vient cette expression :

De l’expression « prendre la quille ». Ce n’est que plus tard qu’en forme de blague, des militaires ont commencé à se donner une vraie quille pour fêter le départ.

Images vraies quilles ( fin du service militaire ):

L’origine de l’expression n’est pas connue, mais il y a deux hypothèses:

Il y avait une ancienne expression « jouer aux quilles » qui voulait dire s’enfuir, partir en courant. Sûrement par analogie avec la boule qui se précipite vers les quilles dans le jeu du même nom

La quille (du bateau) était le surnom donné au navire qui ramenait les militaires après avoir servi dans les colonies et territoires d’outre-mer. Prendre la quille signifiait donc rentrer à la maison

Ce ne sont que des hypothèses. Les deux ont pu s’influencer mutuellement

L’homme »le plus sale du monde » vient de décédé ( à 94 ans)

En Iran, celui qui était surnommé l’homme « le plus sale du monde » pour ne pas s’être lavé pendant plus d’un demi-siècle est mort, a annoncé le 25 octobre, l’agence officielle Irna.

Il avait refusé d’utiliser de l’eau et du savon pendant plus d’un demi-siècle. Mardi 25 octobre, l’agence officielle iranienne Irna a annoncé mardi le décès d’Amou Haji, surnommé l’homme “le plus sale du monde”. Âgé de 94 ans, l’Iranien est mort dimanche dernier dans le village de Dejgah, située dans le sud du pays.

Une vie atypique

L’homme était connu pour vivre dans des conditions compliquées. Selon la presse locale, il se nourrissait majoritairement de carcasses d’animaux et buvait de l’eau non potable. Dans une interview, du Tehran Times en 2014, il avait révélé qu’il mangeait beaucoup de porc-épic, et qu’il vivait entre un trou dans le sol et une cabane en briques construite par des voisins. Il avait confié aux journalistes que ses choix de vie singuliers résultaient de « revers émotionnels » survenus pendant son enfance, lit-on sur le site de la BBC…..

Dans le village, plusieurs tentatives avaient été menées pour l’inciter à se laver et lui offrir de l’eau potable, mais Amou Haji refusait et préférait conserver ses habitudes.

Comme l’informent les médias locaux, Amou Haji a finalement succombé à la pression et s’est lavé il y a quelques mois. Il est tombé malade peu de temps après. La cause de son décès n’a pas été révélée.

A Lurcy-Lévis……

…..où je vis : fralurcy.marin@gmail.com

La garderie facilite la vie des parents :

La garderie facilite la vie des parents

Enfants, parents, animateurs et enseignants se côtoient et partagent un moment à l’espace enfance.

A Lurcy-Lévis la garderie facilite la vie. Entre la maison et l’école, pour plus de 80 enfants de 3 à 10 ans, il y a l’accueil périscolaire, mais tout le monde l’appelle la garderie.

Chaque jour d’école, enfants, parents, animateurs et enseignants se côtoient et partagent un moment à l’espace enfance. L’équipe d’animation est composée de Julie Morin et Réka Hadnagi, secondées par Clémence Pizon-Labergerie, en apprentissage, et Mathieu Bonneau, animateur sportif mis à disposition par la municipalité.

 » Au-delà de proposer des activités éducatives diversifiées et respectueuses du rythme de l’enfant, nous veillons à la qualité des relations avec les familles  » explique Audrey Fargeix, la responsable, salariée du centre social.

Les tarifs sont en fonction des revenus, grâce au soutien de la Caf, de la MSA, du CD 03, de la commune. L’amplitude horaire est renforcée (arrivées et départs échelonnés de 7 à 9 heures et de 16 h 30 à 19 heures), les contraintes administratives réduites au maximum.  » Avec des relations étroites avec les enseignants, des outils de communication (téléphone portable, accueil téléphonique avec répondeur au 09.75.51.44.25. et au centre social 04.70.67.91.35, fiches disponibles sur le site internet…) variés, nous sommes au service des familles. Cette bonne entente se répercute sur les enfants  » se réjouit Audrey Fargeix. 

Le Ahuautle…..

……….caviar aztèque d’oeufs de punaise :!

Le Ahuautle est un plat millénaire du Mexique, surnommé caviar aztèque ou caviar mexicain, une « »nourriture divine  » composée d’oeufs de punaise.

