Hybridation?….

    L’hybridation entre espèces voisines se pratique depuis longtemps. C’est ainsi que certains chevaux sont croisés avec des ânes ou des zèbres. Dans ces conditions, l’hybridation entre un homme et un chimpanzé serait-elle possible? Bien que plusieurs cas d’un tel croisement aient été signalés, rien ne le prouve pour l’instant.

    Une hybridation possible?

   Nous savons que l’homme et le chimpanzé sont deux espèces très proches. En effet, leur ADN est très semblable. Certes, l’homme possède une paire de chromosomes en moins que les grands singes.

   Mais certaines espèces peuvent s’accoupler, et devenir fertiles, sans avoir le même nombre de chromosomes. Les chevaux, qui possèdent 32 paires de chromosomes, sont bien croisés avec des zèbres, qui n’en ont, selon les espèces, qu’entre 16 et 23 paires.

   Cette similitude du patrimoine génétique a donc conduit certains scientifiques à envisager une hybridation entre l’homme et le chimpanzé, dont le produit serait une créature appelée  »humanzee  »…..

À la recherche de l’  »humanzee  »

  Dans les années 1920, un biologiste russe, Ilya Ivanovitch Ivanov Résultat d’images pour Ilia Ivanov , s’est intéressé à l’hybridation de l’homme et du chimpanzé. Il réussit à obtenir le soutien des autorités soviétiques et de l’Institut Pasteur.

   Fort de ce patronage, il se rend au centre des primates installé en Guinée française. Là, il réussit à inséminer trois guenons avec du sperme humain. Mais aucune des trois femelles n’est tombée enceinte.

   D’autres sources citent des expériences d’hybridation menées en Chine dans les années 1960. Après insémination, une guenon serait ainsi tombée enceinte, sans que la grossesse ait pu être menée à son terme.

   On rapporte également qu’une autre tentative aurait été entreprise aux États-Unis, dans les années 1920. Non seulement la femelle chimpanzé serait tombée enceinte, mais elle aurait accouché d’un bébé vivant, que les scientifiques n’auraient pas gardé.

  Dans les années 1970, c’est un singe savant, nommé Oliver, qui alimente la rumeur. Ce chimpanzé de cirque serait le produit d’une hybridation entre l’homme et le singe.!!! L’étrange comportement de cet animal avait semé le doute

  Mais des examens révèlent qu’Oliver possède le même nombre de chromosomes que tout autre singe. Il n’est donc pas le premier  »humanzee ».hybride( <= Singe  » Oliver  » 

Le syndrome de…..

….la cabane ?cabane

     Le déconfinement post-coronavirus a refait parler du   syndrome de la cabane. Cette affection très peu connue du grand public avait pourtant été décrite il y a plus d’un siècle et demi aux États-Unis.

    Depuis quelques temps, les règles imposées par l’épidémie liée au covid-19 se sont assouplies. Actuellement, tout citoyen français peut sortir de chez lui sans devoir fournir une attestation et se déplacer librement dans tout l’hexagone, en respectant quand même certaines précautions sanitaires. La vie des habitants commence à reprendre un rythme plus familier, les commerces ouvrent à nouveau, les enfants retrouvent le chemin de l’école. Toutefois certaines personnes au lieu de se réjouir de ce retour à la normale ont sombré dans une sorte de dépression appelée le syndrome de la cabane.

    Le syndrome de la cabane (également appelé le syndrome de l’escargot) se manifeste  par la peur de sortir de son lieu de confinement. Cette affection n’est pas liée spécifiquement au covid-19, elle a été pour la première fois décrite peu de temps après la ruée vers l’Or qui a débuté en 1848 aux États-Unis : 

     À cette époque, les hommes partaient pendant plusieurs mois pour chercher de l’or dans des contrées isolées. Les conditions de vie étaient rudimentaires et les habitations se limitaient souvent à une petite cabane faite de  » bric et de broc  ».Résultat d’images pour illustrations cabane de chercheur d'or au 19 ème siècle À leur retour à la civilisation, ces chercheurs d’or avaient souvent bien du mal à revenir à leur ancienne existence. Le contact avec autrui était particulièrement difficile à gérer et une nostalgie de leur ancienne vie les poussait parfois à la dépression.

 

Décès de Mr Barthélemy Thimonnier….

Bien que les commentaires soient  » ouverts  » , Ils ne sont ni utiles ni  conseillés : Je suis habitué !
    » Mort de B . Thimonnier  » , c’est bien beau , mais…..Qui était ce monsieur ? Pourquoi en  » parler ‘? 
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     Fils d’un teinturier, Barthélemy Thimonnier naquit à L’Arbresle (Rhône) le 19 août 1793, et fit d’abord quelques études, dans sa jeunesse, à la Manécanterie (Une manécanterie désigne, à partir de la fin du XIXᵉ siècle, un type particulier de chœur d’enfants d’abord composé de garçons, rattaché à une cathédrale ou à une paroisse importante. Le chœur est géré par le clergé )  de la cathédrale de Lyon, que le cardinal Fesch réorganisait .
    Mais il dut bientôt les interrompre pour apprendre le métier  de tailleur, qu’il exerça à Amplepuis, où ses parents s’étaient installés en 1795.

