j’ai lu que…..

.…..49 ! C’est le nombre d’années pendant lesquelles une voiture est restée garée au même endroit ,à Conegliano ,ville d’Italie. Son propriétaire ( Angelo Fregolent ) a garé pour la dernière fois sa  » Lancia Fulvia  »

auto  »Lancia Fulvia » en 1974 sur une place de parking ,devant le kiosque à journaux qu’il tenait avec son épouse .
kiosque journaux

L’italien se servait de sa voiture pour y stocker diverses choses ….En partant à la retraite ,le commerçant n’a pas jugé bon de déplacer sa voiture et ne l’a plus jamais utilisée . Avec le temps , la Lancia est devenue une attraction locale ,fréquemment photographiée par les touristes

touristes/photographes

Dans certains guides, elle serait même référencée comme lieu de patrimoine ! Il y a un an ,l’auto a finalement été déplacée pour pouvoir réaliser des travaux de voirie dans la rue .Angelo a accepté l’enlèvement de sa  » Lancia  » à condition qu’elle ne soit pas traitée comme une épave  » .Son souhait a été exaucé :Restaurée par des entrepreneurs locaux ,la voiture est désormais exposée en centre ville comme une statue !

?pas sur que ce soit cette statue lol

le musée du Louvre….

Du Cabinet royal au Musée national

Le musée du Louvre a été inauguré en 1787 par le baron Vivant-Denon

Vivant-Denon

dans palais du même nom, au cœur de Paris.

Il mérite la réputation de plus grand musée du monde.

Ses trésors se rapportent à la peinture occidentale (jusqu’au milieu du XIXe siècle), aux arts décoratifs du Moyen Âge et de l’islam ainsi qu’aux œuvres de l’Antiquité méditerranéenne. C’est en somme trois grands musées en un.

Des rois amateurs d’art

Les collections du musée ont été patiemment rassemblées pendant plus d’un demi millénaire par les souverains ainsi que les représentants de la République. Leur constitution s’est faite sans plan préétabli, avec des heurts et des reculs, en particulier sous le Premier Empire. Elles ont été parallèles à la construction de la Nation française et en restent le symbole.

Cela a commencé à la fin du XIVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans, avec Charles V le Sage.

Charles V le Sage

Mécène éclairé comme ses frères et en particulier le duc Jean de Berry , le roi a eu à cœur de s’entourer de beaux objets, non pas au Louvre, qui n’était encore qu’une forteresse, mais au donjon de Vincennes, sa résidence préférée.

Un siècle plus tard, sous la première Renaissance, François 1er

 François 1er

manifeste à son tour une grande passion pour les arts, avec une prédilection pour les artistes italiens, en particulier son  » vieil ami  »Léonard de Vinci. Il réunit à Fontainebleau, près de Paris, une importante collection de peintures par goût personnel mais aussi pour la plus grande gloire de son trône et de sa dynastie : les courtisans et ambassadeurs se pressent pour admirer le  » Cabinet des tableaux  » du roi (Saint Louis n’agissait pas autrement quand il achetait à prix d’or des reliques pieuses pour la Sainte Chapelle : autres temps, autres mœurs…).

Cette passion de collectionneur ressurgit chez Louis XIV 

louis XIV

, un siècle et demi plus tard. Mû par son goût et le souci d’augmenter le prestige de l’État, le Roi-Soleil achète  » à tour de bras  » des collections et des œuvres, avec les conseils éclairés de son ministre Colbert. Lui-même commence à les entreposer dans le palais du Louvre où il ne réside plus, ayant délaissé le vieux palais au profit des Tuileries puis de Versailles, en 1682.

À la fin de son règne, son  » Cabinet des tableaux  » recense déjà près de 1500 tableaux de maîtres, essentiellement français, italiens et des écoles du Nord.

La République dans les pas de la monarchie

Son successeur Louis XV  se désintéresse des collections. Mais, l’  »esprit des Lumières » » aidant, celles-ci suscitent l’intérêt des philosophes. Dans l’Encyclopédie , en 1765, Diderot

Diderot

évoque pour la première fois l’idée de mettre les collections du Louvre à la disposition du grand public. Il s’agit de s’inscrire dans la démarche des papes de la Renaissance et des Anglais qui ont ouvert au public le British Museum en 1759.

En 1768, le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du roi (et frère de la marquise de Pompadour), commence à s’intéresser de près aux bâtiments du Louvre , désertés par Louis XIV et sa Cour, dans lesquels se sont installés artistes et artisans mais aussi l’Imprimerie royale et diverses académies, au milieu des animaux empaillés, plâtres d’étude et sculptures.

Le marquis fait dégager les abords du palais et en particulier la très belle colonnade de Perrault, sur la façade orientale. Le lieu acquiert un rôle de centre culturel majeur avec l’organisation des premières expositions de peinture dans le Salon carré du Louvre (d’où le nom de  » salon  » habituellement donné aujourd’hui aux expositions de toutes sortes !).

Sous le règne de Louis XVI, le comte d’Angivillier

comte d’Angivillier

, nouveau directeur des Bâtiments, procède à des achats méthodiques d’œuvres d’art en vue de compléter les collections et formule en… 1789 le projet d’un musée dans la Grande Galerie. Mais, pris de court par la Révolution, il n’a pas le temps de mener son projet à son terme. C’est finalement la République qui s’en chargera.

C’est ainsi qu’en 1791, par décret de l’Assemblée constituante, le palais du Louvre est dévolu à la » réunion de tous les monuments des sciences et des arts  ». La consécration arrive le 10 août 1793 : pour fêter le premier anniversaire de la chute de la royauté  , la Convention décide la création dans la Grande Galerie du Louvre, le long de la Seine, d’un  » Museum de la République  » où seront mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d’art confisquées aux émigrés et aux églises.

L’ouverture effective du musée est différée au 18 novembre 1793 ( il y a 230 ans). Ce jour-là, enfin, le palais du Louvre fait sa révolution en ouvrant ses portes et ses collections au public. Ainsi se réalise le rêve des révolutionnaires et des élites des Lumières.

Aux collections héritées des anciens rois ou enlevées aux nobles viennent bientôt s’ajouter les œuvres cédées par les pays conquis. Ces cessions se multiplient avec les conquêtes du Directoire , en particulier en Italie, sous la conduite d’un  »certain » général Bonaparte  . Elles se font sur la base de traités juridiquement rigoureux quoique parfaitement illégaux. C’est la première fois en effet depuis deux siècles que des conquérants s’autorisent à voler les œuvres d’art des pays vaincus ! Dans les territoires envahis par les armées françaises, des commissaires recensent toutes les œuvres dignes de figurer au Louvre. Elles sont convoyées dans de grands chariots ou par bateau. Ainsi des Noces de Cana

Noces de Cana

, enlevées au monastère vénitien de San Giorgio.

Lors du défilé victorieux des 9 et 10 thermidor An VI (23 et 24 août 1797), on peut lire sur un étendard brandi devant les sculptures gréco-romaines enlevées à l’Italie :
 » La Grèce les céda, Rome les a perdus
Leur sort changea deux fois, il ne changera plus 
 » !