La punaise en question est une punaise aquatique appelé Axayacatl , nom générique donné à plusieurs espèces de la famille des Corixidae.

Malgré son allure de moustique qui lui vaut le surnom de mouche d’eau (un gabarit bien moins imposant que Morrisonnepa Jurassica la punaise géante du Jurassique ), le Axayacatl adulte ainsi que ses oeufs, comme beaucoup d’autres punaises du pays, sont comestibles et il se dit même que l’empereur Moctezuma en mangeait des larves tous les matins au petit déjeuner.

punaise géante du Jurassique

Les larves étaient prélevées à l’origine dans le lac Texcoco et son origine lacustre lui a valu le surnom de caviar, rappelant les oeufs d’esturgeon. Une appellation qui a pourtant également été donnée à lescamol ,lui aussi appelé caviar mexicain bien qu’il soit à base d’oeufs de fourmies.

Le-Ahuautle-caviar-azteque-mexicain-oeufs-de-punaise-2
L’Ahuautle est récolté en plaçant des nasses de roseaux juste sous la surface de l’eau pendant 3 semaines, le temps que les punaises pondent leurs oeufs. Les nasses sont ensuite remontées et les oeufs séchés au soleil.

Ce caviar aztèque est généralement utilisé sous forme de farine et consommé en croquette ou en crêpe.

Un aliment très nutritif avec une teneur en protéines comprise entre 70 et 80%, mais malheureusement délaissé par les jeunes générations malgré l’essor de l’entomophagie dans le monde.

La récolte de l’Ahuautle est une tradition qui se perd et seuls quelques agriculteurs la pratiquent encore sur le lac Texcoco.

Si la demande n’a pas augmenté, la rareté du produit a fait monté son prix et il fallait compter quelques 400 pesos mexicains (20 dollars) pour un petit pot d’ahuautle en 2019.

Un prix 4 fois supérieur à celui du kilogramme de boeuf ce qui renforce l’appellation de caviar mexicain pour ces oeufs de Axayacatl . On reste toutefois loin du prix du caviar  » albinos  » en poudre ,l’aliment le plus cher du monde 

caviar albinos en poudre

Le-Ahuautle-caviar-azteque-mexicain-oeufs-de-punaise-3-Axayacatl
une punaise Axayacatl ou mouche d’eau

Selon les connaisseur, le goût se rapprocherait du poisson, rappelant un peu les minuscules crevettes séchées utilisées dans la cuisine asiatique.

Un petit reportage sur le Ahuautle, caviar aztèque d’oeufs de punaise, en vidéo:

Quand la nature nous inspire…..

Pour économiser l’eau ,limiter les dépenses énergétiques ,le  » vivant  »déploie une multitude de solutions ingénieuses .

L’architecte Canadien Moshe Safdie a pris modèle sur la fleur de lotus pour concevoir l’ArtScience Muséum ,à Singapour .Les larges  »pétales » du bâtiment récupère les eaux de pluie ,qui seront filtrées avant d’être réutilisées.

La  » fleur de Lotus  »

Le fil de soie d’araignée est une création prodigieuse .Souple tout en étant résistant ,en outre , il réfléchit les rayon U.V ……

 » fil de soie »

…….L’intérêt ? =Repousser les oiseaux ,qui perçoivent les ultraviolets ,afin qu’ils n’abîment pas la toile . Cette propriété a donné l’idée à la société  » Ornilux  » de produire un revêtement qui , posé sur les vitres ,évite que les volatiles les percutent .

oiseau percutant un rétroviseur .

Cette invention est qualifiée de  » biomimétique  »( le biomimétisme n’est pas une discipline mais plutôt une approche consistant à transférer des connaissances depuis la biologie vers les autres sciences ? ! ) selon Kalina Raskin

Kalina Raskin

directrice du Ceebios( Centre de référence sur le biomimétisme .) . Ce réseau qui coordonne des centaines d’équipes de recherche et d’industriels en France a pour objectif d’appliquer aux activités humaines le  » génie de la nature  ». Les possibilités d’inspiration sont infinies : Le colibri.…….

Le colibri

………, oiseau qui ne pèse pas plus de 1,8 gramme,endure sans dommages des décélérations brutales lors de ses piquées ;la trompe de l’éléphant …..