     Les broderies au crochet que les fabriques de Tarare, dans les montagnes du Lyonnais, faisaient exécuter dans les montagnes du Lyonnais et du Forez lui donnèrent l’idée de construire une machine pouvant à la fois broder les étoffes et coudre les vêtements.Machines à coudre - ancienne machine a coudre gritzner allemande fonte fer forgé marqueterie couture En 1825, poursuivant toujours cette idée fixe, il vint à Saint-Etienne, où il pensait trouver plus facilement les moyens pratiques de mettre au point  son mécanisme. Quant à son état, il l’exerçait pour le compte du tailleur Sabatier, dont l’établissement était sur la place Royale.

  Thimonnier était allé se loger à l’écart, dans cette rue des Forges qui conserve aujourd’hui encore l’aspect pittoresque des anciens quartiers plus spécialement affectés aux ouvriers travaillant le fer. Là il se renfermait moins dans l’atelier où sa profession pouvait donner du pain à sa famille que dans un petit bâtiment isolé et ignoré de tous. Malheureusement, le tailleur d’habits ignorait les premières notions de mécanique, et il lui arriva ce qui arrive, dans le même cas, à une foule d’inventeurs ou plutôt de chercheurs : il négligea ses affaires, perdit son crédit, se ruina, et, de plus, s’entendit traiter de fou. Mais il ne se laissa ni abattre ni décourager, et poursuivit opiniâtrement ses essais.

Barthélemy Thimonnier

Barthélemy Thimonnier

     En 1829, il était maître de son idée, et en 1830, il prenait, à la préfecture de la Loire, un brevet d’invention pour une machine à coudre au point de chaînette. A cette époque, Beaunier, inspecteur des mines, ayant eu occasion de la voir fonctionner, comprit toute l’importance de la découverte, et emmena Thimonnier à Paris. En 1831, la maison Germain Petit et Cie montait, rue de Sèvres, pour la confection des vêtements militaires, un atelier de quatre-vingts machines à coudre, dont la direction était confiée à Thimonnier.

   Mais les ouvriers virent dans les machines de dangereux instruments de concurrence pour la main de l’homme. Une émeute les brisa, et Thimonnier fut même obligé de se cacher. L’émeute de la rue de Sèvres avait été réprimée et avait même donné lieu à des condamnations. Cependant, l’atelier était désorganisé et, pour comble de malheur, la société qui l’avait fondé dut se dissoudre quelques mois plus tard, par suite de la mort de Beaunier, qui avait chaudement épousé les intérêts de l’inventeur. Ce dernier revint à Amplepuis en 1832.

    En 1834, il retourna à Paris et travailla à façon avec sa machine, tout en cherchant à la perfectionner. En 1836, à bout de ressources, il fut obligé de revenir dans son pays à pied, sa machine sur le dos !, vivant en route de ce qu’il gagnait en la faisant fonctionner comme objet de curiosité et, de retour à Amplepuis, il en construisit et en vendit quelques unes dans les localités environnantes. Mais le nom seul de couture mécanique était une cause de défaveur ; le système n ‘eut encore aucun succès …..

 

   Selon le brevet déposé en  1845 , on constate qu’on obtenait 200 points à la minute. Magnin, de Villefranche, se chargea alors de son exploitation, et Thimonnier, associé avec lui, fabriqua dans cette ville des machines au prix de 50 francs la pièce. Bientôt après, les deux associés prirent un brevet de perfectionnement pour l’appareil couso-brodeur (5 août 1848), pouvant faire des cordons, coudre et broder toutes sortes de tissus, depuis la mousseline jusqu’au drap et au cuir, et donnant 300 points à la minute : une aiguille tournante permettait de broder les ronds et les festons sans tourner l’étoffe. La maison prit ensuite, le 9 février 1848, une  »patente anglaise  » pour son appareil, construit dès lors en métal et avec précision.

   La révolution de 1848 qui éclata peu de jours après fut un  obstacle à l’exploitation des brevets. Thimonnier passa alors quelques mois en Angleterre, où la patente fut cédée à une compagnie de Manchester, et revint en 1849.

   Envoyée à l’Exposition universelle de Londres en 1851, sa machine, par une incroyable fatalité qui , parait il s’est plusieurs fois rencontrée dans d’autres circonstances, resta entre les mains du correspondant et n’arriva qu’après l’examen du jury. Les premiers essais de perfectionnement que les Américains y avaient apportés, les machines à deux fils et à navette d’Elias Howe Résultat d’images pour elias howe, avaient pris la place et le rang qui lui revenaient surtout par droit d’ancienneté d’origine.

  Dès 1832, Thimonnier avait essayé ce dernier genre de mécanisme, et en 1856 il s’en occupait encore. Mais trente ans de travail, de lutte et de misère l’avaient épuisé. Il mourut ruiné à Amplepuis, le 5 août 1857, à quelques jours de ses 64 ans.

   Thimonnier, bien que peu  fortuné, partageait volontiers le peu qu’il avait avec les malheureux. On raconte que pour adoucir la misère d’un de ses voisins, il se levait la nuit et portait chez lui, en cachette de sa femme dont il craignait les remontrances, les provisions de son ménage.!!!!

  Ses inventions ne se limitèrent pas à la machine à coudre ; c’est lui qui eut l’idée première du  »vélocipède  » , et bien que son appareil n’ait pu être appliqué, c’est son mécanisme qui plus tard fut employé pour ces » instruments de locomotion  » ; ses amis se souvenaient encore de lui avoir entendu parler d’un moyen de souder le cuivre à froid ; mais il ne reste rien de cette découverte. 

  N.B :Thimonnier appartenait par sa mère à une famille d’inventeurs et plusieurs de ces ancêtres se firent remarquer au XVIIIe siècle  par leurs aptitudes mécaniques.