Cependant ,le Louvre reste avant tout un lieu de formation pour les artistes jusqu’à ce qu’en 1803, le Premier Consul Napoléon Bonaparte nomme le baron Vivant Denon   » directeur général du musée central des Arts  ». Touche-à-tout talentueux, Denon s’attelle à sa fonction avec l’ambition de faire du Louvre, rebaptisé musée Napoléon,  » le plus beau musée de l’univers  » ! Il profite des campagnes napoléoniennes pour constituer une collection unique et exemplaire des chefs-d’œuvre universels.

La folle équipée des » Cent-jours  » marque la fin de l’aventure : les Alliés, qui n’ont guère apprécié le retour de Napoléon de l’île d’Elbe, se vengent en reprenant au musée nombre d’œuvres d’art cédées précédemment à la France. Au total pas moins de 5 000 œuvres ! Les marbres de la collection Borghèse comme les chevaux de la place Saint-Marc sont restitués aux vainqueurs.  »Les Noces de Cana » de Véronèse, intransportables, sont toutefois échangées contre une toile de Le Brun ! En définitive, le musée ne conservera que 75 œuvres volées par les armées de la République et de l’Empire, soit à peine 1% du total de ses œuvres.

Le plus grand musée du monde

Après la chute de Napoléon, par des procédures plus pacifiques et généralement plus honnêtes que celles de Vivant Denon, le Louvre ne va plus cesser de s’enrichir jusqu’à nos jours...

L’entrée au Louvre de la  »Vénus de Milo  », en 1821, et le déchiffrage des hiéroglyphes, l’année suivante, par Jean-François Champollion

Champollion

, donnent une nouvelle impulsion aux acquisitions d’antiques (la première  » salle des antiques  » remonte à Henri IV). En 1826, le roi Charles X confie à Champollion  lui-même l’organisation d’une section consacrée à l’Égypte ancienne. C’est ainsi que le jeune savant achète d’un coup les 4000 pièces de la fabuleuse collection du consul anglais du Caire, Salt. Le musée égyptien est inauguré le 15 décembre 1827 dans l’aile Sully du palais… sous le nom de musée Charles X.

Mais le musée s’ouvre également à l’art de son temps. Dès la Restauration, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, il accueille des œuvres d’artistes vivants comme  » le radeau de la Méduse  » , qui avait pourtant fait scandale en son temps (1819).

Acquisitions et donations vont se poursuivre tout au long du XIXe siècle à un rythme soutenu. Après la Grande Guerre, faute de moyens, elles vont nettement se ralentir malgré une fiscalité généreuse à l’endroit des donateurs et des riches héritiers (ceux-ci peuvent effectuer des dations, c’est-à-dire payer les droits de succession sous forme d’œuvres d’art).

L’Orient Express….( billet /brouillon à revoir

……Qu’en est-il aujourd’hui du célèbre train Orient Express ? 

L’Orient Express n’est pas inconnu. Certaines personnes connaissent cette grande locomotive à vapeur grâce à divers films, mais n’imaginent peut-être pas que celle-ci existe réellement

L’histoire de l’Orient Express:

L’Orient Express a effectué son premier voyage le 5 juin 1883 entre Paris et Constantinople, l’actuelle ville d’Istanbul. Le Belge Georges Nagelmacker en est l’inventeur et a pu développer ce projet grâce à sa propre société la  » Compagnie des Wagons-Lits  ». Initialement, le train n’était composé que de wagons-lits ainsi que de wagons-restaurants et était surtout considéré comme un voyage en train de luxe réservé à la haute société. Pour cette raison, ce prestigieux train était également surnommé  » Le roi des trains, train des rois  ». Au fil du temps, les passagers comprenaient également de plus en plus de personnalités publiques ,telles que des acteurs et écrivains.

L’Orient Express était le premier train de ce type à transporter des passagers pour un voyage de luxe à travers l’Europe. Les wagons-lits, en particulier, étaient considérés comme une particularité rare à l’époque. Naturellement, l’Orient Express jouissait à l’époque d’une excellente notoriété et popularité. Un voyage à bord de celui-ci n’était cependant pas à la portée de tous, car le prix d’un billet de train à bord de l’Orient Express était élevé.

C’est au cours de certains de leurs voyages à bord de l’Orient Express que de nombreux artistes, dont Agatha Christie ou Graham Greene, ont trouvé les idées de leurs romans Le Crime de l’Orient-Express et Stamboul Train. L’Orient Express est également connu dans l’histoire du cinéma, grâce à différents films, tels que  »Bons Baisers de Russie  », le film dans lequel James Bond se lance à la poursuite d’un escroc à travers les wagons de ce train.

James Bond dans  » Bons Baisers de Russie »

Cependant , l’apogée de l’Orient Express a pris fin brusquement en raison de la Première Guerre mondiale. Son service ferroviaire a été supprimé durant l’année 1914. Plus tard, un successeur a été construit afin de rappeler l’époque du véritable Orient Express. Cette nouvelle version de l’Orient Express a été baptisée le  » Venise Simplon-Orient-Express  ».

Au fil du temps, les routes ferroviaires ont dû changer fréquemment à cause des nombreuses guerres qui ont suivi. Toutefois, à ce jour, l’Orient Express traverse encore l’Europe, emmenant aventuriers et voyageurs férus d’histoire à bord d’un train plutôt particulier.

L’Orient Express aujourd’hui : le  » Venise Simplon-Orient-Express  »

En 1977, le fondateur de Belmond, James B. Sherwood, a mis la main sur deux vieux wagons de l’Orient Express lors d’une vente aux enchères à Monte-Carlo. Il a poursuivi l’idée de rénover ces deux wagons et de les moderniser afin de pouvoir proposer à nouveau des voyages à bord de train de luxe nous rappelant l’historique Orient Express.

Les différentes cabines de l’Orient Express

Le Venice Simplon-Orient-Express est divisé en 17 wagons originaux et authentiquement rénovés. Durant un voyage, chaque passager possède sa propre cabine à l’aménagement confortable et aux meubles luxueux. Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez découvrir les différentes catégories de cabines disponibles à bord de ce prestigieux train.

(différentes catégories de cabines disponibles ).

BilletsÉquipements et services
Cabines simples et doubles– Confortable et luxueuse
– Banquette moelleuse pendant la journée se transformant en couchettes
– Chaise et table
– Chauffage réglable et vasque originale des années 1920
– Lampe de lecture individuelle
– Literie douce
– Traversins
– Petit déjeuner et thé de l’après-midi
– Toilettes luxueuses dans chaque wagon
Cabine Suite– Spacieuse grâce à deux luxueux salons avec porte communicante.
– Choix de configurations de lit assurant une nuit de sommeil parfaite.
Grande Suite– Configuration double ou twin disponible
– Coin salon séparé et propre salle de bain.
– Trois compartiments de la classe Grand Suite par wagon
– Construit récemment, mais dans le style des années 20.
– Champagne et caviar comme cadeau de bienvenue
– Service de navette privée entre l’hôtel et la gare à destination et au départ.
– Table pour deux dans l’un des luxueux wagons-restaurants ou menu dans la Grande Suite
– Service de petit-déjeuner dans votre wagon
Toutes les cabines datent des années 1920, mais ont été entièrement restaurées.