.……déracine un arbre , mais manipule délicatement un pop-corne ;le rat-taupe nu

rat-taupe nu

atteint l’âge de 30 an ( extraordinaire pour un rongeur) sans développer ni cancer ni maladie cardiovasculaire. Ces propriétés uniques et ingénieuses sont le résulta de milion ,voire des milliards d’années d’évolution du  » vivant  » ( léonard de Vinci disait  » Va prendre des leçon dans la nature, c’est là qu’est notre futur ). De Vinci passait de longues heures à observer les chauves-souris et aussi les oiseaux avant d’imaginer ses  » véhicules volants. ( Le mot  »avion »vient du latin  » avis  » qui signifie  »oiseau » ).  »Pourtant ,il y a encore quelques années ,nous étions un peu peis de haut par certains avec nos fleurs et papillons  »,dit Karina Raskin en souriant .Depuis , le mouvement s’est déployé et un nombre croissant de matériaux et de produits inspirés de la nature voient le jour ,grâce ,notamment ,au développement d’outils sophistiqués ( satellites,microscopes électroniques etc…qui facilitent l’exploration du vivant de l’infiniment grand à l’infiniment petit.

Les écosystèmes recyclent tout et ne produisent aucune pollution.

 » Le vivant innove dans un champ de contraintes environnementales.Ilne peut faire qu’avec  » ce qu’il a sous la main  »,souligne Christophe Ménézo …..

Christophe Ménézo …..professeur à l’université de Savoie-Mont-Blanc et diresteur du Laboratoire procédé énergie bâtiment.

Les écosystèmes sont très économes en énergie (une libellule vole à 90 Km heure avec seulement 2 watts d’énegie !),ils recyclent tout . Personne n’a besoin de ramasser les feuilles en forêt parexemple .En fait , ils ne produisent aucune pollution .Des pistes intéressantes pour repenser les villes du futur . La ville portuaire danoise de Kalundborg a ainsi mit en place un système circulaire pour 70 industries .La chaleur crée par la centrale électrique est utilisée par la raffinerie de pétrole ,tandis que les eaux usées de cette dernière sont renvoyées à la centrale pour sont refroidissement .!!!! Car le biomimétisme ne consiste pas seulement à copier les formes choisies par les plantes et les animaux ,mais aussi le fonctionnement des écosystèmes. C’est ainsi que des ingénieurs, en observant la circulation des fourmis ( qui malgré leur nombre ne connaissent aucun embouteillage lol ),on conçu le système de navigation Waze ,qui repose sur l’intelligence collective des utilisateurs .( Toujours savoir ce qui se passe sur la route avec Waze. Même si vous connaissez le chemin, Waze vous informe en temps réel de la circulation, des travaux, de la police, des accidents et plus. Si la circulation est mauvaise sur votre itinéraire, Waze le modifiera pour vous faire gagner du temps.)

Avec 1,9 million d’espèces végétales et animales sur les plus de 8 millions existantes dans le monde ,les sources d’inspiration semblent infinies..

Quelques inventions ou projets biomimétiques les plus prometteurs :

Le velcro : descendant de la bardane .L’histoire du  » velcro » (ruban autoagripant que tout le monde connait , utilise ,par exemple :Les appareils pour mesurer la tension , certaines bandes remplaçant les lacets de chaussures etc….

Bande velco

.……..C’est après une promenade avec son chien ,en 1941,que l’ingénieur suisse Georges de Mestral remarque que la fourrure du chien est couverte de boulette de bardane

bardane

…….Intrigué , il analyse le petit fruit au microscope et constate qu’il est recouvert de crochets .Cette propriété facilite la dispersion des graines de la bardane ,qui utilise les animaux comme véhicule . Début 1950 ,l’inventeur dépose le brevet d’une bande adhésive en nylon composée d’une partie velours et d’une partie crochets ( d’où son nom  » Vel oursCro chets »)

Le nez aérodynamique du train à grande virtesse japonais:

En 1964,lamise en circulation au Japon du  »Shinkansen »,un train atteignant alors 240 Kms à l’heure stupifie le monde .Pour les voyageurs et les riverains ,c’est une autre affaire.A chaque fois qu’un convoi pénètre dans un tunnel , un » boom » se fait entendre et les oreiles des passagers bourdonnent! Heureusement ,l’un des ingénieurs de la ligne , Eiji Nakatsu

,féru d’ornithologie ,a remarqué que le martin-pêcheur

martin-pêcheur

plonge dans l’eau à grande vitesse ,sans éclaboussure .Son secret ? Un bec longet profilé .L’avant du trainest alors redessiné selonce modèle .Non sulement les nuisances disparaissent ,mais la consommation électrique chute de 15% et la vitesse augmente de 10% !