En plus de compter des wagons-cabines, l’Orient Express compte également plusieurs salons, deux bars et des restaurants à bord dans trois wagons-restaurants différents. Une offre gastronomique de haute qualité est donc proposé, de sorte que l’Orient Express promet non seulement un voyage historique, mais aussi un voyage culinaire. Les bagages sont stockés dans un wagon à bagages séparé.

Orient Express restaurant

Afin d’éviter l’ennui, l’Orient Express proposent aux passagers du train de petits spectacles et programmes pendant le voyage. Les passagers peuvent assister à de spectacles de musique en direct le soir ou faire des excursions lors des escales. Chaque cabine est accompagnée d’un steward privé qui s’occupe des passagers tout au long du voyage.

Pour illustrer quelque peu le déroulement d’un voyage : Un bref aperçu d’un itinéraire typique de l’Orient Express de Venise à Londres, en passant par Paris. L’aventure luxueuse commence à la gare vénitienne et s’étend sur deux jours et une nuit avant de rejoindre la capitale du Royaume-Uni.

Orient Express chambre

Avant même que le voyage ne commence, une première surprise attend les passagers qui sont pris en charge par un bateau depuis leur hôtel à Venise et transportés à travers les canaux jusqu’à la gare. À bord du train, les invités dégustent d’abord un verre de bienvenue avant de s’installer confortablement dans les cabines d’exception. Pendant le voyage, un brunch de trois plats est inclus le premier jour du voyage, ainsi qu’un dîner de quatre plats le soir. Le lendemain, les passagers se voient servir un petit-déjeuner continental au lit le matin, suivi d’un déjeuner à trois plats plus tard dans la journée.

Les passagers ne manquent de rien pendant leur voyage. Les clients sont pris en charge dans tous les domaines et peuvent profiter pleinement d’un luxe pur.

Le réseau de lignes de l’Orient Express

L’itinéraire original de l’Orient Express reliait Londres à Paris, Vienne, Budapest, Belgrade, Sofia, avant d’atteindre sa destination de Constantinople. À partir du 25 mai 1982, le Venice Simplon-Orient-Express a finalement remplacé le train historique et dessert encore aujourd’hui le réseau de lignes européennes.

Les voyageurs peuvent explorer différentes sections de l’itinéraire original de l’Orient Express et ainsi visiter les villes les plus intéressantes d’Europe. L’itinéraire le plus populaire est probablement la liaison classique entre Venise et Londres. Mais vous pourrez également monter à bord depuis Berlin, Paris, Budapest ou Prague. Les itinéraires sont proposés dans les deux sens, ce qui vous permet de voyager depuis de nombreux endroits. Toutefois, des voyages aller-retour sont également proposés, mais s’étendent alors sur quatre jours.

Quel est le prix d’un voyage à bord de l’Orient Express ?

Le prix d’un billet à bord de l’Orient Express varie, bien entendu, en fonction de la durée du voyage et des souhaits des passagers . Pour un trajet entre Venise et Londres, d’une durée de deux journées et d’une nuitée, les passagers peuvent s’attendre à payer environ 2 800 euros par personne.

Toutefois, ceux qui souhaitent séjourner de manière encore plus luxueuse, dans une suite au lieu d’une chambre simple ou double, doivent être prêts à dépenser plus de 4 000 euros pour le voyage en train. Les passagers souhaitant emprunter le long chemin de Paris à Istanbul devront, quant à eux, payer la somme astronomique de 9 000 euros pour cette expérience.

Paul Éluard….

P.Éluard

(de son vrai nom Eugène Emile Paul Grindel) est un poète français, né à Saint-Denis, le 14 décembre 1895, mort le 18 novembre 1952 à Paris.(à 57 ans)

Il choisira, à l’adolescence, le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhéra au  »dadaïsme  » et fut l’un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.

Après une enfance heureuse, il est atteint de tuberculose à dix-sept ans et est contraint d’interrompre ses études. En Suisse, au sanatorium de Davos, il rencontre Gala

Gala

qu’il épouse en 1917 et il commence à écrire ses premiers poèmes. En 1918, Jean Paulhan le découvre et l’assistera toute sa vie. Présenté à André Breton

A.Breton

 et Louis Aragon

Aragon

….avec lequel il entretiendra toute sa vie une relation extrêmement profonde aussi conflictuelle (notamment autour du communisme) que prolifique, mais toujours riche, il entre dans le groupe dadaïste à Toulon. Sa contribution au Dadaïsme commence avant l’avènement du Dadaïsme à Paris puisqu’alors que Tzara est encore à Zurich, tous deux mettent au point 4  » papillons » ( ??? )(Éluard en rédige un) qui seront diffusés dans la ville à 1000 exemplaires chacun.

Après une crise conjugale, il entreprend un tour du monde qu’il achève en 1924. Ses poèmes de l’époque (L’Amour la poésie) témoignent d’un passage difficile : rechute tuberculeuse et séparation d’avec Gala, qui est devenu l’égérie de Salvador Dali 

Dali

….à l’occasion de vacances communes des deux couples dans la propriété des Dali à Cadaques, dont de nombreuses photographies ornant notamment l’une des pièces de cette demeure aujourd’hui transformée en musée témoignent.

En 1926, il publie « Capitale de la douleur » qui le sacre comme l’un des poètes de tout premier plan.

En 1933 se profile une « crise » avec son exclusion du parti communiste français auquel il avait adhéré en 1926, avant de se rallier au parti communiste clandestin en 1943, 10 ans après et en pleine Seconde Guerre mondiale. En 1934, il épouse Nush

Nush

, modèle de Man Ray et de Pablo Picasso ,  »l’égérie, la mascotte, la femme des Surréalistes  ». Des désaccords politiques l’éloignent du groupe des surréalistes (1938). Pendant la dernière guerre mondiale, il est mobilisé et mène une activité résistante. C’est surtout avec les mots qu’il a décidé de lutter et son poème Liberté (1942), dont le génie consiste à faire émerger d’un poème d’amour léger et sublime un cri de protestation et d’engagement (ce que l’auteur lui même raconte avoir ressenti comme une nécessité à l’écriture de ce texte qui se destinait au départ à n’être qu’un poème d’Amour sans valeur transcendantale particulière) et le force à entrer dans la clandestinité. Son écriture aborde dès lors plus radicalement des thèmes militants et engagés, à laquelle l’extrême concision formelle qu’il adopte dès lors donne plus d’impact encore.

Après la mort prématurée de Nush, il rencontre son ultime amour, Dominique

Dominique Eluard

, et lui dédie son recueil Le Phénix, transition entre l’horreur de la longue déliquescence de Nush et plus tard la renaissance à travers l’amour de Dominique, dans lequel les thématiques de la mort, du doute, du désespoir, de la Vanité des Vanités s’opposent en miroir à celles de la vie, de l’amour, de la sensualité et de la chair avec comme clef de voûte le poème écrit au moment de la mort de Nush, à la fois épitaphe et notes intimes qui nous font peut être plus que n’importe quel autre poème rentrer profondément dans l’intimité de Paul Eluard à travers son désespoir sans fard et son renoncement épuisé, poème qui justifie et fonde à la fois le recueil. Paul Éluard décède d’une crise cardiaque en novembre 1952. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris où il repose dans une partie calme et ombragée de la division 97 non loin d’autres figures de l’engagement social de l’après-guerre tel que Maurice Thorez

M.Thorez

Il fut aussi lauréat du prix international de la paix (décerné par le Conseil mondial de la paix) en 1952.

Astérix : Les Gaulois infos insolites, méconnues …….

…….sur la bande dessinée française la plus vendue dans le monde :

C’est la bande dessinée française la plus vendue au monde : 393 millions d’exemplaires écoulés en plus de 60 ans. Astérix est devenu un porte-drapeau français… Et il est toujours vivant : le 40e album de ses aventures, L’iris blanc, paraît en librairie ce 26 octobre.

Quel français a donné son nom à un satellite ( ?), fait la Une du Time et compte autant de fans que d’habitants en son pays ?Astérix ! Ses créateurs, René Goscinny et René Uderzo,

ont trouvé la potion magique qui en a fait un héros national : ils ont imprimé à leur célèbre BD les stéréotypes de l’identité française, avec force humour et jeux de mots. Leurs Gaulois sont râleurs, bagarreurs, désorganisés mais aussi bons vivants, festifs et amicaux… leurs aventures se moquent des clichés (les nôtres comme ceux des autres !) en faisant la part belle à l’ouverture culturelle et à l’altérité. Depuis leur irréductible village gaulois, symbole de la lutte contre l’oppresseur et de la résistance, les deux héros portent des valeurs universelles qui dépassent nos frontières. Astérix est ainsi la BD française la plus vendue à l’étranger, traduite en 111 langues et dialectes !

Pour quel journal Uderzo et Goscinny ont-ils créé Astérix ?

Pilote !

 »Pilote » (1er N° ?)

Le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo créent leur petit Gaulois pour le 1er numéro de cet hebdomadaire de bande dessinée , qui voit le jour le 29 octobre 1959. Quant au 1er album de BD, qui réunit les aventures  »d’Astérix le Gaulois  », il est publié en 1961.

Qui a gagné la bataille de Gergovie ?

Vercingétorix .

Vercingétorix devant César ?

Au printemps de l’an -52, ce chef arverne bat César …..

à Gergovie (en Auvergne) ( là ou je vis lol ), avant d’être renversé par les Romains quelques mois plus tard, lors de sa défaite à Alésia  (en Bourgogne ). C’est ce personnage dont le nom en « -ix » a inspiré les créateurs d’Astérix.

Le plateau de Gergovie

Depuis quand les Gaulois sont-ils nos ancêtres ?

On pourrait dire depuis la fin du XIXe siècle ! À l’époque, les manuels scolaires commencent à enseigner l’idée que la France s’appelait autrefois  » la Gaule  » et que les Gaulois étaient nos ancêtres directs, à l’image du célèbre  »L’histoire de France populaire  » d’Henri Martin

H.Martin

. Le but ? Unifier la nation française après sa défaite face à la Prusse en 1870. L’idée est pourtant fausse : historiquement, la Gaule s’étendait au-delà des frontières actuelles et les origines des Français sont bien plus diverses.

Les Gaulois engloutissaient ils autant de sangliers qu’Obélix ? (lol)

Eh non !… Les Gaulois ne mangent pas ou très rarement de sanglier. Ils consomment évidemment de la viande, notamment du porc, mais elle provient principalement d’animaux d’élevage. Et lorsqu’ils chassent, ce sont plutôt des lièvres ou des petits cervidés. Le sanglier est toutefois bien présent dans la culture gauloise, mais comme animal totem, symbole de courage et de férocité. Il orne par exemple le carnyx

 » carnyx » ?

, une sorte de long cor utilisé par les Gaulois lors des batailles, pour motiver les troupes et effrayer leurs ennemis.

Qui vient d’offrir une nouvelle cure de jouvence aux deux irréductibles Gaulois ?

Alain Chabat

Alain Chabat

. 21 ans après le succès d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, l’acteur et réalisateur français a ressorti cet été, en salles, son film culte remastérisé en 4K. Avec 14 millions d’entrées à l’époque, il se classe toujours parmi les 10 plus gros succès du cinéma en France !

Astérix et Obélix, une BD gourmande ?

Rares sont les BD dans lesquelles la nourriture occupe une telle place, jusqu’à constituer parfois le ressort de l’intrigue.

On reproche souvent aux héros (qu’ils soient de cinéma ou de BD) de ne pas se comporter en  » vrais  » êtres humains, et notamment de ne jamais boire ou manger. Tintin ,Spirou, Blake et Mortimer, Largo Winch ou Thorgal vivent magiquement, sans apport de nourriture. De ce point de vue, Astérix et les irréductibles Gaulois…… 

……sont les personnages de BD qui nous sont le plus proche : ils passent littéralement leur temps à manger. Les aventures débutent généralement sur une scène de chasse, de départ à la chasse ou de retour de chasse, et se terminent avec le traditionnel banquet réunissant tout le village. Entre les deux, quantité de repas, de beuveries, de discussions autour de la nourriture ou de références culinaires.

La nourriture, carburant d’Obélix

L’amour d’Obélix pour les festins le rapproche du personnage  »rabelaisien » de Gargantua. Symbole de cette obsession, le personnage d’Obélix, bien sûr, chez qui le goût pour la bonne chère confine à l’addiction.  » Cet amour des festins le rapproche de Gargantua, que Rabelais……

Rabelais

  ……a conçu en l’apparentant au roi humaniste François Ier, emblème de vigueur et d’un puissant vouloir vivre collectif  », selon le médecin et philosophe Jérôme Dargent

Jérôme Dargent (?)

…..dans  »Astérix chez les philosophes  ». L’appétit d’Obélix pourrait être morbide, il est en fait source de vie. Chez lui, la nourriture n’est pas une gourmandise mais un carburant. Dans leur dessin animé  »Astérix Le Domaine des dieux  », Alexandre Astier et Louis Clichy tentent d’ailleurs l’expérience consistant à priver Obélix d’alimentation pendant un certain temps. Résultat, le colosse s’effondre et n’est plus fonctionnel. Comme Popeye

sans ses épinards.

Reste à comprendre d’où vient, dans Astérix, cette place accordée à  »la mangeaille  ». Goscinny aimait la gastronomie , mais sans excès. Pourtant, dans toutes ses séries, on retrouve au moins une figure de  »goinfre  ». Que l’on songe à Alceste, dans  » Le Petit Nicolas »

, qui  » ne reste jamais trois heures sans manger  ». Et que dire d’Averell, le plus idiot des Dalton dans Lucky Luke  

? Sa passion pour la bouffe est telle qu’il a fait passer à la postérité sa phrase fétiche :  » Quand est-ce qu’on mange ?  »

L’opposition entre ville et campagne

 »Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es  » . Avec une nourriture riche, grasse, abondante et peu variée (essentiellement du sanglier, un peu de poisson et de la cervoise ), les Gaulois affirment leur appartenance campagnarde et leur caractère ripailleur, hédoniste, honnête et fruste. A ce portrait, les auteurs opposent constamment la figure du citadin (qu’il soit Romain de Rome ou Gaulois de Lutèce), plus sophistiqué (donc moins vrai), plus compliqué (donc moins franc), plus policé (donc plus calculateur). En ville, les menus sont aussi maniérés qu’improbables : gencives de cancrelats de Mongolie et confiture d’épluchures de saucisson , compote de pieuvre et sardines au sucre , queues de castor aux framboises et sabots de bœuf à la crème … Le pire est atteint dans les orgies du gouverneur romain Gracchus Garovirus ,  » abruti par ses repas de tripes de sanglier frites dans la graisse d’urus, liquéfié par ses litres de vin  », (écrit l’historien Georges Vigarello

Georges Vigarello

dans Astérix chez les philosophes) . La leçon de choses d’Astérix est claire : la nourriture simple de la campagne fortifie les corps, celle des cités les corrompt.