Le sysrème de propulsion de la  » soucoupe plongeante  »de Cousteau :

Du  » Nautilus  » de Jules Verne dans 20 000 lieus sous les mer  »,au sous-marin de poche  » Nautile de l’ifremer » ,le petit céphalopode du Pacifique a enflammé l’imagination des auteurs,scientifiques et des explorateurs .En 1949,Jacques-Yves Cousteau

J.Y Cousteau

s’inspire de ce cousin des seiches et des calamars pour concevoir le système de propulsion de sa  » soucoupe plongeante  »

.Comme le nautile

nautile

,il aspire l’eau à l’intérieur avant de la projeter ,ce qui entraine une poussée .( un principe repris dans beaucoup de sous-marins ).

Le papier fabriqué à partir de la fibre de bois :

Quand on observe un nid de guêpe

nid de guêpes

,on voit un chef-d’oeuvre de légèreté.En effet, les guépiers ne sont pas constitués de cire mais d’un papier ultra fin que les insectes fabriquent en mâchonnant des copeaux de bois : Littéralement du  » papier mâché ».Au 18 ème siècle , le savant René Antoine de Réaumur

R.A de Réaumur

avait noté que ces nids ressemblaient fort au papier qui était alors fabriqué à partir de lin ,de chanvre et de coton .Deux siècles plus tard , l’utilisation de fibres de bois deviendra la norme .

C’était il y a environ 143 ans:

La photographie…(Billet long , trop long => si pas de com , je comprendrais )

……Un nouveau regard

L’invention de la photographie ne fut pas le fruit du hasard mais d’une longue gestation.

Il y a d’abord la découverte par Aristote de l’image inversée qui apparaît dans une  » chambre noire  ».Léonard de Vinci creuse le sujet. Au XVIIIe siècle, les recherches se multiplient d’autre part pour tirer parti de la sensibilité à la lumière des sels d’argent avant que le chimiste anglais Thomas Wedgwood

Thomas Wedgwood

n’arrive à fixer des images l’espace de quelques secondes

Une nouvelle façon de regarder le monde


 » Il y a […] des gens qui savent voir et d’autres qui ne savent même pas regarder  » (Nadar).

 » L’écriture du soleil  »

Il fallut attendre la coopération entre Nicéphore Niepce

Nicéphore Niepce

(1765-1833) et Louis Daguerre (1787-1851) pour obtenir des résultats encourageants. Le premier, en 1826, a capturé l’image du célèbre  » Point de vue de la fenêtre  » après plusieurs jours de pose grâce à son procédé de fixation des images, baptisé ‘ héliographie  » (du bitume de Judée sur une plaque d’étain polie) ; le second, en 1829, lui apporte la technique de la chambre noire (qui permet de réduire le temps de pose à quelques minutes)… et son sens du commerce.

La mort de Niepce, en 1833, ne met pas fin à l’aventure dont le rythme va même s’accélérer : moins de cinq ans plus tard, Daguerre présente son daguerréotype à François Arago, savant et homme politique. Celui-ci s’empresse de jouer de son influence pour pousser l’État à se rendre acquéreur de l’invention puis à  » en doter libéralement le monde entier  », lors de la séance historique du 19/08/1839 (Le 19 août 1839,François Arago , illustre savant et homme politique en vue, déclare devant les Académies des sciences et des beaux-arts que la France a acheté le daguerréotype)

La France du  » roi-bourgeois  » Louis Philippe 1er  

Louis Philippe 1er

prend ainsi de vitesse l’Angleterre de Fox Talbot (1800-1877)…

Le succès est immédiat et phénoménal : alors qu’en ville les files d’attentes se forment devant les opticiens qui ont réussi à se procurer le matériel, les amateurs commencent à traverser les océans pour prendre des vues du Nouveau Monde ou d’Égypte.