Haro sur la malbouffe…….

Tout n’est pas parfait dans le village gaulois. Le poisson , par exemple, n’est jamais frais, alors que la mer est à deux pas. L’explication est fournie dans  »La Grande Traversée  » :  » Je vends du poisson de Lutèce, moi,  »môssieur » !, vocifère Ordralfabétix

Ordralfabétix

. Je ne vais pas vendre du poisson sorti de l’eau sans garantie de qualité !  » ( Allusion aux ineptes circuits alimentaires modernes dans lesquels les aliments font des allers-et-retours insensés entre la province, lieu de leur production, et Rungis, le marché de gros parisien ). Mais la vraie malbouffe, on la trouve sur les routes. Et notamment sur la pire d’entre elles, la  » voie romaine VII  », où les auberges sont bondées, le personnel  »mal-aimable » et la nourriture décevante (Le Tour de Gaule d’Astérix, 1965), clin d’œil à la restauration rapide …….  

…..alors en pleine expansion en France (sous l’égide de Jacques Borel ).

La découverte des spécialités internationales

Les pérégrinations de nos héros hors des frontières hexagonales sont l’occasion d’accumuler les clichés culinaires, au prix de copieuses invraisemblances historiques. Comme celle qui porte sur l’invention des frites. Dans  »Astérix chez les Belges  » (1979), le chef Gueuselambix a l’idée de faire frire des pommes dans l’huile bouillante. Si l’origine de la frite est contestée, elle n’est en tout cas pas antérieure au XVIIIe siècle. Pour Peter Scholliers, professeur d’histoire à l’Université flamande de Bruxelles, elle n’apparaît que mi-XIXe dans les kermesses belges. Encore une farce historique, dans  »Astérix chez les Bretons  » (1966): l’arrivée du thé en Grande-Bretagne dans les bagages des deux Gaulois. En vérité, le  » tea time  » a commencé au XVIIe siècle, à l’époque où le royaume établit des comptoirs marchands en Orient.

Dans  »Astérix chez les Helvètes » (1970), les deux Gaulois découvrent le fromage à trous, fondu ou non. Mais la première mention de l’emmental apparaît en 1542 dans  »l’Idiotikon suisse  »,( un dictionnaire vernaculaire ). Quant à la fondue, elle est encore plus récente. En 1699, un manuel zurichois publie une recette  » Pour cuire le fromage avec le vin  », premier écrit qui atteste de son existence. Quant à l’origine du  »gefilte fish », la carpe farcie typique de la culture juive dévorée par Obélix dans L’Odyssée d’Astérix (1981), elle n’est probablement pas antérieure au Moyen Âge et se situe de toute façon en Europe de l’Est, pas en Palestine.

Un mot sur l’  » eau de malt  » bue par les Gaulois en Calédonie dans  »Astérix chez Les Pictes  »(2013): l’invention du whisky est revendiquée par les Irlandais et date du XIIe siècle.

Pâtes, caviar et Thanksgiving

En revanche, les auteurs sont parfois tombés juste. Il n’est pas absurde d’imaginer qu’Astérix et Obélix aient pu consommer des pâtes , comme ils le font dans Astérix et la Trans italique : on mangeait probablement des lasagnes dès l’époque romaine. Ils ont pu aussi découvrir le » khâviâr » dans Astérix chez  » Rahàzade  »: pendant l’Antiquité, en Perse, les œufs d’esturgeon étaient déjà consommés. Enfin, dans La Grande Traversée, Astérix et Obélix découvrent l’Amérique et un étrange volatile: la dinde. La volaille y est effectivement endémique. Toutefois, quand les deux Gaulois se demandent si elle ne serait pas meilleure farcie, ils sont en avance sur leur temps: ils font allusion au plat emblématique de  »Thanksgiving » , la plus importante fête aux Etats-Unis, célébrée depuis 1789 !

Toute la Gaule au régime !

Obélix a beau proclamer le contraire, il est atteint d’un très sérieux embonpoint. Comme beaucoup des personnages de la série. L’ obésité était-elle un fléau dans le monde antique ? En réalité, il semble que la question du poids n’apparaisse qu’au Moyen Age. Avant, rien n’indique qu’on y portait une quelconque attention. Ce qui est sûr, c’est que chez les Romains, les représentations de la femme et de l’homme à travers les sculptures et les dessins ne laissent en rien présager un problème de surpoids. Tout au plus peut-on dire que les Gaulois mangeaient à leur faim : l’historien Camille Jullian, dans son Histoire de la Gaule , écrit que  » la Gaule n’avait pas à craindre la famine  ».

La cure sévère imposée au chef Abraracourcix dans  »Le Bouclier arverne » est plus un clin d’œil à une tendance naissante au moment où paraît l’album, l’engouement pour la cuisine  » légère  ». Nous sommes en 1968 et la gastronomie française amorce sa révolution. Sous la férule de chefs comme Michel Guérard, la cuisine s’éloigne du gras et des sauces trop riches. Ce mouvement sera baptisé  »nouvelle cuisine » en 1973 par Christian Gault et Henri Millau.

Comme je n’ai pratiquement jamais de commentaire : Je les bloque !

( Si ,(ce qui m’étonnerait ) ,quelqu’un veut commenter : Il peut mettre le com via fralurcy.marin@gmail .com ,et le mettrais sur le billet )

La buée…..

.……( que j’ai souvent sur les verres de mes lunettes )

lunettes / buée (mais pas moi lol )

D’où vient cette buée ?

Pour un scientifique, l’explication sera simple…..

La buée est en fait de l’eau liquide, qui apparait par un phénomène de condensation : c’est le passage de l’eau à l’état gazeux ( =Les nuages, le brouillard ,la vapeur d’eau ,qui se forme quand le liquide bout …..l’eau est partout dans l’air) ….en eau à l’état liquide. Cela se produit lorsque de l’air chaud qui contient de l’eau à l’état gazeux entre en contact avec une surface froide.

Par contre , pour l’étymologiste ,la buée nous vient tout droit de Bretagne et de son patois ,dans lequel le mot désigne la lessive . Par extension ,le français a récupéré le mot et l’a réduit à l’expression de  » vapeur d’eau  » généralement provoquée par les lessives chaudes….

C’est clair comme de l’eau de roche non ? lol

Pffff nul !

Le Dahu….

.…l’animal mythique du folklore français

Le folklore français regorge de plusieurs créatures et légendes, parfois sombres et parfois drôles. Le dahu, un animal folklorique qui vivrait dans les montagnes françaises.