Sans cesse amélioré, avec désormais un temps de pose de quelques secondes, le daguerréotype prend vite la place des portraits en miniature dans les salons des familles bourgeoises.

Bienvenue pour une séance de supplice !

Il faut beaucoup de bonne volonté pour, les premières années, aller se «  faire tirer le portrait  ».
Non seulement la séance est hors de prix (5 frs alors qu’un ouvrier en gagne 1 par jour), mais elle est aussi une  »véritable torture  ».

Le volontaire doit se tenir immobile de longues secondes en plein soleil, aidé pour cela par un appui-tête plus ou moins confortable, le visage couvert de farine pour mieux prendre la lumière.!!!
On comprend dès lors que les modèles des portraits de l’époque paraissent quelque peu figés et peu souriants !

Du négatif à la carte de visite:

Cependant le procédé reste lourd et la reproduction des images impossible. L’Anglais Talbot

Talbot

prend en 1841 sa revanche en mettant au point le calotype, c’est-à-dire la technique du négatif sur papier qui permet de multiplier les épreuves positives à partir d’un négatif.

Très vite, le nombre des ateliers explose sous la vogue des cartes de visite pour lesquelles personnalités et anonymes viennent se mettre en scène, déguisés au milieu de véritables décors de théâtre.

C’est ainsi que Nadar se fait un nom à la tête de sa cinquantaine d’ouvriers. (Il faut en effet de la main-d’œuvre pour retoucher et colorier les portraits ) !

Il était logique que la dimension artistique de la photographie finisse par être reconnue et revendiquée, avec, en 1852, au début du Second Empire, la première exposition.

On rivalise alors d’imagination pour créer marines, tableaux vivants à l’antique et même photomontages.

Mais la photographie ne se contente pas de faire de l’art : Elle devient témoin, des champs de bataille de Crimée aux barricades de la Commune.

Les commandes officielles se succèdent pour dresser aussi bien le catalogue des peuples de la planète que des malfrats londoniens. On commence alors à voir apparaître de véritables imprimeries photographiques qui diffusent journaux illustrés et ouvrages touristiques.

Félix Tournachon, dit Nadar

L’illustrateur et photographe Félix Tournachon  

(1820-1910) a bien fait de prendre un pseudonyme : un  » Panthéon de Tournachon  » aurait-il connu le succès de son  » Panthéon de Nadar  », album de gravures où se côtoient hommes politiques, écrivains et artistes de son temps ? Il a rencontré la plupart de ceux-ci au cours de sa période de bohème, avant de connaître la fortune grâce à la caricature et surtout la photographie.
Car Nadar est un homme curieux de tout : il se plonge sous Paris pour un reportage sur les catacombes ou encore s’envole à bord de son ballon pour prendre les premiers clichés aériens. Ruiné par la Commune, cet esprit insatiable, ouvert à toute idée nouvelle (c’est dans son atelier qu’exposent les peintres impressionnistes ), nous aura fait parvenir un témoignage irremplaçable sur son siècle.

La couleur des Lumière:

Il restait une étape à franchir : l’invention de la couleur. C’est chose faite officiellement le 7 mai 1869 lorsque le poète et savant Charles Cros  (1842-1888) et Louis Ducos du Hauron (1837-1920) présentent le même jour (totalement par hasard !) à la Société française de photographie le principe de la trichromie basée sur l’association de trois images correspondant aux trois couleurs primaires.

Il faut encore attendre près de quarante ans pour que les frères Auguste et Louis Lumière

Auguste et Louis Lumière

 (1862-1954 et 1864-1948), ceux-là mêmes qui vont inventer le cinéma (en parallèle avec Thomas Edison) déposent le brevet de l’autochrome qui permet de reproduire les couleurs en une seule prise sur une plaque.

Et ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que le  »kodacolor  »s’impose.(En photographie fixe, la marque Kodacolor de Kodak est associée à divers films négatifs couleur depuis 1942. Kodak affirme que Kodacolor était « le premier vrai film négatif couleur au monde »)

Avec le développement du numérique depuis 1981, la photographie s’est encore banalisée, faisant oublier ce long processus qui a permis à tout un chacun, par le miracle de la reproduction d’image, de disposer de l’équivalent des portraits et des gravures autrefois réservés aux classes fortunées.

Toute la planète dans un album

Albert Kahn

Albert Kahn

(1860-1940) est un banquier audacieux et idéaliste (si, si, c’est possible lol !) : son projet, lancé en 1909, n’est-il pas de fixer sur l’image  » des aspects, des pratiques et des modes de l’activité humaine dont la disparition fatale n’est plus qu’une question de temps  »?

Pour réaliser ces  » Archives de la planète  », il envoie aux quatre coins du monde une cinquantaine de photographes qui lui rapportent plus de 72 000 clichés, dont la majorité en couleur. À cela s’ajoutent près de 180 000 mètres de film puisque le cinéma, alors à ses débuts, n’est pas oublié dans l’opération. Il faudra la crise de 1929 et la faillite de Kahn pour interrompre ce projet généreux.

Quand le technicien se fait artiste :

C’est avec suspicion, voire moquerie, que les peintres virent arriver ces drôles de chimistes encombrés par leurs machines, qui de plus avaient l’ambition de reproduire la réalité !

Mais la concurrence était déloyale : certains artistes s’essayèrent donc à la photographie, comme Edgar Degas ou Édouard Vuillard, tandis que les photographes devenaient de plus en plus artistes.

Certaines de leurs réalisations sont même devenues des  » classiques  », connues de tous : en France les noms de Jacques- Henri Lartigue (1894-1986), Henri Cartier-Bresson (1908-2004) ou Robert Doisneau

Robert Doisneau

(1912-1994) nous invitent à observer avec un autre œil la bonne société des années 20 ou le petit peuple parisien d’après-guerre. Que ce soit dans un atelier de mode ou sur un champ de bataille, l’œil a ainsi su trouver un nouveau support pour voir le monde à la façon d’un créateur.

 »avaler des…

……….poires d’ angoisse ?

=subir des traitements cruels ; vivre des situations très désagréables ; vivre l’enfer ; vivre une situation très pénible

Origine et définition:

Au Moyen Âge, cette époque atroce ( où la télévision et Internet n’existaient pas ) ,il fallait bien trouver d’autres moyens d’occuper ses loisirs?
Alors une des occupations préférées de quelques-uns était de torturer ceux de leurs congénères qui avaient une tronche qui ne leur revenait pas ou qui leur avaient cherché quelques noises. Quel plaisir, en effet, d’arracher des ongles, briser quelques membres à coups de barre de fer, énucléer l’oeil droit, introduire un fer rouge dans l’anus ou bien couler du plomb fondu dans un abdomen ouvert, par exemple.

 »Malheureusement  »( si on peut dire) ,un gros défaut de ces amusements était le bruit, car ceux qui, dans ces activités ludiques, avaient le rôle passif, un peu à leur corps défendant, avaient la fâcheuse habitude de hurler de douleur, ce qu’on ne pouvait évidemment pas leur reprocher, en plus ; il aurait fallu en effet être un tantinet sauvage pour les menacer de quoi que ce soit s’ils continuaient à crier.!
Alors pour ne plus les entendre, un bon moyen consistait à leur enfoncer dans la bouche un instrument qui, selon Larousse, « s’ouvrait au moyen d’un ressort, se développait en forme de poire, et étouffait complètement les cris »

poires d’ angoisse .?

Démonstration (vidéo):

. Autant dire que celui qui avait cette chose dans la bouche et qui devait subir les petites gâteries de ses camarades de jeu, devait ressentir une certaine angoisse, incapable qu’il était d’extérioriser ce qu’il ressentait.
Cela dit, ces instruments, dont le nom est cité au XVe siècle, servaient aussi plus simplement à bâillonner un prisonnier pour l’empêcher de parler.

Si, de nos jours, le genre d’amusement lié aux poires d’angoisse originelles est tombé en désuétude dans les pays dits civilisés, on peut toujours dire de celui qui vit des situations extrêmement désagréables qu’il  »avale des poires d’angoisse  ».

Par plaisanterie, certains faisaient aussi le rapprochement avec les poires du village d’Angoisse, en Dordogne, qui étaient, paraît-il, très âpres et dures à mâcher. Mais elle n’avaient probablement pas le potentiel de déplaisir des véritables poires d’angoisse.