Le Dahu : tout savoir sur l'animal mythique du folklore français

Si la  »bête du Gévaudan » est, à coup sûr, une des créatures légendaires les plus connues de France, le dahu n’est pas très loin derrière. L’animal sauvage qui peuplerait majoritairement les montagnes et qui aurait une caractéristique très particulière serait également à l’origine d’une expérience particulière. Tout ce qu’il y a à savoir sur le dahu.

Le dahu : description, habitat et origines

Les citadins qui sont allés à la montagne ou dans les villages de campagne , il est possible, si ils vont à la rencontre de la population locale, que l’on leurs parle d’un animal très spécial. Et ce, dans à peu près n’importe quelle région .( les Ardennes en tous cas )

Cet animal c’est le dahu .Il faut imaginer un chamois ou un bouquetin, tout ce qu’il y a de plus normal, sauf que ce dernier a deux pattes plus courtes que les autres. Et à la différence d’un kangourou ou de feu le T-Rex  par exemple, il ne s’agit pas d’une différence de longueur qui s’observe sur les pattes avants ou les pattes arrières, mais bien sur les pattes gauches ou droites.

Dahu …..

Le dahu étant un animal vivant constamment à flanc de montagne, il ne peut donc se déplacer que dans un sens parce que sinon, du fait que ses pattes sont plus courtes d’un côté… il tombe, les lois de la gravité sont impénétrables.(lol)

Ainsi, le dahu serait un animal condamné à errer sur les flancs des montagnes, toujours dans la même direction, en ne faisant jamais demi-tour, au risque d’y perdre la vie.

La chasse au dahu, une expérience particulière

Dans les campagnes, montagnes et forêts françaises a été parfois, et est toujours peut-être, organisée une chasse au dahu. Celle-ci est vraiment particulière car si les techniques de chasse  ne sont pas vraiment communes d’une région à une autre, le groupe composé pour la chasse est souvent le même :

1)Des chasseurs/paysans locaux

2)Un citadin, un étranger ou une personne naïve

La chasse au dahu est une vaste plaisanterie faite pour se moquer des citadins ou du très classique « idiot du village ».

Eh oui, car le dahu est une créature imaginaire qui sert surtout à tester la naïveté des gens. Ainsi, lors d’une chasse, celui qui va être moqué est toujours celui qui doit attendre pour attraper le dahu ou bien celui qui doit imiter son cri pour faire en sorte qu’il s’approche et qu’il soit capturé. Le tout, bien évidemment loin de toute habitation pour faire en sorte que le naïf se perde un peu ou mette du temps à rentrer chez lui, bredouilles.

Une fois ce rite initiatique passé pour le voyageur ou le nouvel habitant, il ne reste plus qu’à attendre un nouveau venu pour partir à la chasse au dahu.

Le dahu à l’international

La blague de la chasse au dahu, qui consiste surtout à se moquer des personnes naïves, a également ses déclinaisons à l’international. Même s’il ne s’agit pas d’une sorte de chamois ou de bouquetin, le principe reste le même. Quelques exemples :

Portugal : le gambusino

Ecosse: le haggis sauvage

Allemagne: le hängenager

Amérique du Nord : le jackalope (un mélange entre un lièvre et une antilope)

Suède : le skvader (un lièvre ailé)

Italie : la sarchiapone

Algérie : le dahu des dunes ou  »tchibec »

Allemagne (Bavière) : le wolpertinger (un lièvre ailé avec des bois, une crête de coq et des crocs)

Ainsi, lors de vos voyages, si un habitant local vous parle de l’une de ses créatures, c’est qu’il veut sûrement vous jouer un petit tour.

Le dahu, star du business local

Même si sa chasse sert à se moquer des naïfs ou des voyageurs, le dahu fait également vivre les habitants de certaines régions. En effet, étant un animal mythique et légendaire, son nom a été donné à moult restaurants, hôtels, confiseries, notamment dans les régions  montagneuse.

Ne pas s’inquiétez : Les établissements, n’auront pas pour but de se moquer de vous, sauf s’ils vous proposent une chasse après manger ou après votre nuit, mais de vous servir des plats locaux et de vous faire découvrir les spécialités de la région.

Signe de son rayonnement dans la culture française, le dahu a également été la mascotte des Jeux Olympiques d’Hiver de 1968 lorsque ces derniers avaient été organisés à Grenoble.

Le dahu dans la culture populaire

S’il est plutôt rare de trouver des produits culturels mettant en avant le dahu, autres que des figurines souvenirs achetées à la montagne, on peut facilement faire des parallèles de l’expérience de la chasse avec deux œuvres en particulier :

– La fable de Jean de La Fontaine Le Corbeau et le Renard : en effet, dans cette petite histoire le Corbeau, naïf et désireux de se vanter, perd son fromage lorsqu’il se met à chanter et « honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».

Le Dîner de cons (1988) de Francis Veber avec Thierry Lhermitte et Jacques Villeret : dans ce film, le fameux dîner est l’occasion de ramener quelqu’un passionné d’un sujet peu ordinaire et de le faire parler en lui faisant croire que l’on s’intéresse à ce qu’il dit.

Deux exemples parlants où la naïveté de l’un est mise en exergue afin de se moquer de lui, comme dans le cas de la chasse au dahu.

P.S: Quand nous étions enfants/ados,moi et mes frères prenions beaucoup de plaisir avec le  » Dahu » et les parisiens qui passaient les vacances dans notre village des Ardennes….( l’immense forêt proche se prêtait bien pour ce  » jeu  »)

Supercherie littéraire, inceste, prison… anecdotes surprenantes sur Molière :

L’illustre créateur de Tartuffe, dont on fête les 401( ?) ans cette année, a failli être tapissier du Roi-Soleil, a fait un séjour en prison et a provoqué le scandale en épousant sa belle-fille.

1 ) Molière est le fils d’un marchand de tapis

Le maître de la comédie aurait dû devenir tapissier ! Car Jean-Baptiste Poquelin, son nom de naissance ( comme chacun sait), n’est pas un enfant de la balle mais le fils aîné d’un riche commerçant de Paris, qui compte bien lui transmettre sa charge de « tapissier ordinaire du roi ». Baptisé le 15 janvier 1622 (on ignore sa date de naissance) à l’église Saint-Eustache, le jeune Jean-Baptiste est promis à un avenir confortable qui le mènera tout droit à la cour ! Pour être digne de son rang, le garçon étudie dans le très sélect collège jésuite de Clermont, futur  »Louis-Le-Grand  », avant de faire son droit à Orléans. Mais en 1643, coup de théâtre : il lâche tout pour la scène !

2 ) Molière est emprisonné au châtelet

Molière a connu des débuts chaotiques et a même fait un passage en prison . En 1643, il fonde l’Illustre Théâtre avec les Béjart, une famille de comédiens qui lui a donné la passion des planches. Mais le rêve est de courte durée : les tragédies qu’interprète la troupe sont des  »fours  ». Bientôt, l’argent ne rentre plus et Molière est emprisonné au Châtelet pour dettes. Il n’y restera que quelques jours :  »papa Poquelin » paye ses créances. Le jeune comédien ne veut plus rester dans ce Paris qui le boude. Avec les Béjart, il prend la route de la province pour une tournée qui durera… treize ans !