Exemples:

 » Je vous présente des poires de bon-chrétien pour des poires d’angoisse que vos cruautés me font avaler tous les jours.  »
Molière – La comtesse d’Escarbagnas – 1671

Les ramoneurs…

Le ramonage aurait été inventé il y a plusieurs siècles dans un château d’Italie afin de faire échouer un complot… En 1982, le ramonage annuel est toujours obligatoire pour évier incendie et asphyxie. Le métier de ramoneur est dangereux et difficile, mais restent encore des hommes qui l’aiment. Rencontre à Paris avec deux d’entre eux, qui effectuent le ramonage d’une cheminée, l’un sur le toit, l’autre devant la cheminée du salon. Ils nous montrent comment s’effectue leur travail.

Ramoneur de cheminée

L’histoire du ramonage :

Le ramonage est métier très répandu de nos jours puisque de nombreux français et françaises ont décidé d’opter pour un mode de chauffage par combustion et son légalement obligé de faire entretenir ce type d’installation par un ramoneur de cheminée professionnel. Aujourd’hui, le métier de ramoneur de cheminée est largement facilité par les outils et techniques modernes, mais c’est loin d’avoir toujours été le cas, petit retour en arrière…

Ramoneur de cheminée : un métier qui date…….

Le métier de ramoneur de cheminée ne date pas d’hier et loin de là. Les cheminées existent depuis le Moyen-Âge et il difficile d’imaginer que leur entretien était aussi régulier que de nos jours. C’est au XVIIIe siècle que le métier de ramoneur de cheminée est véritablement apparu puisque les conduits étaient désormais assez grands pour qu’une personne puisse s’y glisser. La révolution industrielle a permis à de plus en plus de personnes de s’offrir une cheminée et ces dernières avaient donc besoin de faire appel à des ramoneurs pour les nettoyer. C’est de cette façon que l’on a vu naître en France le ramoneur savoyard. Le ramoneur savoyard était le plus souvent un jeune garçon qui se déplaçait auprès de son maître ramoneur plus âgé et d’autres garçons ramoneurs de ville en ville pour proposer les services de ramonage. Chaque année, le ramoneur savoyard partait donc en quête de nouveaux clients. Ces jeunes garçons assez minces pour se glisser dans un conduit de cheminée ont bien sûr énormément souffert de la pratique du ramonage et son souvent mort soit étouffés par la suie soit d’un cancer provoqué par l’inhalation des gaz et des dépôts.

Face à la condition inhumaine de la pratique du métier de ramoneur de cheminée, l’opinion publique a réagit ce qui a permis de pousser l’invention d’un bras télescopique permettant le ramonage pour ne plus avoir à se glisser soi-même dans le conduit. Enfin, vers le milieu du XXe siècle, un aspirateur dédié au ramonage a permis de faire à nouveau évoluer le métier pour plus de sécurité et de propreté.

Le ramonage de nos jours 

De nos jours, il n’est plus question de descendre dans les conduits ou même de se retrouver couvert de suie puisque les techniques ont largement évolué et permettent aux ramoneurs de cheminée d’effectuer un travail bien moins salissant et sans danger. Une bonne chose, car ces derniers ne manquent pas de travail. En effet, les personnes faisant une utilisation quotidienne ou occasionnelle de leur cheminée ont l’obligation légale de la faire ramoner deux fois par an par un professionnel afin d’éviter les risques d’incendies ou d’émanations toxiques. Faire appel aux services d’un ramoneur est donc devenu très courant et permet à chacun de profiter de l’expertise d’un professionnel pour le nettoyage de ses conduits de cheminée afin de pouvoir profiter d’un feu de bois en toute sécurité.

Attention cependant, il est impératif de faire appel à un professionnel de confiance qui appartient à l’Organisme Professionnel de Qualification et de Classification du Bâtiment. En effet, seuls ses professionnels sont suffisamment qualifiés pour effectuer un ramonage comme il se doit et pourront également délivrer un certificat de ramonage. Ce dernier sera à conserver précieusement afin de prouver que l’on a bien fait faire le ramonage annuel qui s’impose et il sera également à fournir à son assurance en cas de sinistre.

Le métier de ramoneur de cheminée ne date donc pas d’hier et il est toujours aussi indispensable de nos jours afin de pouvoir profiter d’un feu de cheminée en toute sécurité.