3 ) Molière garde le secret sur son pseudo

Son nom, mondialement connu, reste un mystère absolu. Jean-Baptiste n’a jamais expliqué le choix de ce pseudonyme. Est-ce un hommage à l’écrivain libertin François de Molière d’Essertines

François Molière d’Esssertines ?

ou au musicien Louis de Mollier

Louis de Mollier ?

? Une référence à ces villages du Gard qu’il a sillonnés au cours de sa longue tournée dans le sud de la France ? Certains y voient un lien avec les « meulières », ces carrières de pierres à meule, car on sait qu’à l’époque les saltimbanques avaient pour tradition de prendre un nom « de campagne ». Ce qui est sûr, c’est la date du 28 juin 1644, jour où, sur un document notarié, Jean- Baptiste Poquelin signe pour la première fois du nom qui va le rendre bientôt célèbre.

4 ) Ses essais dans la tragédie font un flop

Pour Molière, de retour à Paris après treize ans en province, ce 24 octobre 1658 est un grand jour : avec sa troupe, il va jouer au palais du Louvre ,devant Louis XIV

Louis 14

 . Une première ! Et quel genre plus noble que la tragédie pour montrer toute l’étendue de son talent au jeune roi, féru des arts et des lettres ? Molière se lance dans une interprétation de  »Nicomède  », de Corneille. Mais le public baille C’est finalement une farce qui va sauver l’artiste du fiasco :  »Le Docteur amoureux  » et les grimaces d’un Molière survolté provoquent bientôt l’hilarité de la salle. Le roi rit aux larmes ! Le début de la gloire pour l’homme de théâtre qui renonce alors à la tragédie pour ne se consacrer qu’à la comédie, genre auquel il donnera ses lettres de noblesse.

Louis XIV et Molière déjeunant à Versailles, ( Ingres en 1837 ).

5) On l’accuse d’épouser sa propre fille

Un  » people  » avant l’heure, ce Molière ! La vie privée du dramaturge ne le reste pas longtemps. D’abord, il y a sa passion, à 21 ans, pour la belle Madeleine, la rousse ardente de la famille Béjart. Puis surtout, il y a, la quarantaine passée, son mariage avec Armande, de vingt ans sa cadette et fille illégitime de son ex-compagne. De quoi faire jaser ! Leurs noces, le 20 février 1662, sont célébrées en petit comité tant le scandale est grand, jusque dans la famille de l’écrivain.

6) Montfleury, un comédien d’une troupe rivale.….

L’acteur Montfleury

Montfleury ?

L’acteur Montfleury , son éternel rival, écrit à Louis XIV, accusant Molière  »d’épouser la fille après avoir autrefois couché avec la mère  ». Certains affirment que le dramaturge s’est uni à son propre enfant ! Une rumeur d’ inceste si persistante qu’il doit s’expliquer devant le roi, certificat de baptême à l’appui. Louis XIV acceptera d’être son témoin de mariage. Radical pour faire taire les mauvaises langues.

Armande Béjart (  »fille » de Molière )

6)Le roi est le parrain du fils aîné de Molière

Le monarque rit tant des farces de Molière qu’à partir de 1660, il le prend sous sa protection. Quand, en février 1664, le dramaturge lui demande d’être le parrain de Louis, son premier fils, le souverain accepte sans hésiter. Un immense honneur, et ce n’est pas fini : cette année-là, le roi le nomme « responsable des divertissements de la cour » et, un an plus tard, c’est la troupe de Molière qui devient  »la Troupe du Roy  ». Pour ce boulimique de travail, les créations s’enchaînent bientôt à un rythme effréné, en même temps que les succès… et les polémiques. Mais le créateur de  »Tartuffe  » peut compter sur le soutien sans faille de son royal admirateur.

7 ) Molière teste ses pièces sur ses domestiques

« Je me souviens que Molière m’a montré plusieurs fois une vieille servante qu’il avait chez lui, à qui il lisait, disait il, quelquefois ses comédies, et il m’assurait que lorsque des endroits de plaisanterie ne l’avaient point frappée, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n’y réussissaient point. » A en croire son ami Nicolas Boileau

Boileau

, Molière teste l’humour de ses pièces en avant-première sur ses servantes. Et si ces spectatrices privilégiées ne s’esclaffent pas, le maître se remet au travail.

8 ) Avec Lully, Molière invente la comédie musicale

A la demande de Louis XIV, les  »deux stars  » de l’époque vont, pendant dix ans, mêler leur plume et leur clavecin. Une collaboration fructueuse durant laquelle ces génies innovent : en 1661, leur première création,  »Les Fâcheux  », alterne chorégraphies et dialogues, le tout en musique… Une révolution dans le monde du spectacle qui séduit d’emblée le Roi-Soleil ! Ce fou de danse apparaît même parfois en personne dans ces comédies-ballets, ancêtres de la comédie musicale. Les deux Jean-Baptiste multiplient les chefs-d’œuvre et les succès. Mais en 1671, l’alliance prolifique prend fin avec  »Psyché  » et une querelle d’ego : L’ambitieux compositeur Lully

Lully ?

, qui s’est toujours disputé les faveurs royales avec Molière, supplante alors définitivement le comédien dans le cœur du monarque.

9) Molière est un féministe avant l’heure

« Votre sexe n’est là que pour la dépendance. Du côté de la barbe est la toute-puissance. » Ainsi Molière fait-il s’adresser le vieil Arnolphe à Agnès, sa jeune épouse dans » L’Ecole des femmes  ». Un aperçu des répliques misogynes qui foisonnent dans cette pièce de 1662 où le satiriste condamne le patriarcat. Audacieux au XVIIe siècle ! Les héroïnes de ses pièces n’ont pas moins de relief et de pertinence que leurs homologues masculins. Certaines sont même la voix de leur auteur ! Et pour cet homme de lettres, le combat ne s’arrête pas aux mots. Brillantes et cultivées, ses actrices tiennent des rôles de premier plan, au même titre que les membres masculins de la troupe.

10) Molière ne meurt pas sur scène mais chez lui

Ce 17 février 1673, dans son cher théâtre du Palais Royal, Molière campe le rôle d’Argan, l’hypocondriaque du  »Malade imaginaire  ». Mais sa toux n’est pas feinte : l’homme est très malade. Une fluxion de poitrine qu’il traîne depuis des années et qui, ce jour-là, lui fait cracher du sang. Le comédien parvient à jouer jusqu’au bout puis s’écroule de fatigue une fois le rideau baissé. Vite, on le ramène en chaise à porteurs chez lui au 40 rue Richelieu. Vers 22 heures, après une ultime quinte, Molière meurt étouffé dans son lit, sa femme Armande à son chevet. Il avait 51 ans. Très vite, un problème se pose : comment enterrer en bon chrétien le comédien dont la profession est frappée d’infamie par l’Eglise ? Juste avant de rendre l’âme, Molière aurait dû renier son métier mais les prêtres sont arrivés trop tard. Son salut viendra de Louis XIV en personne, qui ordonne qu’on l’inhume dans la terre consacrée d’un cimetière… mais en toute discrétion. Ni cortège ni cérémonie : c’est à la nuit tombée que la célébrité sera mise en terre le 21 février 1673.

11) Et si Molière était le masque de fer ?

Autant encensé que calomnié, Molière n’est pas à une rumeur près ! En voici une de taille : il se cacherait, dit-on dans les milieux jésuites, derrière l’énigmatique  » masque de fer  » ! Le comédien ne serait pas mort après son ultime représentation du  »Malade imaginaire », mais aurait été arrêté à la sortie du théâtre, dans le plus grand secret. Maintenant, il croupirait en prison, affirment ses détracteurs catholiques. Ils ont la rancune tenace, eux que l’irrévérencieux auteur n’a pas épargnés dans son caustique  » Tartuffe  », cette histoire de faux dévots. En 1664, l’affaire a pris une telle ampleur que le roi a dû interdire la pièce, sur demande expresse de l’Eglise. Molière, qui devra attendre cinq ans avant de la jouer, s’est défendu dans un placet à Louis XIV : « Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle. »

12) Molière serait enterré à la place de Jean de la Fontaine

A la Révolution, on décide d’exhumer les restes de Molière. Le but ? Transférer ses ossements au Panthéon pour honorer sa mémoire. Le 6 juillet 1792, on déterre donc son corps du cimetière Saint-Joseph. Finalement, le transfert au Panthéon ne se fait pas et la dépouille est laissée pendant des années dans les locaux du cimetière avant d’être transportée au Musée des monuments français puis, en 1816, au  » Père Lachaise  » . C’est seulement le 2 mai 1817 que Molière y reçoit son emplacement définitif… en même temps qu’un autre grand homme, Jean de La Fontaine. Les deux dépouilles ont donc été déplacées le même jour et, depuis, on ne sait pas exactement qui est enterré à la place de qui !

13) 250 ans après sa mort, on a soupçonné Molière de supercherie littéraire

Voici l’une des rumeurs les plus tenaces sur l’insaisissable Molière : il n’aurait pas écrit ses chefs-d’œuvre, que l’on devrait à son ami, le dramaturge Corneille . C’est ce qu’affirme, en 1919, le poète et écrivain français Pierre Louÿs

Pierre Louÿs ?

. Ses arguments, après une méticuleuse étude de l’ensemble de l’œuvre théâtrale : Molière n’aurait eu ni le temps ni les connaissances suffisantes pour imaginer ses comédies et son œuvre présente de troublantes similitudes avec celle de Corneille. Et puis, rappelle-t-il, ses manuscrits n’ont jamais été retrouvés… Il n’en faut pas plus pour que, pendant un siècle, on adhère à cette idée de supercherie littéraire ! Rebondissement en 2019 : deux chercheurs, Florian Cafiero et Jean-Baptiste Camps, rouvrent l’affaire en se faisant aider par l’intelligence artificielle  pour analyser les textes. Vocabulaire, rimes, grammaire… tout y passe. Le verdict est, selon eux, sans appel : c’est bien Molière, le génial auteur de ses pièces.

A revoir…peut-être….

Quand la guerre fait…..

……sa pub ! Ou l’histoire  » dans le brouillard  »

Le 14 octobre 1990 (il y a 33 ans): Celle qu’on appelle  » l’infirmière Nayirah  »

Nayirah est devant le Congrès américain pour témoigner des atrocités dont elle a été témoin dans son pays natal ,le Koweït ,à la suite de l’invasion irakienne .D’après son témoignage ,des soldats irakiens seraient entré dans les hôpitaux ,auraient tué les bébés dans les couveuses avant de voler ces dernières (couveuses ? ) et auraient commis de nombreuses autres exactions aussi sanglantes .Un des amis de Nayirah ,comme beaucoup d’autres citoyens koweïtiens ,aurait été également victime de tortures que la jeune fille détaille minutieusement devant les membres du Congrès horrifiés . Il n’en faudra pas plus pour que les médias du monde entier reprennent l’histoire de l’infirmière et des couveuses .

Seul  » petit  » problème : L’histoire est totalement inventée ,et Nayirah n’est autre que la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington ,à qui on  » souffla  » cette histoire dans le but de justifier l’entrée en guerre des U.S.A et de ses alliés dans la région . C’est une entreprise de relations publiques , » Hill et Knowlton  » qui se chargea de cette  »campagne » d’un genre très spécial pour la  » modique  » somme de 10 millions de dollars ! ( d’où le titre de ce billet :  » quand la guerre fait a pub .)

Il y aurait des « cascades de sang » en Antarctique !?

Les Blood Falls en 2006. 

On sait enfin pourquoi il y a des « cascades de sang » en Antarctique !?

Après plus d’un siècle de mystères, des experts pensent enfin connaître l’origine de l’étrange couleur rouge vif de l’eau qui coule le long du glacier Taylor dans l’Antarctique oriental, que l’on surnomme « Blood Falls ».

Le glacier saigne ?

Découvertes en 1911 lors d’une expédition  britannique en Antarctique, les  »Blood Falls  », (  »cascades de sang » en français ), intriguent beaucoup de chercheurs. Et pour cause, ce liquide rouge coule le long du glacier Taylor, au nord du continent blanc  ( l’Antarctique). Jusqu’à présent, les experts n’arrivaient pas à comprendre ce qui donnait cette couleur rouge sang. Une nouvelle étude pense avoir la réponse.

Des minuscules particules de fer

En réalité, lorsqu’elle sort du glacier, l’eau est claire mais devient rapidement rouge. Pour la recherche parue dans  »Astronomy and Space Science », les auteurs de l’université Johns Hopkins ( travaille Ken J. T. Livi

Ken J.T Livi ?

, l’auteur principal) ont utilisé de puissants microscopes électroniques pour examiner des échantillons de cet étrange liquide, . Grâce à ces analyses, le chercheur et ses confrères ont trouvé de minuscules particules de fer :  »des nanosphères riches qui s’oxydent, rendant l’eau d’apparence sanglante  » indique l’université.

Les  »nanosphères » sont de très petite taille ( 100e de la taille d’un globule  rouge humain moyen )et ont des caractéristiques physiques et chimiques particulières.  »Dès que j’ai regardé les images au microscope, j’ai remarqué qu’il y avait ces petites nanosphères et qu’elles étaient riches en fer, et qu’elles contenaient de nombreux éléments différents en plus du fer ( silicium, calcium, aluminium, sodium ) et elles variaient toutes”, a déclaré Ken J. T. Livi dans le communiqué. Elles proviennent de microbes ‘ancestraux » présents dans les eaux de fonte du glacier .

Trouver la vie sur Mars ?

D’après lui, ces particules ont échappé aux autres chercheurs en quête de réponses sur les cascades de sang, tout simplement parce qu’elles sont très petites. Il y a une autre raison : les scientifiques pensaient que la couleur de l’eau était causée par des minéraux, et donc se concentrer sur la recherche de ces éléments dans le liquide. Or, les nanosphères ne sont pas des minéraux.  »Pour être un minéral, les atomes doivent être disposés dans une structure cristalline très spécifique. Ces nanosphères ne sont pas cristallines, de sorte que les méthodes utilisées auparavant pour examiner les solides ne les détectaient pas. » ?????? ( moi = rien compris lol )

Les résultats de la recherche sont également intéressants pour la » planétologie  ». Pour l’auteur principal, étudier les souches de bactéries présentes depuis des millénaires voire des millions d’années sous le glacier pour aider à chercher et comprendre des formes de vie sur d’autres planètes comme Mars.

Planète Mars ?